Dimbokro – Les activités d’exploitation de grumes de la scierie et parqueterie du N’zi (SPN) sont menacées dans le périmètre de la sous-préfecture de Djangokro, dans le département de Dimbokro, où des populations l’accusent de destruction de forêts sacrées, de lieux sacrés et de pistes villageoises, et même de profanation de cimetières, foulant ainsi au pied les lois coutumières.
Pour les villageois, il faut que l’abattage des bois dans la région se fasse sur des bases claires et précises pour que les populations bénéficient des retombées de cette exploitation de forêt.
« A partir de maintenant, aucun habitant d’un village du canton Sakiaré ne doit signer une convention quelconque avec la société pour exploitation de bois. Car le périmètre villageois est sous l’autorité des chefs de village. Jamais, nous n’accepterons qu’on vienne couper nos bois en désordre », a dit Nanan Pindrin, lors d’une rencontre, vendredi, avec le sous-préfet à Djangokro.
Le directeur général de la SPN, Kouamé Franck, a rejeté les accusations contre son entreprise. «Nous entrons toujours dans un village avec l’accord préalable du chef du village et du président des jeunes. Nous demandons un guide. Nous payons entre 150 000 et 300 000 FCFA de droits d’entrée, tous les frais coutumiers pour des sacrifices. Nous leur payons le prix du bois, mais après ils s’opposent à la sortie du bois, nous exigeant de nombreuses actions difficiles à réaliser», s’en défend-il, relevant la mésentente régnant le plus souvent dans les localités entre les populations.
Face à ce différend qui pourrait troubler la paix sociale, le sous-préfet de Djangokro, Koné Emma Djaha Demblélé, entend convoquer toutes les parties prenantes, le 7 septembre prochain. «J’ai l’impression que les différentes parties ignorent leurs droits et devoirs et c’est en cela que j’ai demandé à la direction départementale des Eaux et Forêts de venir leur expliquer pour la paix sociale », a confié à l’AIP Mme le sous-préfet de Djangokro.
ik/kp
Pour les villageois, il faut que l’abattage des bois dans la région se fasse sur des bases claires et précises pour que les populations bénéficient des retombées de cette exploitation de forêt.
« A partir de maintenant, aucun habitant d’un village du canton Sakiaré ne doit signer une convention quelconque avec la société pour exploitation de bois. Car le périmètre villageois est sous l’autorité des chefs de village. Jamais, nous n’accepterons qu’on vienne couper nos bois en désordre », a dit Nanan Pindrin, lors d’une rencontre, vendredi, avec le sous-préfet à Djangokro.
Le directeur général de la SPN, Kouamé Franck, a rejeté les accusations contre son entreprise. «Nous entrons toujours dans un village avec l’accord préalable du chef du village et du président des jeunes. Nous demandons un guide. Nous payons entre 150 000 et 300 000 FCFA de droits d’entrée, tous les frais coutumiers pour des sacrifices. Nous leur payons le prix du bois, mais après ils s’opposent à la sortie du bois, nous exigeant de nombreuses actions difficiles à réaliser», s’en défend-il, relevant la mésentente régnant le plus souvent dans les localités entre les populations.
Face à ce différend qui pourrait troubler la paix sociale, le sous-préfet de Djangokro, Koné Emma Djaha Demblélé, entend convoquer toutes les parties prenantes, le 7 septembre prochain. «J’ai l’impression que les différentes parties ignorent leurs droits et devoirs et c’est en cela que j’ai demandé à la direction départementale des Eaux et Forêts de venir leur expliquer pour la paix sociale », a confié à l’AIP Mme le sous-préfet de Djangokro.
ik/kp