Les performances du bassin sédimentaire ivoirien ont été dévoilées par le ministre du Pétrole, de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, lors la 79ème édition de la Conférence européenne des ingénieurs en géoscience (EAGE) qui s’est tenue récemment à Paris. Devant les participants et les représentants des « majors » pétroliers, venus du monde entier, le ministre Thierry Tanoh a présenté les potentialités que regorge le bassin sédimentaire ivoirien : « Avec 4 blocs producteurs comprenant 8 gisements, le bassin sédimentaire ivoirien produit aujourd’hui environ 40. 000 barils jour de pétrole brut et 275 millions de pieds cubes jour de gaz naturel. La totalité du gaz naturel produit est utilisée pour la production électrique. La Côte d’Ivoire constitue ainsi un marché captif du gaz naturel, car les besoins actuels et à venir, pour satisfaire la demande en électricité nationale et à l’exportation et la demande des secteurs industriel et minier, sont de plus en plus importants ». Thierry Tanoh a ajouté que le gouvernement ivoirien a engagé, depuis quelques années, des actions fortes visant à mettre en valeur le potentiel pétrolier et gazier de la Côte d’Ivoire. « Des blocs pétroliers ont été réaménagés et sont proposés sur la base des travaux récents et participent de la volonté d’optimiser le potentiel pétrolier de chaque bloc dans un environnement de bonne gouvernance (…) Des actions fortes ont été posées dans le secteur pétrolier ivoirien. Il s’agit notamment de l’aménagement du Code Pétrolier de 1996 par l’ordonnance d’avril 2012, portant modification du Code Pétrolier de 1996 et la révision des Contrats de partage de production (CPP) pour les adapter aux nouvelles exigences du secteur ; de la forte promotion pétrolière, avec à la clé, 27 contrats de partage de production signés y compris dans l’offshore ultra profond ; de la réalisation de plusieurs campagnes sismiques et de 17 forages d’exploration avec près de 7 découvertes d’indices d’hydrocarbures dont certaines sont en cours d’évaluation ; et de l’amélioration de la gouvernance du secteur des hydrocarbures par un suivi effectif des obligations contractuelles des contrats », a expliqué le ministre Thierry Tanoh.
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