Ivoiriennes,
Ivoiriens,
Chers compatriotes,
Ce 17 juin 2017, le monde entier célèbrera la journée mondiale de la lutte contre la désertification, placée sous le thème: « Notre Terre, Notre Maison, Notre Futur ».
Cette célébration a lieu chaque année pour rappeler à tous l’importance d’une terre saine et productive pour la sécurité alimentaire, la création d’emplois locaux durables, la stabilité et la sécurité des communautés dans les zones touchées par la dégradation des terres.
La dégradation des terres, c’est la perte de certaines de ses fonctions, notamment la fonction nutritive. Il s’agit là, d’un phénomène insidieux et pernicieux qui, aujourd’hui constitue un véritable fléau mondial; et plus particulièrement pour les pays en voie de développement, surtout ceux de l’Afrique subsaharienne vivant des ressources tirées de la terre, notamment de l’agriculture.
La Côte d’Ivoire, notre pays, n’y échappe pas.
J’en veux pour preuve le déplacement de la boucle du cacao de la zone est, à la zone ouest du pays.
Chers compatriotes,
Ce thème nous interpelle tous !
Il pose en effet la problématique de la Gestion Durable des terres, en vue d’un monde meilleur, surtout pour les générations futures.
De manière générale, le développement de nos pays repose sur l’exploitation de la diversité des ressources terrestres (sols fertiles, eaux douces, mines, faune, flore, etc.), au prix hélas, très élevé, de la dégradation de plus de deux milliards d’hectares de terres productives.
Aujourd’hui, la superficie arable ne représente plus que deux tiers de la surface initialement disponible ; l’autre tiers étant devenu pratiquement inutilisable.
Mesdames et Messieurs,
Notre propension à dégrader de nouvelles terres plutôt que de restaurer et de réutiliser celles dont nous avons abusées compromet notre avenir ainsi que celui des générations futures, qui ne bénéficieront pas des mêmes ressources que nous.
En outre, les effets des changements climatiques accélèrent à l’évidence la destruction des ressources terrestres.
Les sécheresses, les inondations, les saisons pluvieuses et chaudes imprévisibles, dont l’intensité, la fréquence et l’ampleur se sont aggravées, appauvrissent les terres à un rythme encore jamais atteint.
Les droits que nous nous arrogeons sur ces ressources s’accompagnent d’une lourde obligation morale de les gérer intelligemment, à l’instar de nos maisons que nous entretenons chaque jour soigneusement.
Il importe de rappeler, que les impacts de la dégradation des sols sont essentiellement, l’amenuisement des forêts et la raréfaction du bois, la perte en biodiversité, l’aggravation du déficit hydrique, la baisse des rendements agricoles, la dégradation des conditions de vie et surtout l’aggravation de la précarité des populations rurales avec pour corollaire la migration vers des zones plus prospères.
Mesdames et Messieurs,
La Côte d’Ivoire, notre pays dont l’économie repose en majorité sur l’exploitation des ressources naturelles, connait une forte dégradation de ses sols dans plusieurs zones, sur toute l’étendue du territoire.
C’est pourquoi le Gouvernement, garant et soucieux du bien-être des populations, accorde une attention particulière à ce fléau.
Aussi, dans le cadre du Plan National de Développement, plusieurs actions ont-elles été initiées ou sont prévues.
Elles visent la restauration des terres dégradées, la prévention de la dégradation des sols, la production de vivriers en contre saison, la lutte contre les feux de brousse, etc.
Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre du plan national de lutte contre la dégradation des terres, le gouvernement, appuyé par des partenaires techniques et financiers, a entrepris des actions dans plusieurs zones du pays, par la mise en place de projets innovants en vue de donner aux populations de nouvelles sources de revenus, et d’inverser la tendance à la migration des populations, source de conflits.
C’est donc l’occasion d’adresser, au nom du Gouvernement, nos sincères remerciements à tous nos partenaires, notamment : La Convention des Nations Unies pour la Lutte contre la Désertification, le Mécanisme Mondial, le FEM, ONU Environnement, La FAO, le PNUD, TerrAfrica, la Banque Mondiale et l’UICN.
Chers compatriotes,
Le thème retenu cette année, « Notre Terre, Notre Maison, Notre Futur », est un appel à une prise de conscience de l’importance de la terre, de notre rôle dans la dégradation de nos sols mais aussi dans sa préservation et sa restauration.
C’est pourquoi, le Gouvernement est fortement engagé dans des politiques publiques, dans la définition de cadre législatifs et règlementaires, permettant aux populations d’organiser la gestion de leurs ressources naturelles.
Car ces avancées dépendent aussi et surtout du changement de comportement de nos compatriotes.
C’est ensemble, que nous devons agir maintenant, avec détermination pour prévenir, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres.
