Décédé le 30 avril 2017, le général de division Tanny Ehuéni Joseph eu droit ce vendredi 7 juillet à une cérémonie d’honneurs militaires de la part de ses frère d’armes à l’école nationale de la gendarmerie d’Abidjan.
A la place d’armes de cette école ce jour, l’heure était au recueillement. Des membres du gouvernement à la hiérarchie militaire en passant par des responsables politiques, tous ont tenu à témoigner par leur présence des bons rapports qui les liaient autrefois au disparu.
« C’est une réelle perte », a fait savoir le général Kouakou Nicolas, commandant supérieur de la gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire à qui est revenu de faire l’oraison funèbre. Il a toutefois témoigné que son devancier a eu une « carrière bien remplie ». En référence à son parcours dans l’armée, il a dit que feu général Tanny Joseph était un repère, une « bibliothèque » pour ses condisciples.
« Il a constitué pour nous un repère, une bibliothèque à consulter et nous le consultions chaque fois que de besoin. C’est pourquoi, au-delà de ce qu’il a été et était pour le pays, sa disparition reste pour notre institution une réelle perte », a soutenu le général Kouakou Nicolas.
« Nous pleurons aujourd’hui la disparition d’un grand homme qui a été comme une bibliothèque pour beaucoup parmi nous. Mais, cette bibliothèque n’a pas brûlé ! Elle reste vivante dans nos mémoires et elle le sera pour de longues années », a-t-il ajouté.
Le commandant supérieur de la gendarmerie nationale a également fait savoir que le disparu a été grand formateur qui a donné à la Côte d’Ivoire de nombreux et vaillants soldats. « Une chose est à retenir, le général Tanny était un laboratoire à fabriquer les dignes fils de la gendarmerie nationale. Il a fait la fierté de la maréchaussée, car sur dossier, il avait décidé de travailler avec certains officiers dans son cabinet. De ce cabinet restreint, il en est ressorti de valeureux successeurs. J’ai nommé les généraux Konan Kouamé Sévérin, Asso Hakawa Augustin, Touvoli Bi Zobo Grégoire, Kassaraté Tiapé Edouard et enfin Kouakou Nicolas. Oui il était une boussole qui orientait toujours dans la bonne direction », a-t-il révélé, avant d’indiquer que si son prédécesseur a déposé les armes, il « n’a pas vécu en vain ».
Le général Tanny Joseph est né en 1940 à Krindjabo dans la sous-préfecture d’Aboisso. Il est incorporé dans l’armée le 1er juillet 1963. Moins d’un an plus tard, il intègre la gendarmerie où il gravit les échelons jusqu’à devenir le commandant supérieur de ce corps de 1991 à 1996. Jusqu’en 2000, il occupait le poste de secrétaire général du Conseil national de sécurité.
Le général Tanny Joseph sera inhumé ce samedi 8 juillet à Krindjabo son village a indiqué sa famille. Des défilés de troupes et une remise du drapeau de la République par le ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense Alain Richard Donwahi ont marqué cette cérémonie.
Richard Yasseu
A la place d’armes de cette école ce jour, l’heure était au recueillement. Des membres du gouvernement à la hiérarchie militaire en passant par des responsables politiques, tous ont tenu à témoigner par leur présence des bons rapports qui les liaient autrefois au disparu.
« C’est une réelle perte », a fait savoir le général Kouakou Nicolas, commandant supérieur de la gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire à qui est revenu de faire l’oraison funèbre. Il a toutefois témoigné que son devancier a eu une « carrière bien remplie ». En référence à son parcours dans l’armée, il a dit que feu général Tanny Joseph était un repère, une « bibliothèque » pour ses condisciples.
« Il a constitué pour nous un repère, une bibliothèque à consulter et nous le consultions chaque fois que de besoin. C’est pourquoi, au-delà de ce qu’il a été et était pour le pays, sa disparition reste pour notre institution une réelle perte », a soutenu le général Kouakou Nicolas.
« Nous pleurons aujourd’hui la disparition d’un grand homme qui a été comme une bibliothèque pour beaucoup parmi nous. Mais, cette bibliothèque n’a pas brûlé ! Elle reste vivante dans nos mémoires et elle le sera pour de longues années », a-t-il ajouté.
Le commandant supérieur de la gendarmerie nationale a également fait savoir que le disparu a été grand formateur qui a donné à la Côte d’Ivoire de nombreux et vaillants soldats. « Une chose est à retenir, le général Tanny était un laboratoire à fabriquer les dignes fils de la gendarmerie nationale. Il a fait la fierté de la maréchaussée, car sur dossier, il avait décidé de travailler avec certains officiers dans son cabinet. De ce cabinet restreint, il en est ressorti de valeureux successeurs. J’ai nommé les généraux Konan Kouamé Sévérin, Asso Hakawa Augustin, Touvoli Bi Zobo Grégoire, Kassaraté Tiapé Edouard et enfin Kouakou Nicolas. Oui il était une boussole qui orientait toujours dans la bonne direction », a-t-il révélé, avant d’indiquer que si son prédécesseur a déposé les armes, il « n’a pas vécu en vain ».
Le général Tanny Joseph est né en 1940 à Krindjabo dans la sous-préfecture d’Aboisso. Il est incorporé dans l’armée le 1er juillet 1963. Moins d’un an plus tard, il intègre la gendarmerie où il gravit les échelons jusqu’à devenir le commandant supérieur de ce corps de 1991 à 1996. Jusqu’en 2000, il occupait le poste de secrétaire général du Conseil national de sécurité.
Le général Tanny Joseph sera inhumé ce samedi 8 juillet à Krindjabo son village a indiqué sa famille. Des défilés de troupes et une remise du drapeau de la République par le ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense Alain Richard Donwahi ont marqué cette cérémonie.
Richard Yasseu