« Le problème de la gestion du foncier agro-pastoral et en particulier de la cohabitation conflictuelle entre agriculteurs et éleveurs n’a jusqu’ici pas trouvé de solution satisfaisante». C’est l’aveu du directeur de cabinet du ministère des Ressources animales et Halieutiques, Zoumana Méité, représentant le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani. Il a exprimé son impuissance, le mardi 29 août 2017, à l’ouverture de l’atelier de validation des projets de décrets relatifs à la transhumance et aux déplacements du bétail.
Les destructions de champs, les préjudices ancestraux, l’insuffisance des interventions des services publics en matière d’aménagements agricoles et pastoraux, les cas de conflits non ou insuffisamment réglés, l’absence de concertation et l’inobservation des bonnes pratiques, sont, entre autres, les causes, selon lui, des conflits entre éleveurs et agriculteurs. Avec en prime des conséquences économiques et sociales. C’est à juste titre qu’il a loué la tenue de l’atelier à un moment critique où plusieurs interrogations persistent quant aux instruments juridiques mis en place pour prévenir et gérer les conflits entre agriculteurs et éleveurs. ll s’agit au cours de cet atelier, a-t-il précisé, de valider deux décrets d’application de la loi relative à la transhumance et aux déplacements du bétail. Notamment les conditions de création et d’aménagement des zones d’accueil transhumants; les conditions d’implantation et d’exploitation des sites de pâturages privés ; les conditions de transhumance et le déplacement du bétail. Ainsi que les modalités de mise en œuvre des tandems agropastoraux et la procédure de règlement des conflits.
« A cela, il faut ajouter un projet de décret portant création, attribution, composition et fonctionnement du Comité national et des Comités régionaux de la transhumance dans le cadre de la mise en œuvre de la décision A/DEC-5/10/98 du 31 octobre 1998 relative à la réglementation de la transhumance entre les Etats de la Cedeao », a-t-il ajouté.
Ce sont les projets de décrets relatifs à la loi n° 2016-413 du 15 juin 2016 sur la transhumance et aux déplacements du bétail qui font l’objet de validation de l’atelier qui a pris fin hier. Cette loi a été adoptée par l’Assemblée nationale et promulguée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Les conflits entre agriculteurs et éleveurs, notamment dans les régions du Nord et du Centre de la Côte d’Ivoire sont récurrents depuis 1959. Ces conflits sont soldés par de graves affrontements faisant des victimes et causant des dégâts matériels importants, sans oublier les conséquences sociales subséquentes. C’est en vue de mettre un terme à cette situation préjudiciable au développement rural et à la cohésion sociale que le gouvernement ivoirien, dans le cadre du Programme de travail gouvernemental (PTG), a décidé de prendre des dispositions urgentes dont l’une des plus importantes a consisté en l’élaboration d’une loi sur la transhumance et aux déplacements du bétail. Cette loi a été votée et promulguée. Le processus de mise en place de cette loi doit impulser les réformes majeures dans le domaine de la transhumance et des déplacements du bétail. C’est dans la perspective de l’application effective de cette loi, que s’est tenu l’atelier.
GOMON Edmond
Les destructions de champs, les préjudices ancestraux, l’insuffisance des interventions des services publics en matière d’aménagements agricoles et pastoraux, les cas de conflits non ou insuffisamment réglés, l’absence de concertation et l’inobservation des bonnes pratiques, sont, entre autres, les causes, selon lui, des conflits entre éleveurs et agriculteurs. Avec en prime des conséquences économiques et sociales. C’est à juste titre qu’il a loué la tenue de l’atelier à un moment critique où plusieurs interrogations persistent quant aux instruments juridiques mis en place pour prévenir et gérer les conflits entre agriculteurs et éleveurs. ll s’agit au cours de cet atelier, a-t-il précisé, de valider deux décrets d’application de la loi relative à la transhumance et aux déplacements du bétail. Notamment les conditions de création et d’aménagement des zones d’accueil transhumants; les conditions d’implantation et d’exploitation des sites de pâturages privés ; les conditions de transhumance et le déplacement du bétail. Ainsi que les modalités de mise en œuvre des tandems agropastoraux et la procédure de règlement des conflits.
« A cela, il faut ajouter un projet de décret portant création, attribution, composition et fonctionnement du Comité national et des Comités régionaux de la transhumance dans le cadre de la mise en œuvre de la décision A/DEC-5/10/98 du 31 octobre 1998 relative à la réglementation de la transhumance entre les Etats de la Cedeao », a-t-il ajouté.
Ce sont les projets de décrets relatifs à la loi n° 2016-413 du 15 juin 2016 sur la transhumance et aux déplacements du bétail qui font l’objet de validation de l’atelier qui a pris fin hier. Cette loi a été adoptée par l’Assemblée nationale et promulguée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Les conflits entre agriculteurs et éleveurs, notamment dans les régions du Nord et du Centre de la Côte d’Ivoire sont récurrents depuis 1959. Ces conflits sont soldés par de graves affrontements faisant des victimes et causant des dégâts matériels importants, sans oublier les conséquences sociales subséquentes. C’est en vue de mettre un terme à cette situation préjudiciable au développement rural et à la cohésion sociale que le gouvernement ivoirien, dans le cadre du Programme de travail gouvernemental (PTG), a décidé de prendre des dispositions urgentes dont l’une des plus importantes a consisté en l’élaboration d’une loi sur la transhumance et aux déplacements du bétail. Cette loi a été votée et promulguée. Le processus de mise en place de cette loi doit impulser les réformes majeures dans le domaine de la transhumance et des déplacements du bétail. C’est dans la perspective de l’application effective de cette loi, que s’est tenu l’atelier.
GOMON Edmond