Bouaké (Côte d’Ivoire) - Plusieurs centaines d’ex-rebelles ivoiriens démobilisés, réclamant des primes similaires à celles des mutins qui ont ébranlé le pays la semaine dernière, ont bloqué lundi à la morgue de Bouaké (centre) pendant une dizaine de minutes la ministre de la Solidarité, avant de manifester.
Ces démobilisés (dont le nombre est estimé à environ 6.000 à travers le pays) sont d’anciens rebelles qui n’ont pas été intégrés à l’armée (contrairement aux mutins). Lors de la mutinerie, un démobilisé avait été tué par les soldats révoltés qui estimaient que les revendications des démobilisés mettaient en péril le paiement de leurs primes.
Le démobilisé tué devait être enterré ce lundi et ses camarades ont prévu des actions dans le pays.
La ministre de la Solidarité Mariatou Koné, venue assister à la levée du corps à la morgue, a prononcé un discours promettant notamment qu’un fonds avait été mis en place pour des "projets (aide à la création d’entreprises) de démobilisés. Ses propos ont provoqué la colère des démobilisés. "On ne veut pas des projets, on veut l’argent", a crié l’un d’entre eux, a constaté un journaliste de l’AFP.
La ministre a alors gagné sa voiture, où elle a dû attendre une dizaine de minutes avant que les démobilisés acceptent de la laisser partir.
Les démobilisés sont ensuite partis dans la rue et ils défilaient en matinée sur un des principaux axes de Bouaké pour rallier le principal rond point de la ville.
A Abidjan, une cinquantaine de démobilisés ont tenté de bloquer l’entrée nord de la capitale économique mais ont été refoulés par des policiers, selon des medias ivoiriens.
Les démobilisés réclament "18 millions de F CFA de primes" (27.000 euros) alors que les mutins ont obtenu 12 millions (18.000 euros) après leurs deux mouvements de janvier et mai.
pgf/jpc
Ces démobilisés (dont le nombre est estimé à environ 6.000 à travers le pays) sont d’anciens rebelles qui n’ont pas été intégrés à l’armée (contrairement aux mutins). Lors de la mutinerie, un démobilisé avait été tué par les soldats révoltés qui estimaient que les revendications des démobilisés mettaient en péril le paiement de leurs primes.
Le démobilisé tué devait être enterré ce lundi et ses camarades ont prévu des actions dans le pays.
La ministre de la Solidarité Mariatou Koné, venue assister à la levée du corps à la morgue, a prononcé un discours promettant notamment qu’un fonds avait été mis en place pour des "projets (aide à la création d’entreprises) de démobilisés. Ses propos ont provoqué la colère des démobilisés. "On ne veut pas des projets, on veut l’argent", a crié l’un d’entre eux, a constaté un journaliste de l’AFP.
La ministre a alors gagné sa voiture, où elle a dû attendre une dizaine de minutes avant que les démobilisés acceptent de la laisser partir.
Les démobilisés sont ensuite partis dans la rue et ils défilaient en matinée sur un des principaux axes de Bouaké pour rallier le principal rond point de la ville.
A Abidjan, une cinquantaine de démobilisés ont tenté de bloquer l’entrée nord de la capitale économique mais ont été refoulés par des policiers, selon des medias ivoiriens.
Les démobilisés réclament "18 millions de F CFA de primes" (27.000 euros) alors que les mutins ont obtenu 12 millions (18.000 euros) après leurs deux mouvements de janvier et mai.
pgf/jpc