Le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné a déclaré mercredi à Abidjan que le "gouvernement est victime" des mutineries, au lendemain d’un nouveau mouvement d’humeur d’ex-combattants démobilisés à Bouaké dans le Centre ivoirien.
"Le gouvernement n’est pas la cause de tout ce qui se passe aujourd’hui, mais lui-même une victime", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, après un conseil des ministres.
Selon M. Koné, toutes les mutineries observées depuis le mois de janvier en Côte d’Ivoire résultent du "passif non-soldé" de la crise postélectorale de 2010.
"Nous continuons de payer la sortie de crise d’une élection qui était censée sortir définitivement la Côte d’Ivoire de la crise", a expliqué le porte-parole du gouvernement.
lundi et mardi, près de deux cent ex-combattants démobilisés avaient manifesté pour réclamer 18 millions de FCFA de primes chacun, quelques jours après que des militaires se soient mutinés pour la seconde fois depuis le début de l'année pour réclamer un reliquat de 12 millions de FCFA dont ils ont perçu le premier verssement en janvier.
Cette manifestation a fait "quatre morts et seize blessés", selon le gouvernement.
YAR
"Le gouvernement n’est pas la cause de tout ce qui se passe aujourd’hui, mais lui-même une victime", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, après un conseil des ministres.
Selon M. Koné, toutes les mutineries observées depuis le mois de janvier en Côte d’Ivoire résultent du "passif non-soldé" de la crise postélectorale de 2010.
"Nous continuons de payer la sortie de crise d’une élection qui était censée sortir définitivement la Côte d’Ivoire de la crise", a expliqué le porte-parole du gouvernement.
lundi et mardi, près de deux cent ex-combattants démobilisés avaient manifesté pour réclamer 18 millions de FCFA de primes chacun, quelques jours après que des militaires se soient mutinés pour la seconde fois depuis le début de l'année pour réclamer un reliquat de 12 millions de FCFA dont ils ont perçu le premier verssement en janvier.
Cette manifestation a fait "quatre morts et seize blessés", selon le gouvernement.
YAR