Après la décision du président malien, Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) de «surseoir» au projet «contesté» de réforme constitutionnelle dans son pays, la «Plateforme oui +An sônan+ (nous sommes d’accord en malinké)», défenseur dudit projet, a réaffirmé samedi à Abidjan, son soutien au numéro un malien.
« Nous remercions encore le chef de l'État pour cette sage décision de poursuivre les consultations avec toutes les couches de la société malienne afin de trouver un consensus réel autour de ce projet de révision constitutionnelle », a déclaré Yacouba Diakité au cours d'un meeting qui a réuni plusieurs ressortissants maliens de Côte d'Ivoire.
« Avant la décision d'hier soir de surseoir au projet référendaire, notre meeting avait été initié pour expliquer le contenu de la révision constitutionnelle aux maliens», car, « beaucoup de mauvaises interprétations ont été entendues autour de ce projet», a expliqué M. Diakité battant en brèche les arguments des adversaires du projet référendaire.
« Ce référendum a pour objectif d'appliquer l'accord signé par le gouvernement et les ex-rebelles touareg. Il y a beaucoup de dispositions dans ce nouveau projet constitutionnel au bénéfice des maliens de la diaspora », a entre autres soutenu M. Diakité affirmant avec insistance que « c'est une révision constitutionnelle et non un changement de constitution. Ça ne donne pas une nouvelle république ».
Il a par ailleurs, révélé que parmi les 47 amendements apportés par les partis politiques de l'opposition, 37 ont été reçus favorablement.
« Ce qui veut dire que les partis politiques de l'opposition ont tous participé à l'élaboration de ce projet de révision constitutionnelle. C'est pour vous dire que c'est une guerre politique que ces partis mènent contre le projet », a-t-il estimé ajoutant que « nous, nous ne sommes pas politiques. Nous sommes de la société civile. Nous aimons le Mali et nous le défendons ».
Dans la nuit de vendredi à samedi sur les antennes de la télévision nationale malienne, le président IBK a décidé de « surseoir» au référendum sur le projet de révision constitutionnelle. « J'ai enregistré avec inquiétude la montée des radicalités. Ces alarmes, nous les avons partagées vous et moi. Je vous ai entendu exprimer vos craintes de voir notre cher pays dériver vers des affrontements tragiques. Nous devons nous écouter », a justifié le président malien.
Ce référendum, initialement prévu pour être organisé le 09 juillet dernier avait été une première fois reporté le 21 juin dernier par le gouvernement malien. Il vise notamment à « mettre en œuvre certains engagements de l'accord de paix et de réconciliation au Mali signé en juin 2015 entre le gouvernement et l'ex- rébellion Touareg du nord-Mali».
Depuis l'annonce du référendum sur la révision constitutionnelle par le président malien, des voix se sont élevées au sein de la classe politique malienne et même de la société civile, lui prêtant à tort ou à raison, l'intention de se maintenir au pouvoir avec cette réforme constitutionnelle.
PIG/lb/ls/APA
APA Côte d'Ivoire
« Nous remercions encore le chef de l'État pour cette sage décision de poursuivre les consultations avec toutes les couches de la société malienne afin de trouver un consensus réel autour de ce projet de révision constitutionnelle », a déclaré Yacouba Diakité au cours d'un meeting qui a réuni plusieurs ressortissants maliens de Côte d'Ivoire.
« Avant la décision d'hier soir de surseoir au projet référendaire, notre meeting avait été initié pour expliquer le contenu de la révision constitutionnelle aux maliens», car, « beaucoup de mauvaises interprétations ont été entendues autour de ce projet», a expliqué M. Diakité battant en brèche les arguments des adversaires du projet référendaire.
« Ce référendum a pour objectif d'appliquer l'accord signé par le gouvernement et les ex-rebelles touareg. Il y a beaucoup de dispositions dans ce nouveau projet constitutionnel au bénéfice des maliens de la diaspora », a entre autres soutenu M. Diakité affirmant avec insistance que « c'est une révision constitutionnelle et non un changement de constitution. Ça ne donne pas une nouvelle république ».
Il a par ailleurs, révélé que parmi les 47 amendements apportés par les partis politiques de l'opposition, 37 ont été reçus favorablement.
« Ce qui veut dire que les partis politiques de l'opposition ont tous participé à l'élaboration de ce projet de révision constitutionnelle. C'est pour vous dire que c'est une guerre politique que ces partis mènent contre le projet », a-t-il estimé ajoutant que « nous, nous ne sommes pas politiques. Nous sommes de la société civile. Nous aimons le Mali et nous le défendons ».
Dans la nuit de vendredi à samedi sur les antennes de la télévision nationale malienne, le président IBK a décidé de « surseoir» au référendum sur le projet de révision constitutionnelle. « J'ai enregistré avec inquiétude la montée des radicalités. Ces alarmes, nous les avons partagées vous et moi. Je vous ai entendu exprimer vos craintes de voir notre cher pays dériver vers des affrontements tragiques. Nous devons nous écouter », a justifié le président malien.
Ce référendum, initialement prévu pour être organisé le 09 juillet dernier avait été une première fois reporté le 21 juin dernier par le gouvernement malien. Il vise notamment à « mettre en œuvre certains engagements de l'accord de paix et de réconciliation au Mali signé en juin 2015 entre le gouvernement et l'ex- rébellion Touareg du nord-Mali».
Depuis l'annonce du référendum sur la révision constitutionnelle par le président malien, des voix se sont élevées au sein de la classe politique malienne et même de la société civile, lui prêtant à tort ou à raison, l'intention de se maintenir au pouvoir avec cette réforme constitutionnelle.
PIG/lb/ls/APA
APA Côte d'Ivoire