Abidjan - La Grande Chancelière de l'Ordre national, Henriette Dagri-Diabaté, face à la tension politique de plus en plus perceptible dans le pays, a appelé, lundi, l’ensemble de ses concitoyens à œuvrer de sorte à épargner à la Côte d’Ivoire d’autres secousses susceptibles d’hypothéquer les acquis.
"De grâce, épargnons-nous une autre crise", a-t-elle supplié, lors d’un discours prononcé à l’occasion d’une cérémonie commémorative de l’an 57 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire au palais du palais de la Présidence au Plateau.
La Grande chancelière a rappelé les soubresauts récurrents qui ont secoué le pays depuis la disparition du père fondateur, Félix Houphouët-Boigny, en 1993. "Souvenons-nous comment nous avons eu du mal à nous relancer après le décès du président Félix Houphouët-Boigny. Souvenons-nous comment la transition démocratique s’est transformée en une crise postélectorale dramatique", a-t-elle relevé avant de s’inquiéter pour l’après 2020.
L’échéance électorale déchaîne depuis peu des passions au sein de la coalition au pouvoir, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Rassemblement des républicains (RDR), partis alliés, peinent, depuis peu, à s’accorder sur le mode de choix du candidat devant porter l’étendard de l’alliance à la présidentielle de 2020. Le PDCI réclame une alternance en faveur d’un de ses cadres alors que le RDR estime, pour sa part, que la personnalité devra sortir de la fusion des deux partis en cours.
"Que ferons-nous après 2020 et d’ores et déjà que faisons-nous maintenant en 2017 ? Cette question s’adresse à l’ensemble de la classe politique, à tous les partenaires sociaux et au-delà à tous les citoyens", a affirmé Mme Dagri-Diabaté, appelant ses concitoyens à l’union.
"Suivons la voie de l’union, de la discipline et du travail. Elle nous conduire forcément à la paix et à la prospérité", a-t-elle lancé tout en relevant la responsabilité commune de tous qui est de tout mettre en œuvre pour préserver la paix et la concorde à quelque niveau que ce soit. "Notre devoir, c’est de tenir notre rôle de citoyen, conscient des enjeux de la construction nationale par le travail, le développement, règlement pacifique des conflits", a poursuivi la Grande chancelière.
Le perron du palais de la présidence a accueilli la traditionnelle cérémonie de prise d’armes à l’occasion de la fête de l’indépendance. Outre le cérémonial militaire, elle a été marquée par la distinction dans l’Ordre national de 30 personnalités. Il s’agissait de la reconnaissance de la nation, pour ces personnalités, de la qualité de leur travail, de leur engagement au service de la Côte d’Ivoire, selon Henriette Dagri-Diabaté.
Dix des récipiendaires dont le professeur de Droit, Boniface Ouraga Obou, ont été élevés au grade de Commandeur tandis que 20 autres ont été faites Officiers dans l’Ordre parmi lesquelles le chorégraphe Georges Momboye. D’autres personnalités recevront également la reconnaissance de la nation, jeudi, à l’occasion d’une cérémonie dans les locaux de la Grande chancellerie.
kg/kp
"De grâce, épargnons-nous une autre crise", a-t-elle supplié, lors d’un discours prononcé à l’occasion d’une cérémonie commémorative de l’an 57 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire au palais du palais de la Présidence au Plateau.
La Grande chancelière a rappelé les soubresauts récurrents qui ont secoué le pays depuis la disparition du père fondateur, Félix Houphouët-Boigny, en 1993. "Souvenons-nous comment nous avons eu du mal à nous relancer après le décès du président Félix Houphouët-Boigny. Souvenons-nous comment la transition démocratique s’est transformée en une crise postélectorale dramatique", a-t-elle relevé avant de s’inquiéter pour l’après 2020.
L’échéance électorale déchaîne depuis peu des passions au sein de la coalition au pouvoir, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Rassemblement des républicains (RDR), partis alliés, peinent, depuis peu, à s’accorder sur le mode de choix du candidat devant porter l’étendard de l’alliance à la présidentielle de 2020. Le PDCI réclame une alternance en faveur d’un de ses cadres alors que le RDR estime, pour sa part, que la personnalité devra sortir de la fusion des deux partis en cours.
"Que ferons-nous après 2020 et d’ores et déjà que faisons-nous maintenant en 2017 ? Cette question s’adresse à l’ensemble de la classe politique, à tous les partenaires sociaux et au-delà à tous les citoyens", a affirmé Mme Dagri-Diabaté, appelant ses concitoyens à l’union.
"Suivons la voie de l’union, de la discipline et du travail. Elle nous conduire forcément à la paix et à la prospérité", a-t-elle lancé tout en relevant la responsabilité commune de tous qui est de tout mettre en œuvre pour préserver la paix et la concorde à quelque niveau que ce soit. "Notre devoir, c’est de tenir notre rôle de citoyen, conscient des enjeux de la construction nationale par le travail, le développement, règlement pacifique des conflits", a poursuivi la Grande chancelière.
Le perron du palais de la présidence a accueilli la traditionnelle cérémonie de prise d’armes à l’occasion de la fête de l’indépendance. Outre le cérémonial militaire, elle a été marquée par la distinction dans l’Ordre national de 30 personnalités. Il s’agissait de la reconnaissance de la nation, pour ces personnalités, de la qualité de leur travail, de leur engagement au service de la Côte d’Ivoire, selon Henriette Dagri-Diabaté.
Dix des récipiendaires dont le professeur de Droit, Boniface Ouraga Obou, ont été élevés au grade de Commandeur tandis que 20 autres ont été faites Officiers dans l’Ordre parmi lesquelles le chorégraphe Georges Momboye. D’autres personnalités recevront également la reconnaissance de la nation, jeudi, à l’occasion d’une cérémonie dans les locaux de la Grande chancellerie.
kg/kp