Abidjan - Le ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du développement durable (MINSEDD), par le truchement du Projet de gestion des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire (PROGEPCI), veut éradiquer les pesticides obsolètes du territoire ivoirien et a procédé à cet effet jeudi à Abidjan, au lancement de l’inventaire national des pesticides obsolètes et déchets associés.
Le directeur de cabinet adjoint du MINSEDD, Nasséré Kaba, procédant au nom de la ministre Anne Désirée Ouloto au lancement de cette opération, a relevé que celle-ci constitue l’activité principale du projet. Selon elle, l’avènement de la crise en Côte d’Ivoire a favorisé l’entrée sur le territoire national de pesticides obsolètes. « Il est devenu impérieux de mesurer l’ampleur et de procéder à un inventaire », a-t-elle indiqué.
Mme Kaba a expliqué qu’une étude menée en 2001 a relevé que les pesticides constituent une « bombe à retardement », au regard des 100 000 tonnes de pesticides utilisées notamment en Afrique et au Moyen Orient. L’OMS estime que dans le monde, l’utilisation des pesticides obsolètes entraine 20 000 décès par an et pas moins de 3000 empoisonnements aigus. « Je vous invite à une approche nouvelle de conciliation de nos efforts contre les pesticides obsolètes », a-t-elle lancé.
Pour le directeur de la protection des végétaux et de contrôle qualité au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Silué Gnégnéri, le PROGEPCI constitue la solution durable contre les pesticides obsolètes. Il a annoncé que quelques 57 comités départementaux de lutte contre les pesticides illégaux, ont été installés de concert avec les structures du MINSEDD.
Le point focal du Fond pour l’environnement mondial (FEM), Bakayoko Alimata s’est félicitée de l’avancée enregistrée par le PROGEPCI. Elle a indiqué que le projet a bénéficié de plus de 3 milliards de FCFA et devra à terme, permettre l’amélioration de la gestion des pesticides obsolètes. « J’invite toutes les structures à s’impliquer davantage pour la réussite de ce projet et permettre à la Côte d’Ivoire de bénéficier d’un complément de financement », a-t-elle conclu.
« L’objectif de ce plan d’action est d’améliorer la gestion des pesticides obsolètes et déchets associés en Côte d’Ivoire par la promotion d’une gestion rationnelle des pesticides tout au long de leur cycle de vie », a pour sa part indiqué le coordonnateur du projet, Georges Kouadio.
Il a expliqué que le projet a été lancé en octobre 2015 pour un coût global de 17 milliards FCFA. Il est financé à 61% par la Banque mondiale et à 39% par l’Etat de Côte d’Ivoire. A ce jour, 22.000 tonnes de pesticides sont commercialisées légalement en Côte d’Ivoire dont 25% sont écoulées frauduleusement comprenant des pesticides obsolètes (périmés, frauduleux, interdits) notamment les pesticides POP interdits en Côte d’Ivoire et au niveau international, a-t-il conclu.
gak/fmo
Le directeur de cabinet adjoint du MINSEDD, Nasséré Kaba, procédant au nom de la ministre Anne Désirée Ouloto au lancement de cette opération, a relevé que celle-ci constitue l’activité principale du projet. Selon elle, l’avènement de la crise en Côte d’Ivoire a favorisé l’entrée sur le territoire national de pesticides obsolètes. « Il est devenu impérieux de mesurer l’ampleur et de procéder à un inventaire », a-t-elle indiqué.
Mme Kaba a expliqué qu’une étude menée en 2001 a relevé que les pesticides constituent une « bombe à retardement », au regard des 100 000 tonnes de pesticides utilisées notamment en Afrique et au Moyen Orient. L’OMS estime que dans le monde, l’utilisation des pesticides obsolètes entraine 20 000 décès par an et pas moins de 3000 empoisonnements aigus. « Je vous invite à une approche nouvelle de conciliation de nos efforts contre les pesticides obsolètes », a-t-elle lancé.
Pour le directeur de la protection des végétaux et de contrôle qualité au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Silué Gnégnéri, le PROGEPCI constitue la solution durable contre les pesticides obsolètes. Il a annoncé que quelques 57 comités départementaux de lutte contre les pesticides illégaux, ont été installés de concert avec les structures du MINSEDD.
Le point focal du Fond pour l’environnement mondial (FEM), Bakayoko Alimata s’est félicitée de l’avancée enregistrée par le PROGEPCI. Elle a indiqué que le projet a bénéficié de plus de 3 milliards de FCFA et devra à terme, permettre l’amélioration de la gestion des pesticides obsolètes. « J’invite toutes les structures à s’impliquer davantage pour la réussite de ce projet et permettre à la Côte d’Ivoire de bénéficier d’un complément de financement », a-t-elle conclu.
« L’objectif de ce plan d’action est d’améliorer la gestion des pesticides obsolètes et déchets associés en Côte d’Ivoire par la promotion d’une gestion rationnelle des pesticides tout au long de leur cycle de vie », a pour sa part indiqué le coordonnateur du projet, Georges Kouadio.
Il a expliqué que le projet a été lancé en octobre 2015 pour un coût global de 17 milliards FCFA. Il est financé à 61% par la Banque mondiale et à 39% par l’Etat de Côte d’Ivoire. A ce jour, 22.000 tonnes de pesticides sont commercialisées légalement en Côte d’Ivoire dont 25% sont écoulées frauduleusement comprenant des pesticides obsolètes (périmés, frauduleux, interdits) notamment les pesticides POP interdits en Côte d’Ivoire et au niveau international, a-t-il conclu.
gak/fmo