Des leaders des organisations de la jeunesse musulmane de l’espace francophone ouest-africain ont entamé samedi à Abidjan des réflexions sur plusieurs questions dont l’engagement social, la construction de la paix et la lutte contre le terrorisme.
« La sous-région ouest africaine, à l’instar d’autres parties du monde, est le théâtre d’attaques terroristes injustement attribuées à l’islam. Cette situation met à mal le vivre ensemble et menace régulièrement la paix sociale à l’intérieur des communautés », a expliqué à APA le Secrétaire exécutif de l’organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l’Ouest (OJEMAO) Hamidou Yaméogo qui précise que «l’islam, dans son étymologie et dans ses fondements, est diamétralement opposé à la terreur».
« Dans un contexte fait de confusions et d’assimilation sur le discours de l’islam, il est fondamental de réfléchir sur le rôle que peut jouer la jeunesse musulmane, porte flambeau de l’islam, dans la promotion des vraies valeurs islamiques dont la conjugaison concourt à la construction de la paix conforme à l’esprit de cette religion », argumente le Secrétaire exécutif à propos de cette rencontre sous régionale en terre ivoirienne.
« C’est pourquoi, à la suite de son Congrès de Ouagadougou en 2016 où elle s’est penchée sur la contribution de la jeunesse à la lutte contre l’extrémisme violent, l’OJEMAO entend, à l’occasion du Colloque international d’Abidjan, engager la jeunesse musulmane dans la construction de la paix au sein de l’espace ouest africain », a-t-il ajouté.
L’utilisation adéquate des réseaux sociaux et l’immigration clandestine sont entre autres des sujets qui seront abordés pendant 48 heures par ces leaders d’associations de l’Afrique de l’ouest au cours de ces assises placées sous le haut patronage du ministre ivoirien de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly.
Créée en 1993 à Orodara (Burkina Faso), l’Organisation de la Jeunesse Musulmane en Afrique de l’Ouest (OJEMAO) compte une trentaine d’organisations de jeunes musulmans du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.
En Côte d’Ivoire, elle est représentée par l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) et l’Association des jeunes musulmans de Côte d’Ivoire (AJMCI).
SY/ls/APA
« La sous-région ouest africaine, à l’instar d’autres parties du monde, est le théâtre d’attaques terroristes injustement attribuées à l’islam. Cette situation met à mal le vivre ensemble et menace régulièrement la paix sociale à l’intérieur des communautés », a expliqué à APA le Secrétaire exécutif de l’organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l’Ouest (OJEMAO) Hamidou Yaméogo qui précise que «l’islam, dans son étymologie et dans ses fondements, est diamétralement opposé à la terreur».
« Dans un contexte fait de confusions et d’assimilation sur le discours de l’islam, il est fondamental de réfléchir sur le rôle que peut jouer la jeunesse musulmane, porte flambeau de l’islam, dans la promotion des vraies valeurs islamiques dont la conjugaison concourt à la construction de la paix conforme à l’esprit de cette religion », argumente le Secrétaire exécutif à propos de cette rencontre sous régionale en terre ivoirienne.
« C’est pourquoi, à la suite de son Congrès de Ouagadougou en 2016 où elle s’est penchée sur la contribution de la jeunesse à la lutte contre l’extrémisme violent, l’OJEMAO entend, à l’occasion du Colloque international d’Abidjan, engager la jeunesse musulmane dans la construction de la paix au sein de l’espace ouest africain », a-t-il ajouté.
L’utilisation adéquate des réseaux sociaux et l’immigration clandestine sont entre autres des sujets qui seront abordés pendant 48 heures par ces leaders d’associations de l’Afrique de l’ouest au cours de ces assises placées sous le haut patronage du ministre ivoirien de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly.
Créée en 1993 à Orodara (Burkina Faso), l’Organisation de la Jeunesse Musulmane en Afrique de l’Ouest (OJEMAO) compte une trentaine d’organisations de jeunes musulmans du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.
En Côte d’Ivoire, elle est représentée par l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) et l’Association des jeunes musulmans de Côte d’Ivoire (AJMCI).
SY/ls/APA