Si les Ivoiriens restent toujours sur leur soif en matière de livraison de logements sociaux, le gouvernement quant à lui continue de réfléchir sur la manière de satisfaire tous les souscripteurs ainsi que tous ceux qui sont toujours en attente de recevoir leur clé et autres personnes désireuses d’être propriétaires. L’on se souvient que le mercredi 10 mai 2017, à l’issue du conseil des ministres, la porte-parole adjointe du gouvernement, Anne Désirée Ouloto avait affirmé qu’une ordonnance du gouvernement qui venait d’être signée, accorde une exonération de 50% de l’impôt sur les bénéfices aux entreprises constituées pour exécuter un programme de construction de logements à caractère économique et social. Mieux, elle a précisé que le bénéfice de cet important abattement fiscal est subordonné à la réalisation d’un programme de construction. Et ce programme prend en compte au minimum, la réalisation de 250 logements pour un promoteur immobilier légalement constitué dans le District autonome d’Abidjan. Il concerne au minimum 25 logements à construire en dehors du District d’Abidjan et au minimum 10 logements à réaliser en zone rurale. Le mercredi 17 mai dernier, toujours dans le même élan, le gouvernement, au sortir du conseil des ministres a également pris d’autres mesures pour l’achat des logements à caractère économique et social. En effet, le Président et ses collaborateurs ont décidé, à cette occasion, de fixer le prix unitaire maximum de vente des logements à caractère économique à vingt-trois millions (23 000 000) de francs CFA, hors taxes et celui des logements à caractère social à douze millions cinq cent mille (12 500 000) francs CFA, hors taxes. En ces temps de vache maigre, doit-on dire que ces prix sont vraiment des prix socio-économiques même si le gouvernement parle de prix maximum ? Une question qui reste poser avant que la véritable classe moyenne, véritable cible de ces logements sociaux ne se décide en tenant compte de son portefeuille.
BK
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