Il est un plus de 13h 30, samedi dernier. Le quartier Niangon Lokoua (dans la commune de Yopougon), qui abrite le commissariat du 17ème arrondissement, est paisible à cette heure-là. Soudain, des détonations répétées entendues près de la mosquée située à environ 500 m de ce commissariat. Les détonations sont si effrayantes qu’elles ont tout l’air de tirs de kalachnikov. Quelques secondes après, une autre détonation suit. Les piétons, les automobilistes, les commerçants et autres commerçantes des environs où s’est produite cette détonation, ferment leur maquis, étal, kiosque, magasin…croyant à une autre attaque du commando invisible. C’est la débandade. Les ménages ferment à double tour les portes de leurs maisons. Les policiers en service dans ce commissariat ne sont pas en reste. En une fraction de seconde, tout se vide. Certains agents de police escaladent la clôture du commissariat pour se retrouver dans la cour de l’agence Côte d’Ivoire Telecom. D’autres « atterrissent » dans un garage de mécaniciens, qui a un mur mitoyen au commissariat. Un lieutenant de police (une femme) qui a escaladé également la clôture du commissariat pour se retrouver à Côte d’Ivoire Télécom, est légèrement blessé.
Quelques minutes après, les forces de l’ordre et les populations se rendent compte qu’il s’agit en réalité d’un gamin qui, s’amusant, a fait éclater deux gros pétards.
En colère, les policiers ont promis d’avoir la peau de ce gamin qui s’est adonné à un jeu de mauvais goût.
Charles Bédé
Quelques minutes après, les forces de l’ordre et les populations se rendent compte qu’il s’agit en réalité d’un gamin qui, s’amusant, a fait éclater deux gros pétards.
En colère, les policiers ont promis d’avoir la peau de ce gamin qui s’est adonné à un jeu de mauvais goût.
Charles Bédé