Les associations de victimes n’approuvent pas le nombre retenu de personnes à indemniser des crises par la Commission nationale de réconciliation et d’indemnisation des victimes (CONARIV).
Elles ont souhaité l’ouverture d’un contentieux sur les dossiers rejetés ce mardi 18 juillet 2017 à la mairie d’Adjamé, lors d’une conférence de presse conjointe animée par Issiaka Diaby, président du Collectif des victimes en Côte d'Ivoire (CVCI), Kanté Lassina de la Confédération des organisations des victimes de guerre de la crise ivoirienne (COVICI) et Anon Christ Simplice, président national de l'Association des victimes et déplacés de guerre (AVIDGA). En effet, ont rapporté les conférenciers, sur 874 056 demandes de réparation enregistrées, 316 954 dossiers ont été validés soit 40% et 557 101 rejetés donc 60%. Les raisons justifiant ces rejets seraient la fraude, les cas de doublons, les formulaires mal renseignés et des dossiers incomplets. Pour les orateurs « ces arguments sont légers» et ne sauraient motiver la mise à l’écart de nombreuses victimes des différentes crises ivoiriennes. Aussi, souhaitent-ils l’ouverture de la phase de contentieux afin « de repêcher les nombreuses victimes injustement rejetées » et la prise en compte dans le processus des associations de victimes, qui aux premières heures à les en croire, ont fait un travail de recensement et d’encadrement des personnes décédées et ayant subi des préjudices.
Rappelons que c’est le lundi 3 juillet 2017 que la CONARIV a remis au ministère de la Femme, de l’enfant et de la solidarité la liste consolidée de 316 954 victimes à indemniser en Côte d’Ivoire.
D.Tagro
Elles ont souhaité l’ouverture d’un contentieux sur les dossiers rejetés ce mardi 18 juillet 2017 à la mairie d’Adjamé, lors d’une conférence de presse conjointe animée par Issiaka Diaby, président du Collectif des victimes en Côte d'Ivoire (CVCI), Kanté Lassina de la Confédération des organisations des victimes de guerre de la crise ivoirienne (COVICI) et Anon Christ Simplice, président national de l'Association des victimes et déplacés de guerre (AVIDGA). En effet, ont rapporté les conférenciers, sur 874 056 demandes de réparation enregistrées, 316 954 dossiers ont été validés soit 40% et 557 101 rejetés donc 60%. Les raisons justifiant ces rejets seraient la fraude, les cas de doublons, les formulaires mal renseignés et des dossiers incomplets. Pour les orateurs « ces arguments sont légers» et ne sauraient motiver la mise à l’écart de nombreuses victimes des différentes crises ivoiriennes. Aussi, souhaitent-ils l’ouverture de la phase de contentieux afin « de repêcher les nombreuses victimes injustement rejetées » et la prise en compte dans le processus des associations de victimes, qui aux premières heures à les en croire, ont fait un travail de recensement et d’encadrement des personnes décédées et ayant subi des préjudices.
Rappelons que c’est le lundi 3 juillet 2017 que la CONARIV a remis au ministère de la Femme, de l’enfant et de la solidarité la liste consolidée de 316 954 victimes à indemniser en Côte d’Ivoire.
D.Tagro