Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a souligné, mardi, lors de la remise du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix, à Paris, que ‘’la place des jeunes est en Afrique et non sur les chemins de la Méditerranée’’ qualifiée de ‘’cimetière’’.
Selon le président ivoirien, le flux migratoire ‘’non régulé’’ doit interpeller tout le monde. Car, estime-t-il, ‘’la place des jeunes est en Afrique et non sur les chemins de la Méditerranée, ce cimetière’’, soulignant que ‘’les pays d’accueil doivent mettre en place une stratégie de dignité humaine’’.
Pour M. Ouattara, il n’existe de ‘’cause juste’’ que ‘’la vie humaine’’. ‘’Partout où la vie ou la dignité humaine est en péril, il doit se trouver des hommes et femmes pour sauver ces personnes en situation de détresse’’, a plaidé le chef de l’Etat ivoirien.
C’est pourquoi, les lauréats du Prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix 2017, Mme Giuseppina Nicolini, maire de la ville de Lampedusa en Italie et l’ONG SOS Méditerranée (France), constituent, à ses yeux, ‘’deux symboles d’engagement fidèles à l’esprit et à la vision de Félix Houphouët-Boigny’’.
‘’ Votre engagement et votre implication dans la gestion des crises migratoires font de vous des pionniers de l’œuvre de Félix Houphouët-Boigny’’ a dit Alassane Ouattara à l’endroit des lauréats ajoutant que ‘’les ONG ont un rôle à jouer avec conscience et responsabilité pour sauver des vies comme SOS Méditerranée qui a sauvé plus de 13.000 vies humaines’’.
Avant lui, Henri Konan Bédié, ancien président ivoirien (1993-1999) et protecteur du Prix, Abdou Diouf, ex-président sénégalais (1981-2000) et parrain du Prix, Jean Michaëlle, Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont, tour à tour, salué le ‘’courage et la détermination’’ des lauréats à sauver ‘’des femmes et des enfants qui tentent de regagner l’Europe au prix de leurs vies’’.
Mme Michaëlle a dénoncé qu’une telle ‘’tragédie’’ soit ‘’traitée depuis des années comme un fait divers’’, déplorant que ‘’l’espace francophone soit le plus touché par le phénomène parce qu’il inclut à la fois les pays de départ, de transit et de destination’’.
Pour Abdou Diouf, tous les responsables politiques doivent s’impliquer pour juguler ce phénomène par des stratégies ‘’globales’’ afin qu’il n’y ait ‘’jamais plus ça’’. Quant à M. Bédié, il a indiqué que par leurs actions, les lauréats ‘’ nous ont réconcilié avec l’humanité’’.
Le Jury international du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, présidé par l’ancien chef de l’Etat mozambicain Joaquim Chissano a décerné le Prix 2017 à Mme Giuseppina Nicolini, maire de la ville de Lampedusa (Italie), ainsi qu’à l’ONG SOS Méditerranée (France) pour leurs efforts déployés en vue de sauver la vie des réfugiés et des migrants et de les accueillir avec dignité.
Le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix, du nom du premier président de la République de Côte d’Ivoire attribué chaque année, comprend un chèque de 122 000 euros (environ 80 millions de FCFA) à répartir au besoin entre les récipiendaires, une médaille d’or et un diplôme. Il est décerné par un jury international composé de onze personnalités originaires des cinq continents.
HS/ls/APA
Selon le président ivoirien, le flux migratoire ‘’non régulé’’ doit interpeller tout le monde. Car, estime-t-il, ‘’la place des jeunes est en Afrique et non sur les chemins de la Méditerranée, ce cimetière’’, soulignant que ‘’les pays d’accueil doivent mettre en place une stratégie de dignité humaine’’.
Pour M. Ouattara, il n’existe de ‘’cause juste’’ que ‘’la vie humaine’’. ‘’Partout où la vie ou la dignité humaine est en péril, il doit se trouver des hommes et femmes pour sauver ces personnes en situation de détresse’’, a plaidé le chef de l’Etat ivoirien.
C’est pourquoi, les lauréats du Prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix 2017, Mme Giuseppina Nicolini, maire de la ville de Lampedusa en Italie et l’ONG SOS Méditerranée (France), constituent, à ses yeux, ‘’deux symboles d’engagement fidèles à l’esprit et à la vision de Félix Houphouët-Boigny’’.
‘’ Votre engagement et votre implication dans la gestion des crises migratoires font de vous des pionniers de l’œuvre de Félix Houphouët-Boigny’’ a dit Alassane Ouattara à l’endroit des lauréats ajoutant que ‘’les ONG ont un rôle à jouer avec conscience et responsabilité pour sauver des vies comme SOS Méditerranée qui a sauvé plus de 13.000 vies humaines’’.
Avant lui, Henri Konan Bédié, ancien président ivoirien (1993-1999) et protecteur du Prix, Abdou Diouf, ex-président sénégalais (1981-2000) et parrain du Prix, Jean Michaëlle, Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont, tour à tour, salué le ‘’courage et la détermination’’ des lauréats à sauver ‘’des femmes et des enfants qui tentent de regagner l’Europe au prix de leurs vies’’.
Mme Michaëlle a dénoncé qu’une telle ‘’tragédie’’ soit ‘’traitée depuis des années comme un fait divers’’, déplorant que ‘’l’espace francophone soit le plus touché par le phénomène parce qu’il inclut à la fois les pays de départ, de transit et de destination’’.
Pour Abdou Diouf, tous les responsables politiques doivent s’impliquer pour juguler ce phénomène par des stratégies ‘’globales’’ afin qu’il n’y ait ‘’jamais plus ça’’. Quant à M. Bédié, il a indiqué que par leurs actions, les lauréats ‘’ nous ont réconcilié avec l’humanité’’.
Le Jury international du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, présidé par l’ancien chef de l’Etat mozambicain Joaquim Chissano a décerné le Prix 2017 à Mme Giuseppina Nicolini, maire de la ville de Lampedusa (Italie), ainsi qu’à l’ONG SOS Méditerranée (France) pour leurs efforts déployés en vue de sauver la vie des réfugiés et des migrants et de les accueillir avec dignité.
Le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix, du nom du premier président de la République de Côte d’Ivoire attribué chaque année, comprend un chèque de 122 000 euros (environ 80 millions de FCFA) à répartir au besoin entre les récipiendaires, une médaille d’or et un diplôme. Il est décerné par un jury international composé de onze personnalités originaires des cinq continents.
HS/ls/APA