Le gouvernement a adopté, mercredi, en conseil des ministres, un projet de loi de finances rectificative consacrant une baisse du budget 2017 de l’Etat de 9,9%, passant de 6 501 milliards de francs CFA à 6 447,6 milliards de francs CFA.
Des "chocs", tant externes qu’internes, ayant négativement impacté l’environnement socio-économique au cours du premier trimestre de l’année, ont induit cette réduction, a expliqué la porte-parole adjointe du gouvernement, Anne Désirée Ouloto, lors du point de presse tenu à la fin dudit conseil.
Au niveau externe, Mme Ouloto a mis en cause notamment la chute des cours du cacao sur les marchés mondiaux de 35% tandis qu’à l’interne, les revendications sociales et les engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des soldats entrés en mutinerie au début d’année sont imputables à cette situation majeure combinée à d’autres facteurs qui ont conduit le gouvernement à revoir à la baisse ses projections économiques.
Il s’agit, a précisé la porte-parole adjointe du gouvernement, de la révision de la croissance 2017 à 8,5% contre 8,9% initialement. "C’est dans ce contexte que le budget 2017 a été révisé pour tenir compte de l’évolution" (actuelle), a-t-elle insisté.
Dans les détails, selon Anne Ouloto, les dépenses ordinaires inscrites au nouveau budget 2017 du gouvernement passent à 2691 milliards de francs CFA contre 2616,6 milliards initialement.
Les dépenses d’investissement, en revanche, passent de 1924,7 milliards à 1746,9 milliards de francs CFA, soit une baisse de 177,8 milliards de francs CFA (environ 9,24%), a-t-on noté.
kg/akn/kp
Des "chocs", tant externes qu’internes, ayant négativement impacté l’environnement socio-économique au cours du premier trimestre de l’année, ont induit cette réduction, a expliqué la porte-parole adjointe du gouvernement, Anne Désirée Ouloto, lors du point de presse tenu à la fin dudit conseil.
Au niveau externe, Mme Ouloto a mis en cause notamment la chute des cours du cacao sur les marchés mondiaux de 35% tandis qu’à l’interne, les revendications sociales et les engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des soldats entrés en mutinerie au début d’année sont imputables à cette situation majeure combinée à d’autres facteurs qui ont conduit le gouvernement à revoir à la baisse ses projections économiques.
Il s’agit, a précisé la porte-parole adjointe du gouvernement, de la révision de la croissance 2017 à 8,5% contre 8,9% initialement. "C’est dans ce contexte que le budget 2017 a été révisé pour tenir compte de l’évolution" (actuelle), a-t-elle insisté.
Dans les détails, selon Anne Ouloto, les dépenses ordinaires inscrites au nouveau budget 2017 du gouvernement passent à 2691 milliards de francs CFA contre 2616,6 milliards initialement.
Les dépenses d’investissement, en revanche, passent de 1924,7 milliards à 1746,9 milliards de francs CFA, soit une baisse de 177,8 milliards de francs CFA (environ 9,24%), a-t-on noté.
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