L’émergence de plusieurs quartiers de Gagnoa est à situer dans un futur très lointain. Le quartier Libreville, par exemple, abrite la résidence du président de la République, le conseil régional du Goh, la direction régionale des mines et de l’énergie, le lycée moderne 3, une célèbre compagnie de transport et des complexes hôteliers. Malgré ces potentialités, ce quartier est difficile d’accès. La voie d’entrée est impraticable depuis belle lurette. Les conducteurs de taxi qui défient les nids de poules exigent à leurs clients de payer le prix de 4 places avant de s’y rendre. Les chefs de villages, eux, parcourt, souvent, le chemin à pied pour aller participer aux réunions convoquées par le président du conseil régional du Goh. Le corps enseignant du lycée moderne 3 et ses élèves se déplacent, également, à pied. Les riverains pour contourner la difficulté des taxis qui gonflent les tarifs, après leurs emplettes au centre des affaires, sollicitent la force des gamins pour porter leurs bagages. Et c’est avec peine que les femmes enceintes et les malades sont sortis de ce quartier qui n’a pas de centre de santé.
Le camp fonctionnaire, lui aussi, fait partie des quartiers huppés de la ville. Le maire, le président du conseil régional, des anciens ministres, des directeurs de banque, un juge et un greffier du tribunal de première instance y habite. Mais, comme Libreville, sa voie d’accès est impraticable. Les taxis refusent de s’y aventurer. Les personnes handicapées, comme les personnes valides, sont descendus au carrefour Allocodrome, non loin du Centre d’information et d’orientation (Cio), et contraints de marcher pour se rendre à leurs bureaux de la direction régionale des affaires sociales. Pareil au quartier Garahio où pour mettre les pieds à la Pmi, il faut accepter d’affronter la voie envahie par des creux, des pierres. Ce n’est qu’aux heures perdues que les conducteurs de taxi acceptent d’y déposer leurs clients. Les lycées 1 et 2 ne sont pas non plus une destination prisée par les automobilistes à cause des nids de poules qui se sont imposés au bitume reliant le Nouveau Quartier à Affridougou. Pour s’y rendre, ces derniers sont obligés de faire des détours en passant par l’hôpital général.
La population, dans son ensemble attend la réalisation des promesses de campagne des responsables des collectivités locales qui avaient prédit de leur offrir du bonheur.
Le camp fonctionnaire, lui aussi, fait partie des quartiers huppés de la ville. Le maire, le président du conseil régional, des anciens ministres, des directeurs de banque, un juge et un greffier du tribunal de première instance y habite. Mais, comme Libreville, sa voie d’accès est impraticable. Les taxis refusent de s’y aventurer. Les personnes handicapées, comme les personnes valides, sont descendus au carrefour Allocodrome, non loin du Centre d’information et d’orientation (Cio), et contraints de marcher pour se rendre à leurs bureaux de la direction régionale des affaires sociales. Pareil au quartier Garahio où pour mettre les pieds à la Pmi, il faut accepter d’affronter la voie envahie par des creux, des pierres. Ce n’est qu’aux heures perdues que les conducteurs de taxi acceptent d’y déposer leurs clients. Les lycées 1 et 2 ne sont pas non plus une destination prisée par les automobilistes à cause des nids de poules qui se sont imposés au bitume reliant le Nouveau Quartier à Affridougou. Pour s’y rendre, ces derniers sont obligés de faire des détours en passant par l’hôpital général.
La population, dans son ensemble attend la réalisation des promesses de campagne des responsables des collectivités locales qui avaient prédit de leur offrir du bonheur.