A une semaine des 8èmes Jeux de la Francophonie, les microbes réapparaissent et font encore de nombreux dégâts. Mercredi dernier, il est un peu plus de 20h. Nous sommes à la gare nord (de la Sotra), à Adjamé, notamment sur la voie qui jouxte le quartier Bracodi. De nombreux minicars communément appelés gbakas sont stationnés, à la recherche de passagers. La plupart de ces véhicules sont presque plein, en partance pour Yopougon, Anyama ou Abobo. Il y a du monde et un embouteillage monstre à cette heure de descente. C’est la « bagarre » pour emprunter un gbaka. Soudain, une meute de microbes (dont l’âge oscille entre 15 et 20 ans) selon nos sources, armée de couteaux ou de machettes, sortie d’on ne sait où, s’en prennent aux piétons, aux passagers des gbakas qui sont en stationnement ou en circulation, aux véhicules personnels. Personne n’est épargnée, encore moins leur biens. Des téléphones portables, des sacs à main de femmes, des portefeuilles et autres objets sont violemment arrachés. A en croire nos sources, il y a des blessés plus ou moins graves. C’est la débandade, le sauve-qui-peut. La panique provoque de nombreux accidents. Les microbes sont les seuls maîtres des lieux, les forces de l’ordre prennent la clé des champs. Après leur forfait éclair, les microbes s’éclipsent dans les ruelles de Bracodi, un des quartiers à risques de la commune d’Adjamé et du district d’Abidjan. Les mêmes sources affirment que des attaques similaires ont eu lieu dans la matinée de ce mercredi, au même endroit, mais d’une ampleur moindre.
Charles Bédé
Charles Bédé