Des informations circulant sur les réseaux sociaux ont fait état d’actes de violence perpétrés sur deux Ivoiriennes vivant au Maroc.
Je voudrais traduire l’émoi suscité par ces actes de barbarie au sein de la communauté nationale et exprimer la compassion de l’Etat de Côte d’Ivoire, de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République, de Monsieur Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre, Chef du Gouvernement, à ces jeunes femmes sauvagement battues, victimes d’actes de violence que rien ne pourrait justifier.
Ce mercredi 9 août 2017, j’ai appelé pour m’entretenir au téléphone avec nos deux compatriotes. Elles sont encore sous le choc du traumatisme subi. Leur employeur a été mis aux arrêts et leurs bourreaux, qui sont en fuite, sont activement recherchés.
J’ai rassuré les deux jeunes femmes de la disponibilité du Ministère de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité à les accompagner dans la défense de leurs droits et dignité.
Je voudrais exprimer mes remerciements et ma profonde gratitude à Son Excellence Monsieur le Président de la République pour les instructions données et les actions posées en faveur de nos jeunes sœurs.
J’adresse également mes remerciements à Monsieur l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire au Maroc pour toute l’assistance apportée à nos deux compatriotes.
C’est le lieu de dire un grand merci aux autorités marocaines dont la vigilance a permis d’éviter toute exacerbation des relations entre les communautés africaines vivant au Maroc, suite à cette agression.
Merci, enfin, à toutes les bonnes volontés pour le réconfort et la solidarité dont elles ont fait preuve en cette circonstance douloureuse.
En exhortant les uns et les autres à faire confiance aux autorités marocaines, qui ont assuré de prendre toutes les mesures en vigueur afin que justice soit faite, je lance aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens un appel au calme et à l’apaisement.
Professeur Mariatou KONE