Une fillette de 5 ans, connue sous le nom de Mariam, a été brûlée aux pieds par sa tante. «C’est ma tante, Mme Coulibaly Mariam, en voyage à Abidjan, en ce moment, qui a tranché le bas de mes pieds avec un couteau chauffé. Cela fait plus de trois semaines que je suis dans cet état. C’est elle qui est allée me chercher à Tengrella, où se trouvent mes parents.
S’il vous plait, offrez-moi à manger parce que depuis ce matin, je n’ai pas encore mangé. C’est Coulibaly Fatou qui me soigne. Mais, elle ne sait pas soigner, et elle ne m’a jamais envoyé à hôpital», a déclaré la fillette au commissariat du 2ème arrondissement, sis au quartier Dioulabougou. Elle s’y est retrouvée suite à un appel anonyme au procureur de la République, Coulibaly Boubacar.
Une fois sur place, l’information anonyme raconte les faits aux policiers. Ces derniers n’ont pas les moyens de se rendre sur les lieux parce que l’unique véhicule de patrouille est en panne depuis le 8 août dernier. Ils finissent, cependant, par s’y rendre dans un taxi, en surnombre, accompagné de l’informateur. Dans la cour commune qui leur est indiquée, la tension monte quand Coulibaly Fatou sort de sa maison. Interpelée, elle montre son arrogante en refusant de livrer la petite fille sous prétexte qu’elle n’a reçu aucune instruction de sa tutrice Coulibaly Mariam. Contre toute attente, la gamine sort en courant. Elle est mise sous protection par un policier qui la conduit au 2ème arrondissement, grâce à un motocycliste de passage.
Priée de suivre les policiers au poste, Coulibaly Fatou s’oppose sous prétexte que le mari de la femme, auteur de maltraitance, est un huissier de justice. Toutefois, elle y sera contrainte et mise derrière les barreaux. Mme Coulibaly Mariam est attendue au poste de police pour que la lumière soit faite sur cette affaire.
Doumbia Namory
Correspondant permanent
S’il vous plait, offrez-moi à manger parce que depuis ce matin, je n’ai pas encore mangé. C’est Coulibaly Fatou qui me soigne. Mais, elle ne sait pas soigner, et elle ne m’a jamais envoyé à hôpital», a déclaré la fillette au commissariat du 2ème arrondissement, sis au quartier Dioulabougou. Elle s’y est retrouvée suite à un appel anonyme au procureur de la République, Coulibaly Boubacar.
Une fois sur place, l’information anonyme raconte les faits aux policiers. Ces derniers n’ont pas les moyens de se rendre sur les lieux parce que l’unique véhicule de patrouille est en panne depuis le 8 août dernier. Ils finissent, cependant, par s’y rendre dans un taxi, en surnombre, accompagné de l’informateur. Dans la cour commune qui leur est indiquée, la tension monte quand Coulibaly Fatou sort de sa maison. Interpelée, elle montre son arrogante en refusant de livrer la petite fille sous prétexte qu’elle n’a reçu aucune instruction de sa tutrice Coulibaly Mariam. Contre toute attente, la gamine sort en courant. Elle est mise sous protection par un policier qui la conduit au 2ème arrondissement, grâce à un motocycliste de passage.
Priée de suivre les policiers au poste, Coulibaly Fatou s’oppose sous prétexte que le mari de la femme, auteur de maltraitance, est un huissier de justice. Toutefois, elle y sera contrainte et mise derrière les barreaux. Mme Coulibaly Mariam est attendue au poste de police pour que la lumière soit faite sur cette affaire.
Doumbia Namory
Correspondant permanent