Tiébissou - Le directeur général de l’Institut national de formation professionnelle agricole (INFPA), Berthé Onagna a annoncé mercredi au cours d’un entretien téléphonique avec l’AIP, qu’il s’en remettait au ministre de l’Agriculture et du Développement durable, Sangafowa Mamadou Coulibaly, pour trouver une solution à la grève qui secoue son école depuis plus d’un mois.
«Nous avons eu plusieurs rencontres avec les élèves. Nous avons porté les préoccupations à la connaissance du ministre. Nous attendons tous sa décision», a indiqué le DG de l’INFPA.
En effet, depuis fin mai, les élèves de la première année du Brevet de techniciens agricole (BTA) et du Brevet de technicien supérieur agricole (BTSA) de l’INFPA de la promotion 2016-2017 observent une grève pour protester contre l’annulation de la filière ‘’Eaux et forêts’’. La grève touche les Ecoles régionales d’agriculture du Sud (ERA-Sud) de Bingerville, l’Ecole de spécialisation en pisciculture et pêche en eaux continentales (ESPPEC) de Tiébissou et le Centre d’application, de perfectionnement et de production (CAPP) en élevage de Kossou.
A l’ESPPEC de Tiébissou (Centre, région du Bélier), l’AIP a eu des échanges avec Yéo Baba, le secrétaire général de la promotion 2016- 2017 et Coulibaly Fonon, le délégué de ladite promotion sur l’actualité qui prévaut dans cet établissement.
Ces responsables de promotion ont expliqué que les élèves ont légalisé à la mairie à la rentrée une fiche sur laquelle était mentionnée quatre filières (agriculture, élevage, aquaculture et pêche, foresterie et environnement). Toutefois, ont-ils indiqué, six mois après la rentrée, l’Ecole qui n’avait pas de maquette de cours, n’a assuré aucun module sur la filière foresterie et environnement. Et pourtant, cette filière a été le choix de beaucoup d’entre eux, disent des élèves.
En lieu et place de cette filière, ont-ils ajouté, des cours ont été dispensés dans une filière intitulée ‘’agro-transformation’’ qu’ils disent ignorer et qui ne figurait pas sur la fiche d’engagement. «C’est le 30 avril que les responsables de la direction de l’INFPA nous ont signifié par une lettre d’information n°345 MINADER/INFPA/Direction que depuis 2012, la filière foresterie et environnement est suspendue », déplorent-ils.
Selon eux, cette note d’information est arrivée à la suite d’une rencontre qui a lieu, le 28 avril 2017 à Abidjan avec le DG de l’INFPA et des délégations des étudiants de Kossou, de Tiébissou et de Bingerville.
Ils expliquent que la formation coûte excessivement chère, précisant que pour le tronc commun de Tiébissou qui accueille 293 étudiants, les 98 boursiers ont payé à l’inscription chacun à la direction de l’INFPA à Abidjan, 110 000 FCFA et 33 000 FCFA à l’ESPPEC de Tiébissou.. Les 193 non-boursiers se sont acquittés chacun de 210 000 FCFA à Abidjan et 73 000 FCFA à l’ESPPEC de Tiébissou avant de se voir autoriser les cours.
Les élèves souhaitent de leur part que le ministre de l’Agriculture et du Développement rural statue sur le dossier afin de leur permettre de terminer leur année scolaire et entamer les pré-stages avant le début de la prochaine rentrée où ils seront orientés dans les filières de spécialisation.
L’INFPA prépare au Brevet de technicien agricole (BTA) et au Brevet de technicien supérieur agricole (BTSA). L’Institut regroupe 10 établissements dont la plus ancienne est l’école régionale d’agriculture de Bingerville (ERA Sud) créée en 1905.
myk/bsp/cmas
«Nous avons eu plusieurs rencontres avec les élèves. Nous avons porté les préoccupations à la connaissance du ministre. Nous attendons tous sa décision», a indiqué le DG de l’INFPA.
En effet, depuis fin mai, les élèves de la première année du Brevet de techniciens agricole (BTA) et du Brevet de technicien supérieur agricole (BTSA) de l’INFPA de la promotion 2016-2017 observent une grève pour protester contre l’annulation de la filière ‘’Eaux et forêts’’. La grève touche les Ecoles régionales d’agriculture du Sud (ERA-Sud) de Bingerville, l’Ecole de spécialisation en pisciculture et pêche en eaux continentales (ESPPEC) de Tiébissou et le Centre d’application, de perfectionnement et de production (CAPP) en élevage de Kossou.
A l’ESPPEC de Tiébissou (Centre, région du Bélier), l’AIP a eu des échanges avec Yéo Baba, le secrétaire général de la promotion 2016- 2017 et Coulibaly Fonon, le délégué de ladite promotion sur l’actualité qui prévaut dans cet établissement.
Ces responsables de promotion ont expliqué que les élèves ont légalisé à la mairie à la rentrée une fiche sur laquelle était mentionnée quatre filières (agriculture, élevage, aquaculture et pêche, foresterie et environnement). Toutefois, ont-ils indiqué, six mois après la rentrée, l’Ecole qui n’avait pas de maquette de cours, n’a assuré aucun module sur la filière foresterie et environnement. Et pourtant, cette filière a été le choix de beaucoup d’entre eux, disent des élèves.
En lieu et place de cette filière, ont-ils ajouté, des cours ont été dispensés dans une filière intitulée ‘’agro-transformation’’ qu’ils disent ignorer et qui ne figurait pas sur la fiche d’engagement. «C’est le 30 avril que les responsables de la direction de l’INFPA nous ont signifié par une lettre d’information n°345 MINADER/INFPA/Direction que depuis 2012, la filière foresterie et environnement est suspendue », déplorent-ils.
Selon eux, cette note d’information est arrivée à la suite d’une rencontre qui a lieu, le 28 avril 2017 à Abidjan avec le DG de l’INFPA et des délégations des étudiants de Kossou, de Tiébissou et de Bingerville.
Ils expliquent que la formation coûte excessivement chère, précisant que pour le tronc commun de Tiébissou qui accueille 293 étudiants, les 98 boursiers ont payé à l’inscription chacun à la direction de l’INFPA à Abidjan, 110 000 FCFA et 33 000 FCFA à l’ESPPEC de Tiébissou.. Les 193 non-boursiers se sont acquittés chacun de 210 000 FCFA à Abidjan et 73 000 FCFA à l’ESPPEC de Tiébissou avant de se voir autoriser les cours.
Les élèves souhaitent de leur part que le ministre de l’Agriculture et du Développement rural statue sur le dossier afin de leur permettre de terminer leur année scolaire et entamer les pré-stages avant le début de la prochaine rentrée où ils seront orientés dans les filières de spécialisation.
L’INFPA prépare au Brevet de technicien agricole (BTA) et au Brevet de technicien supérieur agricole (BTSA). L’Institut regroupe 10 établissements dont la plus ancienne est l’école régionale d’agriculture de Bingerville (ERA Sud) créée en 1905.
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