Abidjan (Côte d’Ivoire) - Après l’attaque terroriste de Ouagadougou qui a fait une vingtaine de morts, dimanche soir, les sites touristiques de la capitale économique ivoirienne et de sa banlieue ont renforcé leur dispositif sécuritaire, a constaté, mercredi, APA.
Du Plateau, le centre d’affaires et quartier administratif qui regroupe une dizaine de réceptifs hôteliers de luxe à Grand-Bassam, la cité balnéaire (30 km au Sud-est), les hôtels et autres lieux d’évasion, prennent au sérieux la menace terroriste.
‘’L’année dernière, deux mois après l’attaque de l’hôtel Splendid et du café Cappuccino à Ouagadougou, les terroristes ont frappé à Grand-Bassam. Ce qui vient de se passer dimanche soir à nouveau à Ouaga doit nous interpeller’’, rappelle un vigile devant le Novotel au Plateau, manipulant le portique de sécurité à l’entrée.
Selon, ce dispositif en vigueur depuis avril 2016 au lendemain de l’attentat terroriste ayant fait 24 morts à Grand-Bassam est renforcé par ‘’des forces de l’ordre qui patrouillent aux alentours de l’hôtel’’ soulignant d’autres ‘’mesures sécuritaires’’ prises par la direction.
‘’Dans tous les cas, la vigilance nous est recommandée après les derniers événements de Ouagadougou’’, assure-t-il.
A Ivotel ou au Thiama hôtel, les agents de la sécurité privée multiplient les fouilles corporelles à l’entrée, quand à l’intérieur, des ’’forces de l’ordre assurent une sécurité discrète’’, comme à Afrikland hôtel, un nouveau complexe à Grand-Bassam.
‘’Les événements du restaurant café Aziz Istanbul à Ouagadougou nous affectent tous. Bien évidemment, nous continuons d’avoir les services d’une société privée de sécurité visible à l’entrée mais aussi, nous avons recours aux forces régaliennes qui assure une sécurité discrète’’, indique Fiacre Boko, le responsable de la communication d’Afrikland.
A l’Etoile du Sud qui a déjà essuyé les balles terroristes en 2017, on est unanime que ‘’le renforcement de la sécurité s’impose à nous’’, affirme Kotokpa N’dja, le directeur des ressources humaines.
‘’Ce qui est certain, ayant été victimes une fois, nous avons intensifié notre dispositif’’, rassure-t-il, rapportant des ‘’patrouilles de la garde républicaine après l’attaque de dimanche soir à Ouagadougou’’.
Pour Marc Konan, le chef du service commercial de l’hôtel Tereso, si la direction s’est attachée, outre les services d’agents d’une société de gardiennage, les chasseurs traditionnels du nord (Dozo), ont été également, sollicités pour renforcer le dispositif‘’.
‘’Cependant, l’équipement du complexe en caméras de surveillance à l’entrée comme à l’intérieur est à l’ordre du jour au niveau de la direction’’, souligne M. Konan.
Du côté des populations bassamoises (habitants de Bassam), ‘’la peur et l’angoisse’’ refont surface. ‘’Ils avaient frappé Ouaga avant de venir semer la mort ici à Grand-Bassam. Dimanche, ils ont récidivé à Ouagadougou, on a peur que ces terroristes ne reviennent chez nous’’, se lamente Calixte Gnahoré, infirmier de son état.
Une attaque terroriste, non revendiquée à ce jour, a visé le restaurant-café Aziz Istanbul à l’Avenue Kwamé N’krumah à Ouagadougou faisant une vingtaine de morts et 28 blessés dans la nuit de dimanche à lundi.
HS/ls
Du Plateau, le centre d’affaires et quartier administratif qui regroupe une dizaine de réceptifs hôteliers de luxe à Grand-Bassam, la cité balnéaire (30 km au Sud-est), les hôtels et autres lieux d’évasion, prennent au sérieux la menace terroriste.
‘’L’année dernière, deux mois après l’attaque de l’hôtel Splendid et du café Cappuccino à Ouagadougou, les terroristes ont frappé à Grand-Bassam. Ce qui vient de se passer dimanche soir à nouveau à Ouaga doit nous interpeller’’, rappelle un vigile devant le Novotel au Plateau, manipulant le portique de sécurité à l’entrée.
Selon, ce dispositif en vigueur depuis avril 2016 au lendemain de l’attentat terroriste ayant fait 24 morts à Grand-Bassam est renforcé par ‘’des forces de l’ordre qui patrouillent aux alentours de l’hôtel’’ soulignant d’autres ‘’mesures sécuritaires’’ prises par la direction.
‘’Dans tous les cas, la vigilance nous est recommandée après les derniers événements de Ouagadougou’’, assure-t-il.
A Ivotel ou au Thiama hôtel, les agents de la sécurité privée multiplient les fouilles corporelles à l’entrée, quand à l’intérieur, des ’’forces de l’ordre assurent une sécurité discrète’’, comme à Afrikland hôtel, un nouveau complexe à Grand-Bassam.
‘’Les événements du restaurant café Aziz Istanbul à Ouagadougou nous affectent tous. Bien évidemment, nous continuons d’avoir les services d’une société privée de sécurité visible à l’entrée mais aussi, nous avons recours aux forces régaliennes qui assure une sécurité discrète’’, indique Fiacre Boko, le responsable de la communication d’Afrikland.
A l’Etoile du Sud qui a déjà essuyé les balles terroristes en 2017, on est unanime que ‘’le renforcement de la sécurité s’impose à nous’’, affirme Kotokpa N’dja, le directeur des ressources humaines.
‘’Ce qui est certain, ayant été victimes une fois, nous avons intensifié notre dispositif’’, rassure-t-il, rapportant des ‘’patrouilles de la garde républicaine après l’attaque de dimanche soir à Ouagadougou’’.
Pour Marc Konan, le chef du service commercial de l’hôtel Tereso, si la direction s’est attachée, outre les services d’agents d’une société de gardiennage, les chasseurs traditionnels du nord (Dozo), ont été également, sollicités pour renforcer le dispositif‘’.
‘’Cependant, l’équipement du complexe en caméras de surveillance à l’entrée comme à l’intérieur est à l’ordre du jour au niveau de la direction’’, souligne M. Konan.
Du côté des populations bassamoises (habitants de Bassam), ‘’la peur et l’angoisse’’ refont surface. ‘’Ils avaient frappé Ouaga avant de venir semer la mort ici à Grand-Bassam. Dimanche, ils ont récidivé à Ouagadougou, on a peur que ces terroristes ne reviennent chez nous’’, se lamente Calixte Gnahoré, infirmier de son état.
Une attaque terroriste, non revendiquée à ce jour, a visé le restaurant-café Aziz Istanbul à l’Avenue Kwamé N’krumah à Ouagadougou faisant une vingtaine de morts et 28 blessés dans la nuit de dimanche à lundi.
HS/ls