Comment permettre aux agriculteurs les plus démunis d’avoir accès à un matériel de plantation de manioc sans maladie qui améliore la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne, une zone où le manioc est consommé par plus de 80% des populations ? Cette grande problématique est à l’origine de la création, en 2014, avec un financement de la fondation Bill Gates et du Department For International Development(DFID), du Programme Ouest Africain d’Epidémiologie Virale pour la Sécurité Alimentaire(WAVE).
A quelques mois de la fin de la phase 1(octobre 2017) dudit programme, une délégation béninoise conduite par le Ministre Gaston COSSI, Conseiller spécial du Président de la République du Bénin en charge de l’Agriculture a échangé avec Madame le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Prof. Bakayoko-Ly Ramata et des responsables du programme WAVE.
A cette occasion, le docteur PITA Justin, Directeur exécutif du programme WAVE a expliqué que WAVE est exécuté dans 6 pays de l’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Ghana, Benin, Togo, Nigeria, Burkina Faso), deux pays d’Afrique Centrale (Cameroun et la République Démocratique du Congo), aux Etats-Unis d’Amérique et au Royaume uni. « WAVE a pour objectif principal d’augmenter de façon durable la production des plantes à racines et tubercules en Afrique », a-t-il précisé.
« Les maladies du manioc constituent en Afrique de l’Ouest la première contrainte de production du manioc car pouvant entraîner 40 à 70% de perte de rendement et 90 voire 100% en Afrique de l’est et du centre. Toute chose qui compromet la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre. Pour ces raisons, le programme WAVE travaille à surveiller et à anticiper l’émergence, l’évolution et la propagation de ces virus dans une approche régionale », a-t-il dit, faisant l’état des lieux.
Profitant de la rencontre, le Dr. PITA a annoncé le démarrage de la phase 2 de WAVE en 2018, vu que la phase 1 a été un succès et la mise en place d’un programme panafricain de production durable des plantes à racines et à tubercules(PAVE) dont la phase pilote va concerner la côte d’ivoire et le Bénin et qui demande une plus grande participation des gouvernements.
Le chef de la délégation béninoise, après avoir salué le leadership scientifique de Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a appelé les gouvernements africains à être des partenaires essentiels de la mise à l’échelle de la lutte contre la menace la plus urgente de virus de manioc et les menaces persistantes d’autres maladies des plantes à racines et tubercules.
Quand à Madame le Ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, prof. Bakayoko-Ly Ramata, celle-ci n’a pas manqué de rappeler les acquis du programme WAVE. Notamment, les laboratoires de Biotechnologies et de Biologie Moléculaire de dernière génération et la mise en place de semences saines, ainsi que la sensibilisation des agriculteurs sur les symptômes des maladies virales du manioc.
« Le financement d’un programme panafricain de production durable des plantes à racines et à tubercules(PAVE) permettra la préparation de mesures d’urgence, la structuration et le soutien du système de quarantaine, la structuration et le soutien du système semencier, le soutien des programmes d’amélioration variétale, l’amélioration des pratiques culturales, l’appui au service national de vulgarisation pour un meilleur encadrement des agriculteurs », a-t-elle laissé entendre.
La Ministre a fait remarquer que le programme WAVE s’inscrit parfaitement dans la vision du Président de la République qui vise entre autres à mettre en œuvre une politique agricole innovante et capable d’assurer la sécurité alimentaire à nos populations.Elle a conclu en lançant un appel à tous les pays concernés à s’engager pour l’obtention de ce financement innovant(PAVE) dont la mise en œuvre permettra d’intensifier la lutte contre les virus des plantes à tubercules et de créer des variétés améliorées desdites plantes. Une condition pour que les africains continuent de consommer « l’attiéké », le « gari » et autres produits dérivés du manioc.
La délégation béninoise comprenait outre le chef de délégation, les professeurs Brice Sinsin, Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, Corneille Ahanhanzo, Coordonnateur WAVE-Bénin. Quand à Madame le Ministre, elle était entourée de son Directeur de Cabinet Adjoint, de ses conseillers techniques, de l’Inspecteur Général, du Directeur général de la Qualité et des Evaluations, du Directeur des Ressources Humaines, du Vice-président de l’Université Félix Houphouët-Boigny chargé de la recherche.
