Abidjan - Le Gouvernement ivoirien, sous la houlette du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly et les organisations syndicales signeront jeudi, à la Primature d'Abidjan-Plateau, le protocole d’accord sur la trêve sociale, selon des informations du ministère de la Fonction publique.
Le protocole d’accord devrait aboutir à une trêve sociale de cinq ans en vue permettre au Gouvernement de travailler pour la mobilisation des ressources devant améliorer les conditions de vie de la population.
Dans son discours du 1er mai, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara s’était engagé à œuvrer pour l’aboutissement de cet accord. «Cette trêve sociale n’est en rien un renoncement ou un signe de faiblesse pour le Gouvernement ou les partenaires sociaux. Elle est l’expression d’une prise de conscience de notre responsabilité individuelle et collective à préserver l’essentiel, c’est-à-dire la Côte d’Ivoire et le bien-être des Ivoiriens », avait-il indiqué.
La signature du protocole d’accord sur la trêve sociale est l’aboutissement d’un long processus négociationd entre le Gouvernement et les syndicats.
En effet, depuis le 9 janvier, la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public et l’Intersyndicale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire avaient entamé une grève pour réclamer le paiement de stock des arriérés de salaire, le retrait du décret portant abattement des pensions de retraite, l’intégration des agents journaliers, la bonification indiciaire et la liberté syndicale.
Très vite le Gouvernement s’est saisi du dossier et a réintroduit dans le système de gestion des pensions publiques des fonctionnaires et agents de l’Etat la majoration pour famille nombreuse, les allocations familiales, la pension de conjoint survivant avec effet immédiat, le retour au dernier traitement indiciaire pour le calcul de la pension de retraite, le paiement du capital décès.
Au niveau de la bonification indiciaire pour les emplois ne bénéficiant pas d’une grille particulière, le Gouvernement a ordonné la prise en compte respectivement de 150 points d’indice pour les fonctionnaires des catégories A et B et de 100 points d’indice pour les fonctionnaires de catégorie C. Le décret a été adopté le 10 mai, lors du Conseil des ministres avec prise d’effet à partir de janvier 2018.
Les points portant sur la levée de l’interdiction des précomptes syndicaux et l’intégration des agents journaliers au nombre de 1800 agents ont été également validés par le Gouvernement.
Le dernier point sur le stock des arriérés qui faisait l’objet de discussion a été réglé. Estimé à 249 milliards FCFA, selon les syndicats, le calendrier de paiement du stock des arriérés s’établit sur huit ans.
D’un franc CFA à 500 000 FCFA payables en une seule fois à 18.954 fonctionnaires, de 500 000 à un million FCFA payables à 16.614 fonctionnaires sur deux ans, d’un million à 1,250 million FCFA payables à 23. 668 fonctionnaires sur trois ans, de 1,250 million à 1,5 million payables à 27 000 fonctionnaires sur quatre ans, de 1,5 million à deux millions payables à 16.731 fonctionnaires sur cinq ans et le reste des fonctionnaires (ceux qui ont plus de 2 millions FCFA d’arriérés de salaire), payé sur huit ans.
Les retraités et les ayants-droits des fonctionnaires concernés mais déjà décédées recevront leur dû en un seul paiement.
Les paiements démarrent en janvier 2018.
bsp/fmo
Le protocole d’accord devrait aboutir à une trêve sociale de cinq ans en vue permettre au Gouvernement de travailler pour la mobilisation des ressources devant améliorer les conditions de vie de la population.
Dans son discours du 1er mai, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara s’était engagé à œuvrer pour l’aboutissement de cet accord. «Cette trêve sociale n’est en rien un renoncement ou un signe de faiblesse pour le Gouvernement ou les partenaires sociaux. Elle est l’expression d’une prise de conscience de notre responsabilité individuelle et collective à préserver l’essentiel, c’est-à-dire la Côte d’Ivoire et le bien-être des Ivoiriens », avait-il indiqué.
La signature du protocole d’accord sur la trêve sociale est l’aboutissement d’un long processus négociationd entre le Gouvernement et les syndicats.
En effet, depuis le 9 janvier, la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public et l’Intersyndicale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire avaient entamé une grève pour réclamer le paiement de stock des arriérés de salaire, le retrait du décret portant abattement des pensions de retraite, l’intégration des agents journaliers, la bonification indiciaire et la liberté syndicale.
Très vite le Gouvernement s’est saisi du dossier et a réintroduit dans le système de gestion des pensions publiques des fonctionnaires et agents de l’Etat la majoration pour famille nombreuse, les allocations familiales, la pension de conjoint survivant avec effet immédiat, le retour au dernier traitement indiciaire pour le calcul de la pension de retraite, le paiement du capital décès.
Au niveau de la bonification indiciaire pour les emplois ne bénéficiant pas d’une grille particulière, le Gouvernement a ordonné la prise en compte respectivement de 150 points d’indice pour les fonctionnaires des catégories A et B et de 100 points d’indice pour les fonctionnaires de catégorie C. Le décret a été adopté le 10 mai, lors du Conseil des ministres avec prise d’effet à partir de janvier 2018.
Les points portant sur la levée de l’interdiction des précomptes syndicaux et l’intégration des agents journaliers au nombre de 1800 agents ont été également validés par le Gouvernement.
Le dernier point sur le stock des arriérés qui faisait l’objet de discussion a été réglé. Estimé à 249 milliards FCFA, selon les syndicats, le calendrier de paiement du stock des arriérés s’établit sur huit ans.
D’un franc CFA à 500 000 FCFA payables en une seule fois à 18.954 fonctionnaires, de 500 000 à un million FCFA payables à 16.614 fonctionnaires sur deux ans, d’un million à 1,250 million FCFA payables à 23. 668 fonctionnaires sur trois ans, de 1,250 million à 1,5 million payables à 27 000 fonctionnaires sur quatre ans, de 1,5 million à deux millions payables à 16.731 fonctionnaires sur cinq ans et le reste des fonctionnaires (ceux qui ont plus de 2 millions FCFA d’arriérés de salaire), payé sur huit ans.
Les retraités et les ayants-droits des fonctionnaires concernés mais déjà décédées recevront leur dû en un seul paiement.
Les paiements démarrent en janvier 2018.
bsp/fmo