Abidjan - Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a décidé de "surseoir" à l'organisation d'un référendum sur le projet de révision de la Constitution, contesté depuis des mois par l'opposition, lors d'un discours télévisé dans la nuit de vendredi à samedi.
« Dans l’intérêt supérieur de la nation et de la préservation d’un climat social apaisé, j’ai décidé de surseoir à l’organisation d’un référendum sur la révision constitutionnelle », a déclaré IBK à la télévision, tout en regrettant que de « profonds clivages menacent d’ébranler durablement la cohésion nationale ».
La révision de la Constitution de 1992, la première depuis 25 ans, vise notamment à « mettre en œuvre certains engagements de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali », signé en mai-juin 2015 entre le gouvernement et l’ex-rébellion à dominante touareg dans le Nord du pays. Cette Constitution prévoit également la création d’un Sénat et d’une Cour des comptes.
Le 5 juillet, la Cour constitutionnelle du Mali avait demandé au gouvernement malien d’apporter des « corrections » au projet de révision constitutionnelle, acceptant la requête de l’opposition malienne sur l’article évoquant la durée du mandat des sénateurs désignés par le président, qui n’était nullement mentionnée dans la texte.
Le 21 juin, le gouvernement malien avait déjà décidé de reporter à une date ultérieure le référendum initialement prévu le 9 juillet 2017, rappelle-t-on.
(AIP)
tls/fmo
« Dans l’intérêt supérieur de la nation et de la préservation d’un climat social apaisé, j’ai décidé de surseoir à l’organisation d’un référendum sur la révision constitutionnelle », a déclaré IBK à la télévision, tout en regrettant que de « profonds clivages menacent d’ébranler durablement la cohésion nationale ».
La révision de la Constitution de 1992, la première depuis 25 ans, vise notamment à « mettre en œuvre certains engagements de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali », signé en mai-juin 2015 entre le gouvernement et l’ex-rébellion à dominante touareg dans le Nord du pays. Cette Constitution prévoit également la création d’un Sénat et d’une Cour des comptes.
Le 5 juillet, la Cour constitutionnelle du Mali avait demandé au gouvernement malien d’apporter des « corrections » au projet de révision constitutionnelle, acceptant la requête de l’opposition malienne sur l’article évoquant la durée du mandat des sénateurs désignés par le président, qui n’était nullement mentionnée dans la texte.
Le 21 juin, le gouvernement malien avait déjà décidé de reporter à une date ultérieure le référendum initialement prévu le 9 juillet 2017, rappelle-t-on.
(AIP)
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