Bouaké - Les ex-combattants qui bloquent depuis hier le corridor sud de Bouaké, ont été dispersés très tôt ce mardi matin par les forces de l’ordre à l’aide de gaz lacrymogène, rétablissant ainsi la circulation, a constaté l’AIP sur place.
Envoyés sur les lieux, un détachement de la brigade anti-émeutes (BAE), la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), le Centre de commandement des décisions opérationnelles (CCDO) et les éléments de la gendarmerie, n’ayant pu obtenir une libération pacifique des lieux jusqu’au matin, ont usé de la force pour rétablir l’ordre.
Les ex-combattants protestaient contre des propos du ministre de la Solidarité, de la Femme et de la protection de l’Enfant, Mariétou Koné, lundi, à la levée de corps de leur camarade décédé lors de la mutinerie du 13 mai après avoir été grièvement blessé par balle.
«Elle nous trouve à la morgue. Elle prend le discours et tout d’un seul coup, elle dit que le gouvernement a un projet pour nous. Ah non! Voilà ce qui nous a amené ici. Ça excité tout le monde», a déclaré leur porte-parole principal des démobilisés, Diomandé Mégbè, rencontré au corridor au début du blocus, ce lundi.
Lui et ses camarades disaient attendre une déclaration du président de la République, du ministre de la Défense ou du Chef d’état-major avant de libérer le corridor. Ils ont fait une procession avec le corps de leur camarade, Issouf Diawara, à travers la voie principale de la ville en perturbant la circulation pendant plus d’une heure, avant d’assiéger le corridor.
Diomandé Mégbè et ses camarades, signale-t-on, réclament notamment, 18 millions F CFA dont 12 millions F CFA de primes de guerre et six millions d’arriérées d’indemnité liées à des grades qui auraient acquis de 2007 à 2011, selon l’accord de Ouagadougou. Pour ce faire entendre, ils avaient bloqué ce même corridor, le 8 mai, durant plusieurs heures.
nbf/kam
Envoyés sur les lieux, un détachement de la brigade anti-émeutes (BAE), la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), le Centre de commandement des décisions opérationnelles (CCDO) et les éléments de la gendarmerie, n’ayant pu obtenir une libération pacifique des lieux jusqu’au matin, ont usé de la force pour rétablir l’ordre.
Les ex-combattants protestaient contre des propos du ministre de la Solidarité, de la Femme et de la protection de l’Enfant, Mariétou Koné, lundi, à la levée de corps de leur camarade décédé lors de la mutinerie du 13 mai après avoir été grièvement blessé par balle.
«Elle nous trouve à la morgue. Elle prend le discours et tout d’un seul coup, elle dit que le gouvernement a un projet pour nous. Ah non! Voilà ce qui nous a amené ici. Ça excité tout le monde», a déclaré leur porte-parole principal des démobilisés, Diomandé Mégbè, rencontré au corridor au début du blocus, ce lundi.
Lui et ses camarades disaient attendre une déclaration du président de la République, du ministre de la Défense ou du Chef d’état-major avant de libérer le corridor. Ils ont fait une procession avec le corps de leur camarade, Issouf Diawara, à travers la voie principale de la ville en perturbant la circulation pendant plus d’une heure, avant d’assiéger le corridor.
Diomandé Mégbè et ses camarades, signale-t-on, réclament notamment, 18 millions F CFA dont 12 millions F CFA de primes de guerre et six millions d’arriérées d’indemnité liées à des grades qui auraient acquis de 2007 à 2011, selon l’accord de Ouagadougou. Pour ce faire entendre, ils avaient bloqué ce même corridor, le 8 mai, durant plusieurs heures.
nbf/kam