Il n’est plus aisé de circuler en voiture à Yopougon Niangon Sud à gauche car les routes sont dans un état de dégradation critique. Les jeunes ont bloqué les voies de déviation dans les quartiers et les chauffeurs ne savent plus à quel sein de vouer.
Le bitume est devenu rare à Yopougon Niangon Sud à gauche, la plus grande commune de la ville d’Abidjan. Depuis plusieurs mois maintenant, les transporteurs n’arrivent plus à rallier cette partie de la commune, aux autres quartiers. Le goudron à partir du carrefour de l’Église Saint Pierre, jusqu’au terminus de la ligne de bus 27, s’est envolé pour faire place à du sable, des nids de poule et surtout des bouches d’égouts à ciel ouvert, en plein milieu de la chaussée. S’ajoute à cela, l’écoulement des eaux usées qui empestent l’air et empêchent de respirer convenablement.
« On ne peut plus circuler par ici. La route est impraticable, ce qui provoque des embouteillages pendant plusieurs heures. C’est un véritable calvaire que nous vivons. La nouvelle voie reliant la gauche à la droite a été fermée, on ne sait pourquoi. On est donc obligé de passer ici mais vraiment, on souffre » raconte Ladji Fofana, chauffeur de taxis communaux appelés communément « woro woro».
Le trajet du palais de justice à la Sideci, au terminus de bus 27 de Niangon sud à gauche, faisait à peine quelques minutes en voiture. Mais, ces derniers temps, il bat d’impressionnants records allant jusqu’à plusieurs heures de bouchon. Pour ne pas y passer la journée, des chauffeurs évitent de s’y aventurer.
« Moi j’évite d’y aller. A la fin de la journée, le propriétaire du véhicule attend sa recette. Donc je ne peux pas passer tout mon temps là-bas alors que j’ai une famille à nourrir. Les autorités voient la situation mais ne réagissent pas. Et comme si cela ne suffisait pas, les jeunes ont bloqué les routes dans les quartiers. Impossible de passer » s’indigne, Daouda Koné, un chauffeur de mini car (Gbaka).
Voies de déviation, bloquées
Difficile de circuler sur le bitume dégradé, mais aussi sur les voies périphériques. Pour cause, les jeunes riverains ont bloqué les voies d’accès dans leurs quartiers. Avec des barrages de fortune, ils empêchent les véhicules de passer et accentuent encore plus le supplice des automobilistes.
« Ils roulent mal, surtout les chauffeurs de « Gbaka ». Nous avons bloqué les routes dans nos quartiers pour éviter les accidents. Il n’y a pas de dos d’âne pour faire ralentir les voitures. On est donc obligé de tout fermer. Les routes dans les quartiers ne sont pas faites pour les circulations denses. C’est à l’État de réparer le bitume et régler le problème, pas à nous », affirme Florentin, un jeune du quartier.
Si les habitants trouvent normal de bloquer les voies pour éviter des accidents, les chauffeurs eux, estiment que les autorités devraient réagir face à un comportement qu’ils jugent, incivique.
« Comment peut-on laisser des jeunes, mettre des barrages partout comme cela ? Ce n’est pas normal. A ce que je sache, les voies dans leurs quartiers n’ont pas été construites par leurs parents. Alors qu’ils laissent les gens passer. Les forces de l’ordre devraient intervenir pour rétablir l’ordre. C’est énervant » lâche Kouao Jean Noel, un automobiliste en colère.
La nouvelle voie qui relie le palais de justice de Sideci, à Niangon à gauche en continuant à droite, est fermée. Elle n’a pas encore été livrée. Pour en savoir d’avantage, Poleafrique.info s’est rendu sur les lieux. Les employés de l’entreprise SEKAD bâtiment et génie civil, en charge des travaux étaient absents. Nous avons donc tenté de joindre les responsables à partir du numéro qui nous a été communiqué, en vain. Le téléphone a crépité à plusieurs reprises, sans jamais trouver preneur. De plus le courrier de demande d’entretien sur les sanctions requises en cas de travaux mal exécutés, adressé au ministère des infrastructures économiques, est jusque-là, resté sans suite. A quand donc les sanctions ?
