Abidjan - Douze pays d'Amérique pointent du doigt le gouvernement du Venezuela, condamnant une "rupture de l'ordre démocratique" dans le pays.
Réunis mardi à Lima, la capitale du Pérou, ces 12 pays ont affirmé leur décision de ne pas reconnaître l'Assemblée constituante voulue par le dirigeant vénézuélien et qui vient d'être élue, ni les décisions qu'elle pourrait prendre.
Dans un communiqué conjoint publié à l'issue de la réunion dans la capitale péruvienne, ils ont annoncé leur soutien à solution pacifique et négociée à la crise politique. Ils ont également regretté "le manque d'élections libres, la violence, la répression et la persécution politique, l'existence de prisonniers politiques".
"Nous sommes confrontés à une dictature au Venezuela", a déclaré le ministre des Affaires étrangères péruvien, Ricardo Luna, tout en soulignant l'importance d'une gestion collective de cette "crise régionale sans précédent".
Ces douze pays sont l'Argentine, le Brésil, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Guatemala, le Honduras, le Mexique, le Panama, le Paraguay et le Pérou.
Dans la foulée, le président vénézuélien Nicolas Maduro a proposé un dialogue régional avec ces pays afin de "rétablir les normes de respect du droit international".
Nicolas Maduro a fait cette déclaration mardi à Caracas au cours d’une réunion avec ses alliés restants dont Cuba, la Bolivie, le Nicaragua et l'Equateur, tous membres de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA).
D’après le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al-Hussein, "plusieurs milliers de personnes ont été placées en détention arbitraire, beaucoup auraient été victimes de mauvais traitements et même de torture". Quant au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, il a regretté le fait que le Venezuela s'éloigne du "chemin conduisant à une solution pacifique".
(AIP)
cmas
Réunis mardi à Lima, la capitale du Pérou, ces 12 pays ont affirmé leur décision de ne pas reconnaître l'Assemblée constituante voulue par le dirigeant vénézuélien et qui vient d'être élue, ni les décisions qu'elle pourrait prendre.
Dans un communiqué conjoint publié à l'issue de la réunion dans la capitale péruvienne, ils ont annoncé leur soutien à solution pacifique et négociée à la crise politique. Ils ont également regretté "le manque d'élections libres, la violence, la répression et la persécution politique, l'existence de prisonniers politiques".
"Nous sommes confrontés à une dictature au Venezuela", a déclaré le ministre des Affaires étrangères péruvien, Ricardo Luna, tout en soulignant l'importance d'une gestion collective de cette "crise régionale sans précédent".
Ces douze pays sont l'Argentine, le Brésil, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Guatemala, le Honduras, le Mexique, le Panama, le Paraguay et le Pérou.
Dans la foulée, le président vénézuélien Nicolas Maduro a proposé un dialogue régional avec ces pays afin de "rétablir les normes de respect du droit international".
Nicolas Maduro a fait cette déclaration mardi à Caracas au cours d’une réunion avec ses alliés restants dont Cuba, la Bolivie, le Nicaragua et l'Equateur, tous membres de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA).
D’après le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al-Hussein, "plusieurs milliers de personnes ont été placées en détention arbitraire, beaucoup auraient été victimes de mauvais traitements et même de torture". Quant au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, il a regretté le fait que le Venezuela s'éloigne du "chemin conduisant à une solution pacifique".
(AIP)
cmas