Un peu plus de deux ans après sa réhabilitation et sa remise officielle, le marché de Soukrougban, situé en plein centre-ville de Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou), attend encore ses premiers commerçants qui, pour des raisons ésotériques, ne sont pas prêts à s’y installer, a constaté l’AIP, mardi.
"On dit que celui qui va aller là-bas le premier va mourir. Donc, comme personne ne veut mourir, c’est à cause de ça on ne va pas là-bas", a confié dame Soumahoro Aminata, une vendeuse de vivriers au grand marché de Séguéla.
Le site d’environ deux hectares est constitué de deux grands hangars comprenant quatre boutiques, un grand bâtiment servant d’entrepôt et 10 magasins construits en dur.
Selon le premier adjoint au maire, Sindou Dosso, le marché, abandonné depuis belle lurette, a été remis à la disposition des commerçants en 2015, après des travaux de rénovation et des sacrifices tels que recommandés par les garants de la tradition. Mais, c’est toujours peine perdue.
"Il n’y a rien, mais les gens ne veulent pas partir là-bas", a déclaré le chef du village de Séguéla, Diomandé Megbéma, qui a ajouté que, pour donner l’exemple, les membres de sa famille vont bientôt être les premiers à occuper le site.
"Moi, j’ai demandé au directeur technique de la mairie, de me donner une place un peu plus grande. S’il fait ça aujourd’hui, demain je suis là-bas", a promis la femme du chef de village.
L’ancienne équipe municipale avait, elle aussi, été confrontée à cette situation, relève-t-on. En attendant ces hypothétiques occupants, le site a été loué pour un mois à des organisateurs de foires commerciales ambulantes.
kkp/kam
"On dit que celui qui va aller là-bas le premier va mourir. Donc, comme personne ne veut mourir, c’est à cause de ça on ne va pas là-bas", a confié dame Soumahoro Aminata, une vendeuse de vivriers au grand marché de Séguéla.
Le site d’environ deux hectares est constitué de deux grands hangars comprenant quatre boutiques, un grand bâtiment servant d’entrepôt et 10 magasins construits en dur.
Selon le premier adjoint au maire, Sindou Dosso, le marché, abandonné depuis belle lurette, a été remis à la disposition des commerçants en 2015, après des travaux de rénovation et des sacrifices tels que recommandés par les garants de la tradition. Mais, c’est toujours peine perdue.
"Il n’y a rien, mais les gens ne veulent pas partir là-bas", a déclaré le chef du village de Séguéla, Diomandé Megbéma, qui a ajouté que, pour donner l’exemple, les membres de sa famille vont bientôt être les premiers à occuper le site.
"Moi, j’ai demandé au directeur technique de la mairie, de me donner une place un peu plus grande. S’il fait ça aujourd’hui, demain je suis là-bas", a promis la femme du chef de village.
L’ancienne équipe municipale avait, elle aussi, été confrontée à cette situation, relève-t-on. En attendant ces hypothétiques occupants, le site a été loué pour un mois à des organisateurs de foires commerciales ambulantes.
kkp/kam