La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) abrite une conférence portant sur le "partage des données sur le crédit dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). La rencontre est organisée par l’institution bancaire en collaboration avec la Société Financière Internationale (SFI).
En l’absence du gouverneur de la BCEAO, Tiémoko Meyliet Koné, empêché, c’est le vice-gouverneur Jean-Baptiste Compaoré, qui a souhaité la bienvenue dans les locaux de la BCEAO aux experts et participants à la rencontre.
L’objectif de cette rencontre de Dakar est d’échanger sur les voies et moyens pouvant permettre une croissance réelle et inclusive des économies des États. La conférence "se situe en droite ligne des actions initiées par les Hautes autorités de l’Union pour améliorer le financement des économies des États membres en vue de favoriser une croissance économique plus rapide et plus inclusive", a dit Jean-Baptiste Compaoré dans son discours d’ouverture.
Afin de favoriser davantage le crédit, des réformes notables ont été effectuées, a soutenu le Vice-Gouverneur de la BCEAO. La mise sur pied des Bureaux d’information sur le crédit (BIC) en est une. Les BIC ont permis "de réduire les asymétries d’informations entre les prêteurs et les emprunteurs."
L’accès au crédit est un moyen efficace pour atteindre une amélioration rapide de la dynamique d’inclusion financière. C’est pourquoi le partage de données sur le crédit dans les États de l’UEMOA est devenu un enjeu capital.
Malgré les importants bonds obtenus et les résultats intéressants engrangés, la consultation du BIC et le volume des données fournies lors de chaque opération de crédit "demeurent encore en deçà des attentes". "C’est pourquoi la BCEAO, en partenariat avec la SFI, a décidé d’organiser la (…) conférence internationale en vue d’accroître les connaissances des acteurs concernés sur les enjeux et les apports de ce système dans l’exercice quotidien de leurs activités", justifie Jean-Baptiste Compaoré.
L’inclusion financière est au cœur des actions de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Elle fait référence "à un état où l’ensemble des individus de la population et les entreprises ont un accès à des services financiers de base fournis par les institutions financières formelles."
L’inclusion financière est un puissant moteur capable de soutenir une croissance importante et ainsi "lutter contre la pauvreté." Dans la zone UEMOA, la situation de l’inclusion financière connaît une progression constante. Le taux de bancarisation, au sens strict, de la population âgée de 15 ans, et plus, est passé de 7,8% en 2007 à 15,7% en 2016. Aussi, le taux de bancarisation, au sens large, incluant les systèmes financiers décentralisés, atteint 34,5% contre 16,6 en 2007.
Pour ses résultats, la contribution de la BCEAO à l’amélioration de la dynamique d’inclusion financière a été assez significative. Elle s’articule autour de "l’opérationnalisation du dispositif de soutien au financement des PME/PMI"; de "la diversification des produits et mécanismes de financement des économies" et "la réduction du coût des crédits".
MC
En l’absence du gouverneur de la BCEAO, Tiémoko Meyliet Koné, empêché, c’est le vice-gouverneur Jean-Baptiste Compaoré, qui a souhaité la bienvenue dans les locaux de la BCEAO aux experts et participants à la rencontre.
L’objectif de cette rencontre de Dakar est d’échanger sur les voies et moyens pouvant permettre une croissance réelle et inclusive des économies des États. La conférence "se situe en droite ligne des actions initiées par les Hautes autorités de l’Union pour améliorer le financement des économies des États membres en vue de favoriser une croissance économique plus rapide et plus inclusive", a dit Jean-Baptiste Compaoré dans son discours d’ouverture.
Afin de favoriser davantage le crédit, des réformes notables ont été effectuées, a soutenu le Vice-Gouverneur de la BCEAO. La mise sur pied des Bureaux d’information sur le crédit (BIC) en est une. Les BIC ont permis "de réduire les asymétries d’informations entre les prêteurs et les emprunteurs."
L’accès au crédit est un moyen efficace pour atteindre une amélioration rapide de la dynamique d’inclusion financière. C’est pourquoi le partage de données sur le crédit dans les États de l’UEMOA est devenu un enjeu capital.
Malgré les importants bonds obtenus et les résultats intéressants engrangés, la consultation du BIC et le volume des données fournies lors de chaque opération de crédit "demeurent encore en deçà des attentes". "C’est pourquoi la BCEAO, en partenariat avec la SFI, a décidé d’organiser la (…) conférence internationale en vue d’accroître les connaissances des acteurs concernés sur les enjeux et les apports de ce système dans l’exercice quotidien de leurs activités", justifie Jean-Baptiste Compaoré.
L’inclusion financière est au cœur des actions de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Elle fait référence "à un état où l’ensemble des individus de la population et les entreprises ont un accès à des services financiers de base fournis par les institutions financières formelles."
L’inclusion financière est un puissant moteur capable de soutenir une croissance importante et ainsi "lutter contre la pauvreté." Dans la zone UEMOA, la situation de l’inclusion financière connaît une progression constante. Le taux de bancarisation, au sens strict, de la population âgée de 15 ans, et plus, est passé de 7,8% en 2007 à 15,7% en 2016. Aussi, le taux de bancarisation, au sens large, incluant les systèmes financiers décentralisés, atteint 34,5% contre 16,6 en 2007.
Pour ses résultats, la contribution de la BCEAO à l’amélioration de la dynamique d’inclusion financière a été assez significative. Elle s’articule autour de "l’opérationnalisation du dispositif de soutien au financement des PME/PMI"; de "la diversification des produits et mécanismes de financement des économies" et "la réduction du coût des crédits".
MC