J’en appelle donc, au nom du Président de la République et du Gouvernement, à la mobilisation de tous : Secteurs public et privé, populations (
Ivoiriens,
Chers compatriotes,
Ce 17 juin 2017, le monde entier célèbrera la journée mondiale de la lutte contre la désertification, placée sous le thème: « Notre Terre, Notre Maison, Notre Futur ».
Cette célébration a lieu chaque année pour rappeler à tous l’importance d’une terre saine et productive pour la sécurité alimentaire, la création d’emplois locaux durables, la stabilité et la sécurité des communautés dans les zones touchées par la dégradation des terres.
La dégradation des terres, c’est la perte de certaines de ses fonctions, notamment la fonction nutritive. Il s’agit là, d’un phénomène insidieux et pernicieux qui, aujourd’hui constitue un véritable fléau mondial; et plus particulièrement pour les pays en voie de développement, surtout ceux de l’Afrique subsaharienne vivant des ressources tirées de la terre, notamment de l’agriculture.
La Côte d’Ivoire, notre pays, n’y échappe pas.
J’en veux pour preuve le déplacement de la boucle du cacao de la zone est, à la zone ouest du pays.
Chers compatriotes,
Ce thème nous interpelle tous !
Il pose en effet la problématique de la Gestion Durable des terres, en vue d’un monde meilleur, surtout pour les générations futures.
De manière générale, le développement de nos pays repose sur l’exploitation de la diversité des ressources terrestres (sols fertiles, eaux douces, mines, faune, flore, etc.), au prix hélas, très élevé, de la dégradation de plus de deux milliards d’hectares de terres productives.
Aujourd’hui, la superficie arable ne représente plus que deux tiers de la surface initialement disponible ; l’autre tiers étant devenu pratiquement inutilisable.
Mesdames et Messieurs,
Notre propension à dégrader de nouvelles terres plutôt que de restaurer et de réutiliser celles dont nous avons abusées compromet notre avenir ainsi que celui des générations futures, qui ne bénéficieront pas des mêmes ressources que nous.
En outre, les effets des changements climatiques accélèrent à l’évidence la destruction des ressources terrestres.
Les sécheresses, les inondations, les saisons pluvieuses et chaudes imprévisibles, dont l’intensité, la fréquence et l’ampleur se sont aggravées, appauvrissent les terres à un rythme encore jamais atteint.
Les droits que nous nous arrogeons sur ces ressources s’accompagnent d’une lourde obligation morale de les gérer intelligemment, à l’instar de nos maisons que nous entretenons chaque jour soigneusement.
Il importe de rappeler, que les impacts de la dégradation des sols sont essentiellement, l’amenuisement des forêts et la raréfaction du bois, la perte en biodiversité, l’aggravation du déficit hydrique, la baisse des rendements agricoles, la dégradation des conditions de vie et surtout l’aggravation de la précarité des populations rurales avec pour corollaire la migration vers des zones plus prospères.
Mesdames et Messieurs,
La Côte d’Ivoire, notre pays dont l’économie repose en majorité sur l’exploitation des ressources naturelles, connait une forte dégradation de ses sols dans plusieurs zones, sur toute l’étendue du territoire.
C’est pourquoi le Gouvernement, garant et soucieux du bien-être des populations, accorde une attention particulière à ce fléau.
Aussi, dans le cadre du Plan National de Développement, plusieurs actions ont-elles été initiées ou sont prévues.
Elles visent la restauration des terres dégradées, la prévention de la dégradation des sols, la production de vivriers en contre saison, la lutte contre les feux de brousse, etc.
Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre du plan national de lutte contre la dégradation des terres, le gouvernement, appuyé par des partenaires techniques et financiers, a entrepris des actions dans plusieurs zones du pays, par la mise en place de projets innovants en vue de donner aux populations de nouvelles sources de revenus, et d’inverser la tendance à la migration des populations, source de conflits.
C’est donc l’occasion d’adresser, au nom du Gouvernement, nos sincères remerciements à tous nos partenaires, notamment : La Convention des Nations Unies pour la Lutte contre la Désertification, le Mécanisme Mondial, le FEM, ONU Environnement, La FAO, le PNUD, TerrAfrica, la Banque Mondiale et l’UICN.
Chers compatriotes,
Le thème retenu cette année, « Notre Terre, Notre Maison, Notre Futur », est un appel à une prise de conscience de l’importance de la terre, de notre rôle dans la dégradation de nos sols mais aussi dans sa préservation et sa restauration.
C’est pourquoi, le Gouvernement est fortement engagé dans des politiques publiques, dans la définition de cadre législatifs et règlementaires, permettant aux populations d’organiser la gestion de leurs ressources naturelles.
Car ces avancées dépendent aussi et surtout du changement de comportement de nos compatriotes.
C’est ensemble, que nous devons agir maintenant, avec détermination pour prévenir, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres.
J’en appelle donc, au nom du Président de la République et du Gouvernement, à la mobilisation de tous : Secteurs public et privé, populations (