Le Tribunal militaire d’Abidjan traite «2000 dossiers par mois», a indiqué vendredi le Commissaire du gouvernement, le colonel Ange Kessy, soulignant que 124 plaintes d’escroquerie ont été enregistrées en juin 2017, au terme de quatre journées portes ouvertes de la juridiction.
« On a 2000 dossiers par mois. Il y en a qui sont importants et il y en a qui ne sont pas importants», a fait observer le Commissaire du gouvernement Ange Kessy, lors d’une conférence de presse à l’Etat-major des armées à Abidjan.
Sur 100 plaintes quelque 90% proviennent des civils, a-t-il fait observer, invitant les victimes à saisir le Tribunal militaire afin de favoriser la conscience professionnelle et garantir l’honneur de l’ensemble des corps de l’armée.
Pour permettre aux citoyens de saisir le Tribunal militaire sans risque de représailles, l’Etat envisage de mettre en place un dispositif légal pour protéger les témoins. « Il y a un projet de loi qui est en cours pour protéger le témoin », a-t-il soutenu.
« Les gens n’ont rien à craindre car il n’y a pas de représailles. C’est fini, il n’y aura rien. Portez plainte et ne laissez pas les faits commis par les militaires impunis», a-t-il dit, prévenant que le militaire, en vertu de son pouvoir ne peut faire n’importe quoi.
Depuis début 2017, le Tribunal militaire connaît une réorganisation. Dans cette perspective sept nouveaux agents rejoindront l’équipe portant à 12 les membres de la juridiction, a annoncé le colonel Ange Kessy.
Selon le Commissaire du gouvernement le Tribunal militaire a organisé ces journées portes ouvertes pour expliquer aux usagers son fonctionnement afin qu’elle ne soit plus dans le bois sacré.
« Le bilan est positif et au terme de ces quatre jours nous savons que les militaires connaissent le tribunal militaire et que les civils également savent comment nous fonctionnons. Et les militaires n’auront plus à dire que le tribunal militaire est chargé de les réprimer », a-t-il poursuivi.
Le Tribunal militaire aura 43 ans dans deux semaines. Mais, la juridiction compte célébrer ses 50 ans en 2024.
PIG/ap/ls/APA
« On a 2000 dossiers par mois. Il y en a qui sont importants et il y en a qui ne sont pas importants», a fait observer le Commissaire du gouvernement Ange Kessy, lors d’une conférence de presse à l’Etat-major des armées à Abidjan.
Sur 100 plaintes quelque 90% proviennent des civils, a-t-il fait observer, invitant les victimes à saisir le Tribunal militaire afin de favoriser la conscience professionnelle et garantir l’honneur de l’ensemble des corps de l’armée.
Pour permettre aux citoyens de saisir le Tribunal militaire sans risque de représailles, l’Etat envisage de mettre en place un dispositif légal pour protéger les témoins. « Il y a un projet de loi qui est en cours pour protéger le témoin », a-t-il soutenu.
« Les gens n’ont rien à craindre car il n’y a pas de représailles. C’est fini, il n’y aura rien. Portez plainte et ne laissez pas les faits commis par les militaires impunis», a-t-il dit, prévenant que le militaire, en vertu de son pouvoir ne peut faire n’importe quoi.
Depuis début 2017, le Tribunal militaire connaît une réorganisation. Dans cette perspective sept nouveaux agents rejoindront l’équipe portant à 12 les membres de la juridiction, a annoncé le colonel Ange Kessy.
Selon le Commissaire du gouvernement le Tribunal militaire a organisé ces journées portes ouvertes pour expliquer aux usagers son fonctionnement afin qu’elle ne soit plus dans le bois sacré.
« Le bilan est positif et au terme de ces quatre jours nous savons que les militaires connaissent le tribunal militaire et que les civils également savent comment nous fonctionnons. Et les militaires n’auront plus à dire que le tribunal militaire est chargé de les réprimer », a-t-il poursuivi.
Le Tribunal militaire aura 43 ans dans deux semaines. Mais, la juridiction compte célébrer ses 50 ans en 2024.
PIG/ap/ls/APA