Une photo de famille et un cocktail ont mis fin à cette importante activité.
Atapointe
A quelques mois de la fin de la phase 1(octobre 2017) dudit programme, une délégation béninoise conduite par le Ministre Gaston COSSI, Conseiller spécial du Président de la République du Bénin en charge de l’Agriculture a échangé avec Madame le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Prof. Bakayoko-Ly Ramata et des responsables du programme WAVE.
A cette occasion, le docteur PITA Justin, Directeur exécutif du programme WAVE a expliqué que WAVE est exécuté dans 6 pays de l’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Ghana, Benin, Togo, Nigeria, Burkina Faso), deux pays d’Afrique Centrale (Cameroun et la République Démocratique du Congo), aux Etats-Unis d’Amérique et au Royaume uni. « WAVE a pour objectif principal d’augmenter de façon durable la production des plantes à racines et tubercules en Afrique », a-t-il précisé.
« Les maladies du manioc constituent en Afrique de l’Ouest la première contrainte de production du manioc car pouvant entraîner 40 à 70% de perte de rendement et 90 voire 100% en Afrique de l’est et du centre. Toute chose qui compromet la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre. Pour ces raisons, le programme WAVE travaille à surveiller et à anticiper l’émergence, l’évolution et la propagation de ces virus dans une approche régionale », a-t-il dit, faisant l’état des lieux.
Profitant de la rencontre, le Dr. PITA a annoncé le démarrage de la phase 2 de WAVE en 2018, vu que la phase 1 a été un succès et la mise en place d’un programme panafricain de production durable des plantes à racines et à tubercules(PAVE) dont la phase pilote va concerner la côte d’ivoire et le Bénin et qui demande une plus grande participation des gouvernements.
Le chef de la délégation béninoise, après avoir salué le leadership scientifique de Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a appelé les gouvernements africains à être des partenaires essentiels de la mise à l’échelle de la lutte contre la menace la plus urgente de virus de manioc et les menaces persistantes d’autres maladies des plantes à racines et tubercules.
Quand à Madame le Ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, prof. Bakayoko-Ly Ramata, celle-ci n’a pas manqué de rappeler les acquis du programme WAVE. Notamment, les laboratoires de Biotechnologies et de Biologie Moléculaire de dernière génération et la mise en place de semences saines, ainsi que la sensibilisation des agriculteurs sur les symptômes des maladies virales du manioc.
« Le financement d’un programme panafricain de production durable des plantes à racines et à tubercules(PAVE) permettra la préparation de mesures d’urgence, la structuration et le soutien du système de quarantaine, la structuration et le soutien du système semencier, le soutien des programmes d’amélioration variétale, l’amélioration des pratiques culturales, l’appui au service national de vulgarisation pour un meilleur encadrement des agriculteurs », a-t-elle laissé entendre.
La Ministre a fait remarquer que le programme WAVE s’inscrit parfaitement dans la vision du Président de la République qui vise entre autres à mettre en œuvre une politique agricole innovante et capable d’assurer la sécurité alimentaire à nos populations.Elle a conclu en lançant un appel à tous les pays concernés à s’engager pour l’obtention de ce financement innovant(PAVE) dont la mise en œuvre permettra d’intensifier la lutte contre les virus des plantes à tubercules et de créer des variétés améliorées desdites plantes. Une condition pour que les africains continuent de consommer « l’attiéké », le « gari » et autres produits dérivés du manioc.
La délégation béninoise comprenait outre le chef de délégation, les professeurs Brice Sinsin, Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, Corneille Ahanhanzo, Coordonnateur WAVE-Bénin. Quand à Madame le Ministre, elle était entourée de son Directeur de Cabinet Adjoint, de ses conseillers techniques, de l’Inspecteur Général, du Directeur général de la Qualité et des Evaluations, du Directeur des Ressources Humaines, du Vice-président de l’Université Félix Houphouët-Boigny chargé de la recherche.
Une photo de famille et un cocktail ont mis fin à cette importante activité.
Atapointe