Abidjan, 06 août (AIP) – Dans son discours à la nation lu sur les antennes de la Radiodiffusion Télévision ivoirienne (RTI, public) dimanche soir à la veille du 57ème anniversaire de l’Indépendance, le Président Alassane Ouattara a exhorté chaque Ivoirien(e) à placer cette commémoration sous le signe de l’introspection et de la réflexion.
Le chef de l’Etat justifie sa recommandation par le fait que le 1er semestre a été particulièrement difficile. Il dit avoir eu beaucoup de peine, inquiétude et d’incompréhension face aux mutineries et à la grève des fonctionnaires survenues en janvier.
Pour M. Ouattara, les crises successives de 1999 à 2011 ont montré que la paix et stabilité peuvent être mis à mal par des comportements antidémocratiques.
« Nous devrons œuvrer ensemble pour éviter des convulsions au pays, pour assurer le bien-être des populations », a-t-il dit, en s’engageant à œuvrer avec détermination pour la paix et la stabilité.
Ainsi, en évoquant les « sujets graves », il a insisté sur la sécurité. Le pays a été secoué en début d’année par des revendications militaires particulièrement violentes. Des décisions prises pour y remédier, a-t-il dit, estimant que l’important travail de reprise en main de l’armée est plus que nécessaire.
Le chef de l’Etat compte davantage dans l’amélioration des conditions de vie et de travail des forces armées qui doivent être véritablement républicaines. « J’attends en contrepartie la discipline ainsi qu’un comportement digne et exemplaire », a affirmé Alassane Ouattara.
En contrepartie, il demande aux forces de défense et de sécurité de redoubler d’effort pour éradiquer les braquages, le phénomène des coupeurs de routes et les rackets. Des moyens importants seront mis à la disposition de la police et de la gendarmerie pour ce combat.
Au plan social, depuis près d’un quart de siècle, les fonctionnaires n’avaient pas eu de revalorisation salariale. Pourtant, il y a eu des grèves des fonctionnaires, mettant en péril l’éducation des enfants, la vie de nombreuses personnes dans les hôpitaux, entre autres.
Il a invité les fonctionnaires à assurer le service avec dévouement, se félicitant du choix de la voie du dialogue pour régler les différends.
Au niveau économique, la chute du cours du cacao sur le marché international a impacté la vie des paysans. Avouant une pensée particulière pour les paysans, M. Ouattara a affirmé que l’une des décisions les plus difficiles pour lui, a été baisse du prix d’achat aux producteurs. Aussi, l’Etat a dû renoncer à une partie significative de ses taxes au profit des producteurs, a-t-il noté, promettant une gestion plus rigoureuse de la filière.
(AIP)
cmas
Le chef de l’Etat justifie sa recommandation par le fait que le 1er semestre a été particulièrement difficile. Il dit avoir eu beaucoup de peine, inquiétude et d’incompréhension face aux mutineries et à la grève des fonctionnaires survenues en janvier.
Pour M. Ouattara, les crises successives de 1999 à 2011 ont montré que la paix et stabilité peuvent être mis à mal par des comportements antidémocratiques.
« Nous devrons œuvrer ensemble pour éviter des convulsions au pays, pour assurer le bien-être des populations », a-t-il dit, en s’engageant à œuvrer avec détermination pour la paix et la stabilité.
Ainsi, en évoquant les « sujets graves », il a insisté sur la sécurité. Le pays a été secoué en début d’année par des revendications militaires particulièrement violentes. Des décisions prises pour y remédier, a-t-il dit, estimant que l’important travail de reprise en main de l’armée est plus que nécessaire.
Le chef de l’Etat compte davantage dans l’amélioration des conditions de vie et de travail des forces armées qui doivent être véritablement républicaines. « J’attends en contrepartie la discipline ainsi qu’un comportement digne et exemplaire », a affirmé Alassane Ouattara.
En contrepartie, il demande aux forces de défense et de sécurité de redoubler d’effort pour éradiquer les braquages, le phénomène des coupeurs de routes et les rackets. Des moyens importants seront mis à la disposition de la police et de la gendarmerie pour ce combat.
Au plan social, depuis près d’un quart de siècle, les fonctionnaires n’avaient pas eu de revalorisation salariale. Pourtant, il y a eu des grèves des fonctionnaires, mettant en péril l’éducation des enfants, la vie de nombreuses personnes dans les hôpitaux, entre autres.
Il a invité les fonctionnaires à assurer le service avec dévouement, se félicitant du choix de la voie du dialogue pour régler les différends.
Au niveau économique, la chute du cours du cacao sur le marché international a impacté la vie des paysans. Avouant une pensée particulière pour les paysans, M. Ouattara a affirmé que l’une des décisions les plus difficiles pour lui, a été baisse du prix d’achat aux producteurs. Aussi, l’Etat a dû renoncer à une partie significative de ses taxes au profit des producteurs, a-t-il noté, promettant une gestion plus rigoureuse de la filière.
(AIP)
cmas
