A l’initiative de l’Union de la Jeunesse de Katiola-Niakara-Tafiré, le trafic routier a été longuement interrompu le jeudi, 07 septembre 2017 de Katiola à Niakara. Très tôt le matin, malgré la forte pluie, les jeunes sont rentrés en action en érigeant des barricades afin d’éviter toute circulation. Ils disent protester contre le mauvais état de cette partie de la route internationale, la A3. Mais surtout contre le mutisme du gouvernement quant à une solution pour la réhabilitation de ce tronçon long de 120 km. Cet énième mouvement des jeunes de ces localités qui s’est déroulé sans coups de feu, a néanmoins provoqué une légère panique sur ce tronçon où l’on enregistre, de jour comme de nuit, une importante concentration de voyageurs.
« Non à la route de l’enfer. Que cela soit clair. Notre action n'est dirigée contre personne. Nous voulons demander seulement au gouvernement de faire quelque chose sur cette route. On nous tue quotidiennement par braquage et par accident parce que sur cette route, une tortue vous défie à la vitesse. Personne ne lève le petit doigt pour nous sauver. Nous prenons juste notre destin en main », a dit Coulibaly Gbêlê, l’un des initiateurs de mouvement de paralysie. L’état de dégradation piteux de la route Katiola-Niakara-Tafiré, est aujourd’hui considéré par les usagers comme étant la cause principale de la plupart des accidents mortels de la circulation et des dégâts matériels chez les usagers qui empruntent ce tronçon. Cette distance est difficilement praticable, surtout après le passage des grandes pluies.
«Rouler sur cette route, c’est courir un gros risque, car les véhicules subissent régulièrement des pannes à cause des nids-de-poule. Le goudron n'est plus visible à certains endroits», a fait remarquer un transporteur.
Dosso D. Hamed est chauffeur dans une compagnie de transport en commun. Rencontré sur place à la sortie nord de Katiola, il nous a confié : «A chaque voyage je suis obligé de changer les amortisseurs ou les suspensions de mon véhicule à cause du mauvais état de la route». Pour Dame Tenin K., qui approuve l’initiative des jeunes, «Katiola-Niakara est le tronçon le plus dégradé de la Côte d’Ivoire ». Elle estime que c'est la route de la honte pour « le pays de Alassane Ouattara (…) L’année dernière, lors de la pose de la première pierre du château d’eau de Tafiré, le Premier Ministre d’alors, aujourd’hui Vice-Président de la République Daniel Kablan Duncan avait annoncé la réhabilitation dans un bref délai de ce tronçon. Il avait même affirmé que les fonds avaient déjà été dégagés pour cela. Où en sommes-nous jusqu’à ce jour ? », s’interroge-t-elle.
Dans tous les cas, à cause de l'état actuel de cette route, les usagers font 2h30 ou 3h45 de parcours entre Katiola et Niakara, long de seulement de 70 km. A cela s'ajoute l'étroitesse de la chaussée. Lors de notre arrivée sur les lieux, les protestataires nous ont fait savoir que « Que la dégradation et la petitesse de cette route occasionnent de nombreux accidents, parfois mortels, chaque jour».
Aboubacar Al Syddick à Katiola
« Non à la route de l’enfer. Que cela soit clair. Notre action n'est dirigée contre personne. Nous voulons demander seulement au gouvernement de faire quelque chose sur cette route. On nous tue quotidiennement par braquage et par accident parce que sur cette route, une tortue vous défie à la vitesse. Personne ne lève le petit doigt pour nous sauver. Nous prenons juste notre destin en main », a dit Coulibaly Gbêlê, l’un des initiateurs de mouvement de paralysie. L’état de dégradation piteux de la route Katiola-Niakara-Tafiré, est aujourd’hui considéré par les usagers comme étant la cause principale de la plupart des accidents mortels de la circulation et des dégâts matériels chez les usagers qui empruntent ce tronçon. Cette distance est difficilement praticable, surtout après le passage des grandes pluies.
«Rouler sur cette route, c’est courir un gros risque, car les véhicules subissent régulièrement des pannes à cause des nids-de-poule. Le goudron n'est plus visible à certains endroits», a fait remarquer un transporteur.
Dosso D. Hamed est chauffeur dans une compagnie de transport en commun. Rencontré sur place à la sortie nord de Katiola, il nous a confié : «A chaque voyage je suis obligé de changer les amortisseurs ou les suspensions de mon véhicule à cause du mauvais état de la route». Pour Dame Tenin K., qui approuve l’initiative des jeunes, «Katiola-Niakara est le tronçon le plus dégradé de la Côte d’Ivoire ». Elle estime que c'est la route de la honte pour « le pays de Alassane Ouattara (…) L’année dernière, lors de la pose de la première pierre du château d’eau de Tafiré, le Premier Ministre d’alors, aujourd’hui Vice-Président de la République Daniel Kablan Duncan avait annoncé la réhabilitation dans un bref délai de ce tronçon. Il avait même affirmé que les fonds avaient déjà été dégagés pour cela. Où en sommes-nous jusqu’à ce jour ? », s’interroge-t-elle.
Dans tous les cas, à cause de l'état actuel de cette route, les usagers font 2h30 ou 3h45 de parcours entre Katiola et Niakara, long de seulement de 70 km. A cela s'ajoute l'étroitesse de la chaussée. Lors de notre arrivée sur les lieux, les protestataires nous ont fait savoir que « Que la dégradation et la petitesse de cette route occasionnent de nombreux accidents, parfois mortels, chaque jour».
Aboubacar Al Syddick à Katiola