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Société Publié le mercredi 2 août 2017 | Pôle Afrique

Comment les bailleurs de fonds ont obtenu la tête de la « nièce » Massandjé

© Pôle Afrique Par Le Conseil du Café-Cacao
Le Conseil Café-Cacao et le FIRCA signent le 2e avenant du contrat plan 2013-2016 pour la durabilité de la filière
Jeudi 04 Août 2016. Abidjan. Le 2ème avenant du Contrat-Plan de base 2013-2016 a été signé entre Le Conseil du café-cacao et le Fonds interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA), respectivement représentés par Madame le Directeur Général, Massandjé TOURE-LITSE et le Directeur Exécutif, Dr Pierre Ackah Angniman.
Loin des arguties, entendues ici ou là, qui veulent transformer Alassane Ouattara en chasseur des « têtes PDCI », l’éviction de Massandjé Touré-Litse, DG du Conseil Café-Cacao, est plus liée à l’impossibilité, selon nos sources dans la filière café-cacao, de justifier sa gestion du fonds de réserve.

Lequel n’a pu permettre un équilibre des prix bord champ en 2016, comme c’est son rôle, suite à la chute des cours mondiaux de l’or brun. « C’est notre cuisine interne », avait répondu la désormais ex-DG du Conseil Café-Cacao à la presse lors du lancement de la campagne intermédiaire qui a vu le prix bord champ fixé à 700 F/Kg. Massandjé Touré Litse, ancienne de la Banque Mondiale est fille du Pr Saliou Touré, ancien ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique sous Henri Konan Bédié.

Alassane Ouattara lui donnait du « ma nièce », signe de son affection non feinte pour Massandjé. Mais les bailleurs de fonds en ont exigé autrement.
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