Les enseignants de l’école primaire privée ‘’les anges noirs’’ du Banco située dans la commune d’Abobo, sont très remontés contre la fondatrice de l’établissement, Mme Adou née Coffie Joséphine. Selon un enseignant qui a préféré garder l’anonymat, celle-ci n’aurait pas honoré un accord signé avec le corps enseignant, suite à une grève entamée par ces derniers. « Nous n’avons pas reçu de salaire depuis le mois de février. Après une première grève infructueuse de 3 jours, nous avons entamé une grève illimitée le 30 mai dernier. Et nous n’avons pas fait la composition de passage. Ce qui a donc suscité la colère des parents d’élèves qui ont donc décidé de nous soutenir en projetant d’organiser une marche. Car, ceux-ci ne comprenaient pas la raison pour laquelle les enseignants ne sont pas payés alors qu’ils s’acquittent régulièrement des frais de scolarité», a indiqué notre interlocuteur. Poursuivant, il a soutenu qu’il a fallu la médiation de l’inspection de l’enseignement primaire d’Abobo, pour trouver une solution au problème. Au terme de plusieurs négociations, les instituteurs ont organisé les compositions de passage. Mme Adou, quant à elle, avait promis de payer deux mois sur les 4 mois dus à la fin du mois de juin. Cette promesse n’a pas été respectée jusqu'à ce jour.
Jointe au téléphone, Mme Goualy née Zirignon, inspectrice de l’enseignement primaire d’Abobo, a également confirmé l’information. Elle a même envisagé se référer à sa hiérarchie afin que des mesures idoines soient prises.
Quant au président du comité ad’hoc, des parents d’élèves, Déa Vakaromoko, il a exprimé sa désolation face à cette situation et craint pour l’avenir des enfants. Il a par ailleurs appelé la fondatrice de l’établissement à plus d’indulgence envers ces pères de familles qui sont dans la détresse.
Mme Adou, que nous avons contactée, a dépêché un émissaire qui a voulu garder l’anonymat, à notre rédaction. Ce dernier a affirmé qu’elle reconnaissait tous les faits qui lui sont reprochés. Il a expliqué que Mme Adou qui a pris la tête de l’école, il y a de cela 3 ans, a dû s’acquitter de plusieurs dettes laissées par son prédécesseur. Aussi, a-t-il soutenu que la fondatrice de l’école s’engageait néanmoins, à verser les salaires des enseignants à la fin de cette semaine.
Gaël ZOZORO
(Stagiaire)
Jointe au téléphone, Mme Goualy née Zirignon, inspectrice de l’enseignement primaire d’Abobo, a également confirmé l’information. Elle a même envisagé se référer à sa hiérarchie afin que des mesures idoines soient prises.
Quant au président du comité ad’hoc, des parents d’élèves, Déa Vakaromoko, il a exprimé sa désolation face à cette situation et craint pour l’avenir des enfants. Il a par ailleurs appelé la fondatrice de l’établissement à plus d’indulgence envers ces pères de familles qui sont dans la détresse.
Mme Adou, que nous avons contactée, a dépêché un émissaire qui a voulu garder l’anonymat, à notre rédaction. Ce dernier a affirmé qu’elle reconnaissait tous les faits qui lui sont reprochés. Il a expliqué que Mme Adou qui a pris la tête de l’école, il y a de cela 3 ans, a dû s’acquitter de plusieurs dettes laissées par son prédécesseur. Aussi, a-t-il soutenu que la fondatrice de l’école s’engageait néanmoins, à verser les salaires des enseignants à la fin de cette semaine.
Gaël ZOZORO
(Stagiaire)
