C’est la première fois qu’une telle étude est entreprise en Afrique de l’Ouest pour évaluer l’efficacité du dispositif de formation des apprenants du système de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.
Pour cadrer avec les indicateurs de performance et mettre sur le marché des jeunes compétents capables de répondre aux aspirations de l’émergence, le Secrétariat d’Etat chargé de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a entrepris, avec l’appui de l’Union européenne, une étude afin de jauger l’efficacité externe du dispositif de formation. La présentation des résultats de cette étude réalisée par la Direction de l’apprentissage et de l’insertion professionnelle (DAIP) a eu lieu en fin de semaine dernière, au Lycée technique d’Abidjan.
Cette enquête s’est déroulée du 22 février au 11 avril 2017 auprès de 9906 diplômés de l’année 2016 issus de 59 établissements publics de formation professionnelle.
A en croire Kossonou Atta Koffi Noël, Directeur de la DAIP, l’enquête a révélé que sur les 9906 diplômés, 922 sont en situation de travail huit mois après l’obtention de leur diplôme, soit un taux d’insertion de 14,43%. Dans cet effectif, 5 467, soit 85,57% des diplômés sont sans emploi.
Dans le lot de ceux qui ont eu un emploi, 450 sont dans le privé, 41 dans la Fonction publique et 90 diplômés se sont insérés par voie d’auto emploi. Toujours parmi ceux qui sont insérés, il faut préciser que 341 sont en stage au sein d’une entreprise.
Ce qu’il convient de retenir, c’est que les diplômés qui sont facilement insérés dans la vie active sont les titulaires du BT et ceux du CAP. Cette enquête a également révélé que les secteurs d’activité qui emploient le plus de diplômés à l’Enseignement technique et à la formation professionnelle sont les secteurs industriels et tertiaires.
Au regard des résultats de cette études, Monsieur Charles Raudot de CHATENAY, chef de section économie, gouvernance et secteurs clés sociaux de la délégation de l’Union européenne a félicité le Secrétariat d’Etat pour cette étude qui est un puissant outil de suivi et d’évaluation de la Formation professionnelle en Côte d’Ivoire.
« Cette étude est une capacité à se remettre en question et s’auto-évaluer. Ce n’est pas une chose évidente, mais vous l’avez réussie. L’Union européenne soutient la Formation professionnelle pour la jeunesse depuis plusieurs années. La mise en place d’un processus de suivi de la qualité de la formation est très importante. Au regard des résultats obtenus, il y a des choses à faire évoluer. La seconde chose la plus importante, c’est d’améliorer ce taux d’insertion qui est de 14%. Je sais qu’il existe des équipes qualifiées avec une réelle volonté d’améliorer ce taux et je suis sûr qu’il pourra être amélioré pour continuer d’apporter notre soutien les prochaines années. Merci donc au Secrétariat d’Etat et félicitations pour ce travail », a indiqué le représentant de l’UE.
Pour sa part, le Secrétaire d’Etat Mamadou TOURE a indiqué que des réformes seront entreprises dès la rentrée prochaine pour renverser progressivement la tendance. « A partir de cette étude qui va se poursuivre tous les ans, nous pourrons réellement mesurer, année après année, la performance de notre dispositif à travers le taux d’insertion de nos jeunes.
Dès la rentrée prochaine, une série de réformes seront engagées en accord avec Madame la Ministre de l’Education nationale. Les premières mesures visant à corriger les imperfections que nous avons constatées le seront dès le mois de septembre 2017 », a indiqué le Secrétaire d’Etat Mamadou TOURE.
Pour cadrer avec les indicateurs de performance et mettre sur le marché des jeunes compétents capables de répondre aux aspirations de l’émergence, le Secrétariat d’Etat chargé de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a entrepris, avec l’appui de l’Union européenne, une étude afin de jauger l’efficacité externe du dispositif de formation. La présentation des résultats de cette étude réalisée par la Direction de l’apprentissage et de l’insertion professionnelle (DAIP) a eu lieu en fin de semaine dernière, au Lycée technique d’Abidjan.
Cette enquête s’est déroulée du 22 février au 11 avril 2017 auprès de 9906 diplômés de l’année 2016 issus de 59 établissements publics de formation professionnelle.
A en croire Kossonou Atta Koffi Noël, Directeur de la DAIP, l’enquête a révélé que sur les 9906 diplômés, 922 sont en situation de travail huit mois après l’obtention de leur diplôme, soit un taux d’insertion de 14,43%. Dans cet effectif, 5 467, soit 85,57% des diplômés sont sans emploi.
Dans le lot de ceux qui ont eu un emploi, 450 sont dans le privé, 41 dans la Fonction publique et 90 diplômés se sont insérés par voie d’auto emploi. Toujours parmi ceux qui sont insérés, il faut préciser que 341 sont en stage au sein d’une entreprise.
Ce qu’il convient de retenir, c’est que les diplômés qui sont facilement insérés dans la vie active sont les titulaires du BT et ceux du CAP. Cette enquête a également révélé que les secteurs d’activité qui emploient le plus de diplômés à l’Enseignement technique et à la formation professionnelle sont les secteurs industriels et tertiaires.
Au regard des résultats de cette études, Monsieur Charles Raudot de CHATENAY, chef de section économie, gouvernance et secteurs clés sociaux de la délégation de l’Union européenne a félicité le Secrétariat d’Etat pour cette étude qui est un puissant outil de suivi et d’évaluation de la Formation professionnelle en Côte d’Ivoire.
« Cette étude est une capacité à se remettre en question et s’auto-évaluer. Ce n’est pas une chose évidente, mais vous l’avez réussie. L’Union européenne soutient la Formation professionnelle pour la jeunesse depuis plusieurs années. La mise en place d’un processus de suivi de la qualité de la formation est très importante. Au regard des résultats obtenus, il y a des choses à faire évoluer. La seconde chose la plus importante, c’est d’améliorer ce taux d’insertion qui est de 14%. Je sais qu’il existe des équipes qualifiées avec une réelle volonté d’améliorer ce taux et je suis sûr qu’il pourra être amélioré pour continuer d’apporter notre soutien les prochaines années. Merci donc au Secrétariat d’Etat et félicitations pour ce travail », a indiqué le représentant de l’UE.
Pour sa part, le Secrétaire d’Etat Mamadou TOURE a indiqué que des réformes seront entreprises dès la rentrée prochaine pour renverser progressivement la tendance. « A partir de cette étude qui va se poursuivre tous les ans, nous pourrons réellement mesurer, année après année, la performance de notre dispositif à travers le taux d’insertion de nos jeunes.
Dès la rentrée prochaine, une série de réformes seront engagées en accord avec Madame la Ministre de l’Education nationale. Les premières mesures visant à corriger les imperfections que nous avons constatées le seront dès le mois de septembre 2017 », a indiqué le Secrétaire d’Etat Mamadou TOURE.