Plusieurs colonnes de véhicules sont bloquées au corridor Sud de Bouaké, alors que la hiérarchie militaire de la région tente de négocier avec les mutins pour la levée des barrages, a constaté un journaliste de APA sur place dans la métropole du Centre-Nord.
Malgré l’appel au calme et à la discipline lancé , vendredi soir, par le Chef d’Etat-major des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI), le Général de division Sékou Touré, les mutins ont mené des tirs sporadiques à Bouaké dans la nuit de vendredi à samedi, fermant les différents accès de la ville.
La hiérarchie militaire de la région a entamé tôt le matin des négociations avec les soldats mutinés en vue de la réouverture de ces accès. Mais, ces pourparlers restent pour l’instant infructueux. Les corridors sont toujours fermés à la circulation.
L’autre fait marquant de la matinée à Bouaké, fut la perturbation d’une session de formation des acteurs locaux de la Réforme du secteur de la sécurité (RSS) dans un grand hôtel de la ville. En effet, des mutins encagoulés ont débarqué en pleine session de la RSS au Ranhôtel et ont tenté d’enlever un véhicule d’Etat (plaque jaune). Dans le quartier commerce, au Centre-ville, les commerces et les banques restent également fermés.
Jeudi soir, la télévision nationale a présenté une rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et des soldats se réclamant des ‘’8400’’ qui se sont mutinés en janvier.
Dans l’élément diffusé, le sergent Fofana présenté comme le porte-parole des mutinés a déclaré à M. Ouattara ‘’notre renonciation aux revendications d’ordre financier ’’, à l’origine de la mutinerie de janvier, en présentant leurs ‘’excuses’’ au chef de l’Etat.
Les militaires réclamaient initialement aux premières heures de la mutinerie, la somme de 12 millions de FCFA par personne dont une partie (5 millions FCFA) a été perçue en février.
CK/ls/APA
Malgré l’appel au calme et à la discipline lancé , vendredi soir, par le Chef d’Etat-major des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI), le Général de division Sékou Touré, les mutins ont mené des tirs sporadiques à Bouaké dans la nuit de vendredi à samedi, fermant les différents accès de la ville.
La hiérarchie militaire de la région a entamé tôt le matin des négociations avec les soldats mutinés en vue de la réouverture de ces accès. Mais, ces pourparlers restent pour l’instant infructueux. Les corridors sont toujours fermés à la circulation.
L’autre fait marquant de la matinée à Bouaké, fut la perturbation d’une session de formation des acteurs locaux de la Réforme du secteur de la sécurité (RSS) dans un grand hôtel de la ville. En effet, des mutins encagoulés ont débarqué en pleine session de la RSS au Ranhôtel et ont tenté d’enlever un véhicule d’Etat (plaque jaune). Dans le quartier commerce, au Centre-ville, les commerces et les banques restent également fermés.
Jeudi soir, la télévision nationale a présenté une rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et des soldats se réclamant des ‘’8400’’ qui se sont mutinés en janvier.
Dans l’élément diffusé, le sergent Fofana présenté comme le porte-parole des mutinés a déclaré à M. Ouattara ‘’notre renonciation aux revendications d’ordre financier ’’, à l’origine de la mutinerie de janvier, en présentant leurs ‘’excuses’’ au chef de l’Etat.
Les militaires réclamaient initialement aux premières heures de la mutinerie, la somme de 12 millions de FCFA par personne dont une partie (5 millions FCFA) a été perçue en février.
CK/ls/APA