L’harmonisation des us et coutumes, ainsi que des règles du choix d’un chef traditionnel dans le département de Gagnoa, a été fortement recommandé par le préfet de région du Gôh, préfet du département de Gagnoa, Sanogo Al-Hassana, à la préfecture de la ville, lors d’une rencontre avec l’ensemble de la chefferie traditionnelle de Gagnoa en présence des élus.
« Nous devons d’abord répondre à certaines questions préoccupantes », a d’emblée relevé samedi le préfet, s’interrogeant sans chercher à donner de réponse définitive, sur la définition exacte sur laquelle l’on doit s’accorder, concernant un village, un chef de village, les critères de choix d’un chef de village, les coutumes dans un village, le rôle du chef de village, du chef de canton, du chef de tribu et de province.
A Gagnoa, les chefs de village sont choisis par les chefs de famille des villages, a affirmé Dr Gadji Dagbo Joseph, chef du village de Godélilié (dans le canton Guébié) et président de la Chambre départementale des rois et chefs traditionnels de Gagnoa, déplorant le « désordre » constaté actuellement au sein de la chefferie traditionnelle en général et celle de Gagnoa en particulier, qui est selon lui, le fait de « l’irruption » du politique et des cadres, dans le choix des chefs, selon leurs intérêts du moment.
Pour sa part, Maurice Kakou Guikahué, député de Gnagbodougnoa, Sérihio, Dougroupalégnoa communes et sous-préfectures, et Gagnoa sous-préfecture, a rappelé les dispositions de la loi qui précisent que « est roi ou chef traditionnel, toute autorité traditionnelle reconnue par les administrés et par l’Administration ». Il a dit sa satisfaction qui réside dans la classification au sujet de cette loi sur les notions de Roi, chef de province, chef de canton et chef de village.
Le député Louis-André Dacoury-Tabley, de la commune de Gagnoa a préconisé des « retrouvailles en ateliers » afin de réfléchir sur l’harmonisation des us et coutumes, ainsi que des critères de choix des chefs dans le département de Gagnoa, a été chaleureusement accueilli.
Le préfet Sanogo qui a pris fonction à la faveur du dernier réaménagement préfectorale de 2017. Il était l'initiateur de cette rencontre dont l’ordre du jour a porté sur les arrêtés de nomination des chefs de canton, de tribu, et de province, rappelle-t-on.
dd/fmo
« Nous devons d’abord répondre à certaines questions préoccupantes », a d’emblée relevé samedi le préfet, s’interrogeant sans chercher à donner de réponse définitive, sur la définition exacte sur laquelle l’on doit s’accorder, concernant un village, un chef de village, les critères de choix d’un chef de village, les coutumes dans un village, le rôle du chef de village, du chef de canton, du chef de tribu et de province.
A Gagnoa, les chefs de village sont choisis par les chefs de famille des villages, a affirmé Dr Gadji Dagbo Joseph, chef du village de Godélilié (dans le canton Guébié) et président de la Chambre départementale des rois et chefs traditionnels de Gagnoa, déplorant le « désordre » constaté actuellement au sein de la chefferie traditionnelle en général et celle de Gagnoa en particulier, qui est selon lui, le fait de « l’irruption » du politique et des cadres, dans le choix des chefs, selon leurs intérêts du moment.
Pour sa part, Maurice Kakou Guikahué, député de Gnagbodougnoa, Sérihio, Dougroupalégnoa communes et sous-préfectures, et Gagnoa sous-préfecture, a rappelé les dispositions de la loi qui précisent que « est roi ou chef traditionnel, toute autorité traditionnelle reconnue par les administrés et par l’Administration ». Il a dit sa satisfaction qui réside dans la classification au sujet de cette loi sur les notions de Roi, chef de province, chef de canton et chef de village.
Le député Louis-André Dacoury-Tabley, de la commune de Gagnoa a préconisé des « retrouvailles en ateliers » afin de réfléchir sur l’harmonisation des us et coutumes, ainsi que des critères de choix des chefs dans le département de Gagnoa, a été chaleureusement accueilli.
Le préfet Sanogo qui a pris fonction à la faveur du dernier réaménagement préfectorale de 2017. Il était l'initiateur de cette rencontre dont l’ordre du jour a porté sur les arrêtés de nomination des chefs de canton, de tribu, et de province, rappelle-t-on.
dd/fmo