Abidjan (Côte d’Ivoire) - L’Institut panafricain de la gouvernance économique et financière (IPAGEF) destiné à promouvoir les bonnes pratiques et à contribuer à l’harmonisation et à l’uniformisation des efforts de bonne gouvernance économique et financière des Etats africains, a été lancé, mardi, à Abidjan en présence des membres du gouvernement ivoirien et des institutions internationales.
L’IPAGEF est le fruit d’un partenariat de l’Université Laval (Québec, Canada), l’Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire), l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan, l’Institut des relations internationales et des études stratégiques du Bénin (IRIES), la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) de l’UEMOA et l’Institut national des administrateurs de Côte d’Ivoire (INAD-CI), sur l’initiative conjointe des professeurs Charles Moumouni (DG-IRIES) et Issouf Soumaré de l’Université Laval.
Cet institut ambitionne d’être le principal centre d’excellence et de référence dans l’accompagnement de la gouvernance économique et financière en Afrique. Il veut faire connaître les bonnes pratiques et contribuer à l’harmonisation et à l’uniformisation des méthodes de bonne gouvernance économique et financière des États africains en général et ceux de l’espace francophone en particulier, en vue de l’amélioration notable de leur classement sur les palmarès mondiaux de la gouvernance.
‘’C’est un institut qui permettra la formation et l’échange d’expérience, la question de la gouvernance parce qu’il est de plus en plus établi que sans gouvernance, il est difficile d’atteindre l’émergence’’, a expliqué la ministre ivoirienne du Plan et du développement, Nialé Kaba qui avait à ses côtés sa collègue de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Ramata Ly-Bakayoko.
‘’Il est important pour un institut comme celui-là de permettre aux intellectuels d’échanger sur les bonnes pratiques, de les vulgariser, mais également développer des instruments pour permettre à nos pays de mesurer les évolutions en matière de gouvernance. C’est tout l’intérêt que nous portons à ce projet’’, a-t-elle ajouté.
Pour Charles Moumouni, la gouvernance est le plus grand défis que l’Afrique doit ‘’relever sur le chemin de son émergence’’. ‘’Nous avons une perception de l’Afrique comme un continent mal gouverné, un continent où la gestion de la chose publique ou privée se fait de façon cavalière’’, a-t-il souligné.
A l’en croire, l’IPAGEF a l’ambition de mettre en synergie l’ensemble des acteurs qui s’intéresse à cette question de gouvernance. ‘’Nous voulons afficher l’ambition de l’Afrique qui veut se positionner comme le continent le mieux gouverné’’, a encore ajouté M. Moumouni, selon qui ‘’nous avons conscience des possibilités qui se présentent et des potentialités que nous avons entre les mains’’.
Le Directeur général de la BRVM Dr Edoh Kossi Amenounve, a salué l’avènement de cet institut, y voyant un instrument efficace de la promotion des meilleures pratiques en matière de bonne gouvernance. Le siège Afrique de l’IPAGEF se trouve à Abidjan.
LS/APA
L’IPAGEF est le fruit d’un partenariat de l’Université Laval (Québec, Canada), l’Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire), l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan, l’Institut des relations internationales et des études stratégiques du Bénin (IRIES), la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) de l’UEMOA et l’Institut national des administrateurs de Côte d’Ivoire (INAD-CI), sur l’initiative conjointe des professeurs Charles Moumouni (DG-IRIES) et Issouf Soumaré de l’Université Laval.
Cet institut ambitionne d’être le principal centre d’excellence et de référence dans l’accompagnement de la gouvernance économique et financière en Afrique. Il veut faire connaître les bonnes pratiques et contribuer à l’harmonisation et à l’uniformisation des méthodes de bonne gouvernance économique et financière des États africains en général et ceux de l’espace francophone en particulier, en vue de l’amélioration notable de leur classement sur les palmarès mondiaux de la gouvernance.
‘’C’est un institut qui permettra la formation et l’échange d’expérience, la question de la gouvernance parce qu’il est de plus en plus établi que sans gouvernance, il est difficile d’atteindre l’émergence’’, a expliqué la ministre ivoirienne du Plan et du développement, Nialé Kaba qui avait à ses côtés sa collègue de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Ramata Ly-Bakayoko.
‘’Il est important pour un institut comme celui-là de permettre aux intellectuels d’échanger sur les bonnes pratiques, de les vulgariser, mais également développer des instruments pour permettre à nos pays de mesurer les évolutions en matière de gouvernance. C’est tout l’intérêt que nous portons à ce projet’’, a-t-elle ajouté.
Pour Charles Moumouni, la gouvernance est le plus grand défis que l’Afrique doit ‘’relever sur le chemin de son émergence’’. ‘’Nous avons une perception de l’Afrique comme un continent mal gouverné, un continent où la gestion de la chose publique ou privée se fait de façon cavalière’’, a-t-il souligné.
A l’en croire, l’IPAGEF a l’ambition de mettre en synergie l’ensemble des acteurs qui s’intéresse à cette question de gouvernance. ‘’Nous voulons afficher l’ambition de l’Afrique qui veut se positionner comme le continent le mieux gouverné’’, a encore ajouté M. Moumouni, selon qui ‘’nous avons conscience des possibilités qui se présentent et des potentialités que nous avons entre les mains’’.
Le Directeur général de la BRVM Dr Edoh Kossi Amenounve, a salué l’avènement de cet institut, y voyant un instrument efficace de la promotion des meilleures pratiques en matière de bonne gouvernance. Le siège Afrique de l’IPAGEF se trouve à Abidjan.
LS/APA