En Côte d'Ivoire, après plusieurs mois de négociations avec les syndicats des fonctionnaires, le gouvernement Ouattara s’est engagé à payer 249 milliards de francs CFA (433 millions de dollars) au titre des revendications d’arriérés faites par les employés du secteur public, a-t-on appris, ce jeudi.
«Le gouvernement nous a proposés de payer 249 milliards Fcfa sur huit ans, mais nous n'avons pas encore signé quoi que ce soit », a déclaré Gnagna Zadi (photo, micro), président de la Plateforme des organisations professionnelles du secteur public. « Nous espérons que cela sera payé », a-t-il ajouté. L’information a été confirmée par une source du cabinet du Premier ministre, rapporte Reuters.
Selon l’agence de presse, cette offre du gouvernement correspond exactement à ce que les syndicats avaient exigé.
Depuis janvier, des mouvements de grèves paralysent le secteur public ivoirien qui emploie plus de 200 mille fonctionnaires. A cela se sont ajoutées plusieurs mutineries des hommes des casernes qui exigent diverses primes. Dans ce contexte troublé combiné à la chute de près de 35% des cours mondiaux du cacao, le gouvernement n’a eu d’autre choix que de réviser à la baisse (réduction de 9%), son budget annuel pour mieux répondre aux tensions sociales et à ses objectifs économiques.
Le géant de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui table sur une croissance de 6,8% cette année, doit également faire face à un déficit de sa balance commerciale de 2016, un phénomène assez inhabituel. Toutefois, le pays continue de garder la confiance des investisseurs qui conservent un solide appétit pour ses titres souverains.
Fiacre E. Kakpo
«Le gouvernement nous a proposés de payer 249 milliards Fcfa sur huit ans, mais nous n'avons pas encore signé quoi que ce soit », a déclaré Gnagna Zadi (photo, micro), président de la Plateforme des organisations professionnelles du secteur public. « Nous espérons que cela sera payé », a-t-il ajouté. L’information a été confirmée par une source du cabinet du Premier ministre, rapporte Reuters.
Selon l’agence de presse, cette offre du gouvernement correspond exactement à ce que les syndicats avaient exigé.
Depuis janvier, des mouvements de grèves paralysent le secteur public ivoirien qui emploie plus de 200 mille fonctionnaires. A cela se sont ajoutées plusieurs mutineries des hommes des casernes qui exigent diverses primes. Dans ce contexte troublé combiné à la chute de près de 35% des cours mondiaux du cacao, le gouvernement n’a eu d’autre choix que de réviser à la baisse (réduction de 9%), son budget annuel pour mieux répondre aux tensions sociales et à ses objectifs économiques.
Le géant de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui table sur une croissance de 6,8% cette année, doit également faire face à un déficit de sa balance commerciale de 2016, un phénomène assez inhabituel. Toutefois, le pays continue de garder la confiance des investisseurs qui conservent un solide appétit pour ses titres souverains.
Fiacre E. Kakpo