Eric Coulibaly
Le bitume est devenu rare à Yopougon Niangon Sud à gauche, la plus grande commune de la ville d’Abidjan. Depuis plusieurs mois maintenant, les transporteurs n’arrivent plus à rallier cette partie de la commune, aux autres quartiers. Le goudron à partir du carrefour de l’Église Saint Pierre, jusqu’au terminus de la ligne de bus 27, s’est envolé pour faire place à du sable, des nids de poule et surtout des bouches d’égouts à ciel ouvert, en plein milieu de la chaussée. S’ajoute à cela, l’écoulement des eaux usées qui empestent l’air et empêchent de respirer convenablement.
« On ne peut plus circuler par ici. La route est impraticable, ce qui provoque des embouteillages pendant plusieurs heures. C’est un véritable calvaire que nous vivons. La nouvelle voie reliant la gauche à la droite a été fermée, on ne sait pourquoi. On est donc obligé de passer ici mais vraiment, on souffre » raconte Ladji Fofana, chauffeur de taxis communaux appelés communément « woro woro».
Le trajet du palais de justice à la Sideci, au terminus de bus 27 de Niangon sud à gauche, faisait à peine quelques minutes en voiture. Mais, ces derniers temps, il bat d’impressionnants records allant jusqu’à plusieurs heures de bouchon. Pour ne pas y passer la journée, des chauffeurs évitent de s’y aventurer.
« Moi j’évite d’y aller. A la fin de la journée, le propriétaire du véhicule attend sa recette. Donc je ne peux pas passer tout mon temps là-bas alors que j’ai une famille à nourrir. Les autorités voient la situation mais ne réagissent pas. Et comme si cela ne suffisait pas, les jeunes ont bloqué les routes dans les quartiers. Impossible de passer » s’indigne, Daouda Koné, un chauffeur de mini car (Gbaka).
Voies de déviation, bloquées
Difficile de circuler sur le bitume dégradé, mais aussi sur les voies périphériques. Pour cause, les jeunes riverains ont bloqué les voies d’accès dans leurs quartiers. Avec des barrages de fortune, ils empêchent les véhicules de passer et accentuent encore plus le supplice des automobilistes.
« Ils roulent mal, surtout les chauffeurs de « Gbaka ». Nous avons bloqué les routes dans nos quartiers pour éviter les accidents. Il n’y a pas de dos d’âne pour faire ralentir les voitures. On est donc obligé de tout fermer. Les routes dans les quartiers ne sont pas faites pour les circulations denses. C’est à l’État de réparer le bitume et régler le problème, pas à nous », affirme Florentin, un jeune du quartier.
Si les habitants trouvent normal de bloquer les voies pour éviter des accidents, les chauffeurs eux, estiment que les autorités devraient réagir face à un comportement qu’ils jugent, incivique.
« Comment peut-on laisser des jeunes, mettre des barrages partout comme cela ? Ce n’est pas normal. A ce que je sache, les voies dans leurs quartiers n’ont pas été construites par leurs parents. Alors qu’ils laissent les gens passer. Les forces de l’ordre devraient intervenir pour rétablir l’ordre. C’est énervant » lâche Kouao Jean Noel, un automobiliste en colère.
La nouvelle voie qui relie le palais de justice de Sideci, à Niangon à gauche en continuant à droite, est fermée. Elle n’a pas encore été livrée. Pour en savoir d’avantage, Poleafrique.info s’est rendu sur les lieux. Les employés de l’entreprise SEKAD bâtiment et génie civil, en charge des travaux étaient absents. Nous avons donc tenté de joindre les responsables à partir du numéro qui nous a été communiqué, en vain. Le téléphone a crépité à plusieurs reprises, sans jamais trouver preneur. De plus le courrier de demande d’entretien sur les sanctions requises en cas de travaux mal exécutés, adressé au ministère des infrastructures économiques, est jusque-là, resté sans suite. A quand donc les sanctions ?
Eric Coulibaly
