La célébration de l’Aïd-El-Fitr, à la grande mosquée de la paix de Yamoussoukro, dimanche, a été une occasion pour l’imam central El Hadj Saïd Sylla de se prononcer sur le phénomène des enfants «microbes» qui sévit dans divers quartiers d’Abidjan et des villes de l’intérieur du pays.
«Il y a trop de dérives dans notre société. La situation ne s’améliore pas. Nous avons connu le phénomène des «enfants de la rue». Aujourd’hui, on parle de «microbes» ou «enfants en conflit avec la loi». Qui donc éduque nos enfants ? Votre responsabilité est grande dans ce qui arrive aujourd’hui à nos enfants. Vous avez démissionné en ce qui concerne l’éducation de vos progénitures. Mais sachez-le, le Seigneur Allah vous demandera des comptes par rapport aux enfants qu’Il vous a confiés. De voir des adolescents, de 10 à 18 ans, qui passent leur temps à agresser, à terroriser les honnêtes citoyens dans les quartiers n’est pas un honneur pour les parents», a regretté l’imam. Il a également relevé que les efforts du gouvernement pour resocialiser ces adolescents ne pourront donner des résultats probants que si les parents s’impliquent réellement.
L’imam central a, en outre, recommandé le dialogue comme moyen de règlement des problèmes. «Le président Houphouët-Boigny, père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne et modèle, a toujours prôné la paix et le dialogue aux Ivoiriens. C’est pourquoi, toute mésentente, tout problème entre Ivoiriens devrait pouvoir se régler autour d’une table par le dialogue. Les récents mouvements d’humeur des soldats ont fortement perturbé la quiétude des populations et paralysé les activités économiques. Ce sont des scènes qui nous rappellent de mauvais souvenirs et que nous n’avons plus envie de revivre», a dénoncé l’homme de Dieu.
Ouattara Abdul-Mohamed
«Il y a trop de dérives dans notre société. La situation ne s’améliore pas. Nous avons connu le phénomène des «enfants de la rue». Aujourd’hui, on parle de «microbes» ou «enfants en conflit avec la loi». Qui donc éduque nos enfants ? Votre responsabilité est grande dans ce qui arrive aujourd’hui à nos enfants. Vous avez démissionné en ce qui concerne l’éducation de vos progénitures. Mais sachez-le, le Seigneur Allah vous demandera des comptes par rapport aux enfants qu’Il vous a confiés. De voir des adolescents, de 10 à 18 ans, qui passent leur temps à agresser, à terroriser les honnêtes citoyens dans les quartiers n’est pas un honneur pour les parents», a regretté l’imam. Il a également relevé que les efforts du gouvernement pour resocialiser ces adolescents ne pourront donner des résultats probants que si les parents s’impliquent réellement.
L’imam central a, en outre, recommandé le dialogue comme moyen de règlement des problèmes. «Le président Houphouët-Boigny, père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne et modèle, a toujours prôné la paix et le dialogue aux Ivoiriens. C’est pourquoi, toute mésentente, tout problème entre Ivoiriens devrait pouvoir se régler autour d’une table par le dialogue. Les récents mouvements d’humeur des soldats ont fortement perturbé la quiétude des populations et paralysé les activités économiques. Ce sont des scènes qui nous rappellent de mauvais souvenirs et que nous n’avons plus envie de revivre», a dénoncé l’homme de Dieu.
Ouattara Abdul-Mohamed