Quelques semaines après son arrivée à la primature, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly abat déjà un boulot d’hercule en si peu de temps. Les résultats de ses recettes engagés dans le cadre de la lutte contre la vie chère sont désormais palpables et sont immédiatement ressentis par les populations ivoiriennes. Selon plusieurs témoignages recueillis par nos correspondants dans des villes de l’intérieur du pays, les consommateurs ne cachent pas leur satisfaction quant à la baisse drastique des prix de produits de première nécessité comme l’huile, le sucre, la tomate concentrée et le ciment. Une politique saluée par tous et qui cadre parfaitement avec le vœu pieux du Président de la République Alassane Ouattara. Qui l’avait souhaitée et qui a annoncé déjà la couleur lors de la commémoration des 57 ans de la Côte d’Ivoire. « Nous allons assurer un meilleur approvisionnement de nos marchés, afin d’alléger le quotidien de tous les ménages ivoiriens. Je me réjouis que la lutte contre la vie chère soit maintenant abordée avec une approche nouvelle et pragmatique par le Gouvernement, en ciblant de façon spécifique les prix des denrées alimentaires, du logement et du transport », a-t-il annoncé. Mais comme d’habitude, les commerçants voulaient user de ruses pour noyer son application. C’est sans compter avec la détermination et l’abnégation du ‘’Lion’’ du poro, qui n’a pas hésité à donner des instructions fermes à ses collaborateurs pour que cette mesure soit effective et totale. Une semaine après l’entrée en vigueur de la mesure sur le plafonnement des prix de certaines denrées en Côte d’Ivoire, selon le directeur général du commerce intérieur, Aimé Koizan, « la répression est intensive ». Quelque « 150 à 200 commerçants ont été sanctionnés. 25.000 affiches ont été faites pour sensibiliser les commerçants et les opérateurs économiques sur toute l’étendue du territoire ivoirien. Notons que pour lutter contre la vie chère, le gouvernement ivoirien a plafonné les prix de certaines denrées faisant l’objet de pratiques spéculatives, notamment le riz dont la Côte d’Ivoire importe plus de 1 million de tonnes annuellement, l’huile, le sucre, la tomate concentrée et le ciment. La mesure de répression est entrée en vigueur depuis le 13 août 2017. Les contrevenants encourent une amende allant de 100.000 FCFA à 50 millions de F CFA, en plus d'une saisie de marchandises ou la fermeture du point de vente. Outre le secteur du commerce, d’autres domaines tels que celui du logement, où le gouvernement ivoirien a pris la décision de prendre les choses en main face à une hausse extravagante des loyers dans la capitale économique du pays, mais aussi dans plusieurs villes de l’intérieur, est concerné. Pareil au niveau du transport où les travailleurs parallèles et syndicalistes jouent abusivement sur la loi de l’offre et de la demande, faisant grimper les tarifs aux heures de pointe. Ces grands chantiers font partie de la priorité du Chef du gouvernement.
A.A.
A.A.