Dimbokro - Les populations des différentes villages de M'batto notamment Fondobo-Telebo et Djamalabo où vivait le rhinocéros, ont exprimé des sentiments mitigées sur le transfèrement de l'animal de leurs localités au parc du N'zi River Lodge, situé à 42 km de Bouaké sur l'axe Satama Sokoura, a constaté l'AIP, jeudi, à Djamalabo (M'batto).
Dame M'bra oi M'bra, 71 ans, veuve du chef de village de Frondobo-Télébo, Nanan Kouamé N’zi II, tué par le rhinocéros en août 2016, a du mal à oublier ce jour fatidique du 4 août 2016 ou son mari a été tué par l’animal. Elle avoue que depuis cet événement, elle n'a plus le sommeil. "Quand je vois l'animal dans le village, je vois mon mari. Sa présence me rappelle cette journée atroce ou il a broyé mon époux. Si on vient le prendre, c’est une joie immense ", a-t-elle ajouté presqu'au bord des larmes, enlevant des grains de palme sur un régime.
Les propos de la veuve sont appuyés par ceux du notable, Koffi Kassi Ernest, pour qui c’est un soulagement pour tout le village. "Depuis qu’on a reçu une délégation des Eaux et forêts pour nous rassurer de l'enlèvement, à partir du 3 mai, du rhinocéros qui crée la frayeur dans le village, C’est une joie totale dans le village", a expliqué Koffi Kassi Ernest, sollicitant par ailleurs l'électrification du village.
A Djamalabo, où s’est déroulée l’opération, bien que le chef du village ait salué à sa juste valeur le transfèrement de l'animal, des habitants ont exprimé leur découragement de voir partir l'animal qui, ont ils avoué, leur était devenu familier. "En tout cas, nous ne sommes pas contents de le voir partir. Nous étions attachés à cet animal inoffensif. C'est comme si c'est une partie de nous-mêmes qu'on enlève", a affirmé un habitant du Djamalabo, Kouakou Yao Didier, en compagnie de son ami, Kadio Ernest qui acquiesçait.
Environ 175 millions de FCFA ont été dégagés par la Côte d’Ivoire pour la réussite de l’opération de transfèrement de ce rhinocéros, une espèce rare en voie de disparition.
(AIP)
ik/akn/fmo
Dame M'bra oi M'bra, 71 ans, veuve du chef de village de Frondobo-Télébo, Nanan Kouamé N’zi II, tué par le rhinocéros en août 2016, a du mal à oublier ce jour fatidique du 4 août 2016 ou son mari a été tué par l’animal. Elle avoue que depuis cet événement, elle n'a plus le sommeil. "Quand je vois l'animal dans le village, je vois mon mari. Sa présence me rappelle cette journée atroce ou il a broyé mon époux. Si on vient le prendre, c’est une joie immense ", a-t-elle ajouté presqu'au bord des larmes, enlevant des grains de palme sur un régime.
Les propos de la veuve sont appuyés par ceux du notable, Koffi Kassi Ernest, pour qui c’est un soulagement pour tout le village. "Depuis qu’on a reçu une délégation des Eaux et forêts pour nous rassurer de l'enlèvement, à partir du 3 mai, du rhinocéros qui crée la frayeur dans le village, C’est une joie totale dans le village", a expliqué Koffi Kassi Ernest, sollicitant par ailleurs l'électrification du village.
A Djamalabo, où s’est déroulée l’opération, bien que le chef du village ait salué à sa juste valeur le transfèrement de l'animal, des habitants ont exprimé leur découragement de voir partir l'animal qui, ont ils avoué, leur était devenu familier. "En tout cas, nous ne sommes pas contents de le voir partir. Nous étions attachés à cet animal inoffensif. C'est comme si c'est une partie de nous-mêmes qu'on enlève", a affirmé un habitant du Djamalabo, Kouakou Yao Didier, en compagnie de son ami, Kadio Ernest qui acquiesçait.
Environ 175 millions de FCFA ont été dégagés par la Côte d’Ivoire pour la réussite de l’opération de transfèrement de ce rhinocéros, une espèce rare en voie de disparition.
(AIP)
ik/akn/fmo