Abidjan - Des policiers ont effectué une descente mercredi à Yopougon précisément au niveau de l’axe Siporex-Sable, a constaté l'AIP.
Plusieurs cargos des policiers de la compagnie républicaine de sécurité (CRS) ont débarqué à Yopougon-Gare pour appréhender des jeunes en représailles à l’assassinat de leur collègue, le sous-officier Esaie Koffi Yao, égorgé jeudi soir, à la machette par un gang réputé d'enfants en conflit avec la loi et connu sous l’appellation de "microbes" en Côte d’Ivoire.
Durant cette chaude matinée, c'était un "sauve qui peut", eu égard à la débandade des populations. Plusieurs jeunes ont été raflés pendant que d’autres, blessés au cours de l'opération, ont été immédiatement évacués au centre hospitalier et universitaire (CHU) de la commune, confirment plusieurs témoins.
« Un copain vendeur de friperie, au Djassa de Siporex a été tabassé sauvagement par des policiers. Dieu merci, on a pu l’évacuer au CHU de Yopougon grâce aux amis et connaissances qui rodaient dans les environs », a confié à l’AIP, Tassouman, un apprenti de minicar appelé "gbaka".
Cette situation de panique a été une occasion également saisie par des délinquants de s'attaquer à des innocents passants, qui s'aventuraient dans les environs.
La circulation a été également perturbée ce matin dans la zone allant de la Siporex jusqu'au Carrefour Sable à cause des jets de gaz lacrymogène. Des propriétaires de magasins ont été ainsi contraints de fermer leurs commerces pour éviter des vols. Vers 14H, l'on observait un retour progressif au calme.
L’ex-agent de police Esaie Koffi Yao était en service à la compagnie républicaine de sécurité (CRS), a-t-on appris.
tg/fmo
Plusieurs cargos des policiers de la compagnie républicaine de sécurité (CRS) ont débarqué à Yopougon-Gare pour appréhender des jeunes en représailles à l’assassinat de leur collègue, le sous-officier Esaie Koffi Yao, égorgé jeudi soir, à la machette par un gang réputé d'enfants en conflit avec la loi et connu sous l’appellation de "microbes" en Côte d’Ivoire.
Durant cette chaude matinée, c'était un "sauve qui peut", eu égard à la débandade des populations. Plusieurs jeunes ont été raflés pendant que d’autres, blessés au cours de l'opération, ont été immédiatement évacués au centre hospitalier et universitaire (CHU) de la commune, confirment plusieurs témoins.
« Un copain vendeur de friperie, au Djassa de Siporex a été tabassé sauvagement par des policiers. Dieu merci, on a pu l’évacuer au CHU de Yopougon grâce aux amis et connaissances qui rodaient dans les environs », a confié à l’AIP, Tassouman, un apprenti de minicar appelé "gbaka".
Cette situation de panique a été une occasion également saisie par des délinquants de s'attaquer à des innocents passants, qui s'aventuraient dans les environs.
La circulation a été également perturbée ce matin dans la zone allant de la Siporex jusqu'au Carrefour Sable à cause des jets de gaz lacrymogène. Des propriétaires de magasins ont été ainsi contraints de fermer leurs commerces pour éviter des vols. Vers 14H, l'on observait un retour progressif au calme.
L’ex-agent de police Esaie Koffi Yao était en service à la compagnie républicaine de sécurité (CRS), a-t-on appris.
tg/fmo
