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Société Publié le jeudi 7 septembre 2017 | APA

Stéphane Kipré et Damana Pickas ‘’impliqués’’ dans un projet de déstabilisation de la Côte d’Ivoire (Ministre)

© APA Par DR
Commission électorale indépendante : Bamba Yacouba et Damana Pickass
Damana Adia Pickass (G), représentant de Laurent Gbagbo, arrache la feuille de résultats partiels de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire des mains du porte-parole de la Commission électorale, le 30 novembre 2010 à Abidjan
Abidjan (Côte d’Ivoire) - A l’issue d’une réunion du Conseil national de sécurité (CNS), présidé, jeudi par le président de la République, Alassane Ouattara, le ministre de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité a révélé que Stéphane Kipré, président de l’Union des nouvelles générations (UNG) et Damana Pickas, cadre du Front populaire ivoirien (FPI), tous deux en exil, figurent au nombre des ‘’instigateurs’’ des attaques perpétrées, récemment, contre les postes de police et les brigades de gendarmerie, visant à ‘’déstabiliser’’ la Côte d’Ivoire.

Selon le premier flic ivoirien, les enquêtes diligentées (en cours) après une série d’attaques armées ciblant des postes de police et de gendarmerie dans plusieurs localités, ont conduit à ‘’l’arrestation de trente-cinq personnes et à l’identification de plusieurs autres’’.

‘’Les informations recueillies au cours des enquêtes et des auditions montrent clairement que ces attaques s’inscrivent dans un projet de déstabilisation impliquant des responsables politiques aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, plus particulièrement, au Ghana’’, a révélé le ministre Sidiki Diakité.

Parmi les instigateurs de ce projet qui ‘’instrumentalisent et arment certains démobilisés et militaires déloyaux’’, a-t-il précisé, figurent ‘’ Damana Pickas (en exil au Ghana), Stéphane Kipré (en exil), Lobognon Henry (recherché) et le Lieutenant Péhé Emmanuel (recherché)’’.

Outre ces quatre ‘’instigateurs’’, M. Diakité a indiqué que la plupart des personnes arrêtées ‘’avaient déjà été impliquées dans des attaques similaires au cours de la période 2012-2014’’, ajoutant qu’’’arrêtées et incarcérées, elles avaient été libérées dans le cadre du dialogue politique et du processus de réconciliation’’.

Il s’agit des militaires ‘’ Yobo Jean Rodolph, Aubain Oulaï alias Bino, Zamblé Youan Bi Zou Basile, Séry Doua dit Mocamo, Bohoussou Wassa Toussaint et Pécoula Mathias ainsi que des miliciens Dampai Jean Olivier, Adou Steven Djezen, Djihitien Rodrigue, Djipro Nikpi Hervé alias le Renard, Kouassi Konan Yves alias Gaou, Eba Eliahou Israël et Téhé Marc alias Marco’’, a cité le ministre de l’intérieur et de la sécurité.

Par ailleurs, a poursuivi Sidiki Diakité, les attaques de N’dotré, Azaguié et Adzopé ont mis ‘’en évidence l’implication de démobilisés et de militaires dont certains ont été mis aux arrêts, notamment, Diabaté Abdoulaye alias Ablo la Roquette, Ouattara Gnonzié Lacina, Ballo Arouna et Zoré Yaya alias Yanès’’.

Depuis le début de l’année, une série d’attaques armées a ciblé des postes de police et de gendarmerie dans les localités de Bingerville, Cocody, Azaguié, Fresco, N’dotré, Adzopé et Songon.

HS/ls/APA
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