Abidjan - La gendarmerie de la localité ivoirienne de Songon, à moins d’une vingtaine de km de la capitale économique Abidjan, a été attaquée dans la nuit de samedi à dimanche par des hommes armés qui ont dérobé des armes et blessé un gendarme, ont annoncé à l’AFP des sources sécuritaires.
"Des assaillants ont attaqué la brigade de gendarmerie de Songon entre 22H00 et minuit", a affirmé sans plus de précision une source sécuritaire jointe au téléphone sous couvert d’anonymat.
"Ils ont emporté des P.A (pistolets automatiques, NDLR), un véhicule et blessé un gendarme", a précisé une autre source sécuritaire à l’AFP.
Selon une troisième source, il "s’agit d’un (...) groupe d’ex-combattants qui réclament le paiement de primes".
La question de la sécurité est brûlante en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année, après des mutineries dans l’armée.
Depuis juillet, le pays connaît également une série d’attaques visant des postes de police et de gendarmerie, lors desquelles armes et argent sont dérobés par des hommes armés non identifiés mais agissant de manière professionnelle.
Le 19 juillet, deux jours avant l’ouverture des 8ème Jeux de la
Francophonie à Abidjan, l’école de police située dans le quartier de Cocody à Abidjan a été attaquée par des hommes armés, faisant un mort parmi les forces de l’ordre.
Plusieurs autres attaques ont ensuite été perpétrées: le 22 juillet contre la gendarmerie d’Azaguié (40 km au nord d’Abidjan); le 29 juillet contre la gendarmerie de Fresco (à une centaine de km d’Abidjan, attaquée par des "hommes en tenues militaires et lourdement armés" selon un habitant); le 4 août contre le commissariat de police d’Adzopé (à une centaine de km d’Abidjan).
Au mois d’août, plusieurs évasions de prisonniers ont également eu lieu: à Gagnoa (centre) le 6 août et au palais de justice d’Abidjan le 8 août. Et dimanche, pas moins de 96 prisonniers se sont évadés de la prison de Katiola (centre), selon des sources concordantes.
eak-lp
"Des assaillants ont attaqué la brigade de gendarmerie de Songon entre 22H00 et minuit", a affirmé sans plus de précision une source sécuritaire jointe au téléphone sous couvert d’anonymat.
"Ils ont emporté des P.A (pistolets automatiques, NDLR), un véhicule et blessé un gendarme", a précisé une autre source sécuritaire à l’AFP.
Selon une troisième source, il "s’agit d’un (...) groupe d’ex-combattants qui réclament le paiement de primes".
La question de la sécurité est brûlante en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année, après des mutineries dans l’armée.
Depuis juillet, le pays connaît également une série d’attaques visant des postes de police et de gendarmerie, lors desquelles armes et argent sont dérobés par des hommes armés non identifiés mais agissant de manière professionnelle.
Le 19 juillet, deux jours avant l’ouverture des 8ème Jeux de la
Francophonie à Abidjan, l’école de police située dans le quartier de Cocody à Abidjan a été attaquée par des hommes armés, faisant un mort parmi les forces de l’ordre.
Plusieurs autres attaques ont ensuite été perpétrées: le 22 juillet contre la gendarmerie d’Azaguié (40 km au nord d’Abidjan); le 29 juillet contre la gendarmerie de Fresco (à une centaine de km d’Abidjan, attaquée par des "hommes en tenues militaires et lourdement armés" selon un habitant); le 4 août contre le commissariat de police d’Adzopé (à une centaine de km d’Abidjan).
Au mois d’août, plusieurs évasions de prisonniers ont également eu lieu: à Gagnoa (centre) le 6 août et au palais de justice d’Abidjan le 8 août. Et dimanche, pas moins de 96 prisonniers se sont évadés de la prison de Katiola (centre), selon des sources concordantes.
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