Abidjan – La sécurisation des ressources de l’Etat, notamment la réduction des pertes liées aux mandatements indûs est au centre d’un séminaire du Trésor public qui s’est ouvert jeudi à Abidjan.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, a exprimé, à l’occasion de ces assises, l’intérêt des gestionnaires des ressources humaines et le Trésor public "de mettre fin aux paiements injustifiés, mais également d’améliorer le recouvrement des sommes indûment perçues". "Je voudrais vous inviter à plus de rigueur et de responsabilité pour ne faire payer au comptable public que ce qui est effectivement dû et mérité", a dit le ministre.
Pour sa part, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Assahoré Konan Jacques, a insisté sur la nécessité de mettre en place des mécanismes à même d’optimiser la perception des recettes notamment non fiscales, en vue de leur meilleure contribution au financement du budget de l’Etat.
"Je voudrais donc en appeler à l’assiduité des différents acteurs ainsi qu’à un partage franc d’informations et d’expériences, afin que ce séminaire ait le mérite de produire des résultats concrets dans l’optique d’une réduction significative des trop-perçus sur salaires", a insisté M. Assahoré auprès des participants à ce séminaire.
Les trop-perçus sur les salaires résultent des sommes indument payées au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat en position ou situation administrative n’ouvrant pas droit à la rémunération, notamment le décès, le détachement, la disponibilité, la retraite, l’abandon de poste et la démission.
De 2012 à 2016, la direction de la Solde a transmis 2581 dossiers de fonctionnaires décédés en activité, soit un montant d’un peu plus de 5,2 milliards francs CFA, a-t-on signalé.
kkf/kp
Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, a exprimé, à l’occasion de ces assises, l’intérêt des gestionnaires des ressources humaines et le Trésor public "de mettre fin aux paiements injustifiés, mais également d’améliorer le recouvrement des sommes indûment perçues". "Je voudrais vous inviter à plus de rigueur et de responsabilité pour ne faire payer au comptable public que ce qui est effectivement dû et mérité", a dit le ministre.
Pour sa part, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Assahoré Konan Jacques, a insisté sur la nécessité de mettre en place des mécanismes à même d’optimiser la perception des recettes notamment non fiscales, en vue de leur meilleure contribution au financement du budget de l’Etat.
"Je voudrais donc en appeler à l’assiduité des différents acteurs ainsi qu’à un partage franc d’informations et d’expériences, afin que ce séminaire ait le mérite de produire des résultats concrets dans l’optique d’une réduction significative des trop-perçus sur salaires", a insisté M. Assahoré auprès des participants à ce séminaire.
Les trop-perçus sur les salaires résultent des sommes indument payées au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat en position ou situation administrative n’ouvrant pas droit à la rémunération, notamment le décès, le détachement, la disponibilité, la retraite, l’abandon de poste et la démission.
De 2012 à 2016, la direction de la Solde a transmis 2581 dossiers de fonctionnaires décédés en activité, soit un montant d’un peu plus de 5,2 milliards francs CFA, a-t-on signalé.
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