Bingerville - Le gouvernement ivoirien dit être « résolument engagé » dans la lutte contre la migration irrégulière touchant la jeunesse au regard des risques qu’encourent les migrants notamment, l’atteinte à leur intégrité physique et la perte en vies humaines.
« Face à l’afflux des migrants dans les pays européens, la Côte d’Ivoire n’est pas restée inerte refusant toute posture qui consisterait à incriminer l’Europe et à ne pas prendre les décisions qui s’imposent à temps. Tout au contraire, le gouvernement ivoirien a compris qu’il était de son devoir de prendre sa part de responsabilité dans la gestion d’un phénomène qui au fil des ans, prend de l’ampleur. Il nous apparu urgent de ne plus attendre et de nous engager résolument », a déclaré jeudi, à Abidjan, le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, lors du lancement d’une campagne d’information.
Selon Ally Coulibaly, cet engagement se traduit par des campagnes de proximité menées sur le terrain depuis quelques temps, auprès de la population avec à la clé, la diffusion d’un film documentaire « Route de l’enfer » qui dépeint le calvaire des migrants, réalisé par Patrick Fandio, journaliste reporter sur TF1 (France).
« L’Europe, contrairement à ce qu’ils croient, n’est pas l’eldorado. Ce voyage vers l’inconnu se termine généralement par des drames », a insisté M. Coulibaly. Il préconise, en plus des campagnes, « la lutte contre la pauvreté, la création d’emplois », entre autres, pour être plus efficaces contre ce fléau. Il a traduit sa gratitude à l’Organisation internationale de la migration (OIM) et à l’Allemagne qui accompagnent la Côte d’Ivoire dans ce combat.
En 2016, 180 000 migrants dont 12 000 en provenance de la Côte d’Ivoire, ont franchi Lampédouza pour arriver en Italie. Au cours de cette traversée, quatre mille ont perdu la vie. Et depuis le début de l’année 2017, plus de 60 000 migrants africains ont débarqué sur les côtes Libyennes.
« Nous n’avons pas le droit de fermer les yeux sur cette tragédie qui nous concerne au premier chef parce que notre pays se classerait parmi les gros fournisseurs de migrants », a-t-il déploré pour conclure.
Ce projet est financé par l’Allemagne à hauteur de 300 millions de FCFA sur trois ans à travers l’Organisation internationale de la migration (OIM).
sn/aaa/cmas
« Face à l’afflux des migrants dans les pays européens, la Côte d’Ivoire n’est pas restée inerte refusant toute posture qui consisterait à incriminer l’Europe et à ne pas prendre les décisions qui s’imposent à temps. Tout au contraire, le gouvernement ivoirien a compris qu’il était de son devoir de prendre sa part de responsabilité dans la gestion d’un phénomène qui au fil des ans, prend de l’ampleur. Il nous apparu urgent de ne plus attendre et de nous engager résolument », a déclaré jeudi, à Abidjan, le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, lors du lancement d’une campagne d’information.
Selon Ally Coulibaly, cet engagement se traduit par des campagnes de proximité menées sur le terrain depuis quelques temps, auprès de la population avec à la clé, la diffusion d’un film documentaire « Route de l’enfer » qui dépeint le calvaire des migrants, réalisé par Patrick Fandio, journaliste reporter sur TF1 (France).
« L’Europe, contrairement à ce qu’ils croient, n’est pas l’eldorado. Ce voyage vers l’inconnu se termine généralement par des drames », a insisté M. Coulibaly. Il préconise, en plus des campagnes, « la lutte contre la pauvreté, la création d’emplois », entre autres, pour être plus efficaces contre ce fléau. Il a traduit sa gratitude à l’Organisation internationale de la migration (OIM) et à l’Allemagne qui accompagnent la Côte d’Ivoire dans ce combat.
En 2016, 180 000 migrants dont 12 000 en provenance de la Côte d’Ivoire, ont franchi Lampédouza pour arriver en Italie. Au cours de cette traversée, quatre mille ont perdu la vie. Et depuis le début de l’année 2017, plus de 60 000 migrants africains ont débarqué sur les côtes Libyennes.
« Nous n’avons pas le droit de fermer les yeux sur cette tragédie qui nous concerne au premier chef parce que notre pays se classerait parmi les gros fournisseurs de migrants », a-t-il déploré pour conclure.
Ce projet est financé par l’Allemagne à hauteur de 300 millions de FCFA sur trois ans à travers l’Organisation internationale de la migration (OIM).
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