Ivoiriennes, Ivoiriens, Chers Compatriotes.
Notre pays, à l’instar de la Communauté Internationale, célèbre ce 16 septembre 2017 la Journée Internationale de la Protection de la Couche d’Ozone (JIPCO), proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies dans sa résolution 49/114, le 19 décembre 1994.
Cette année, la célébration de ladite journée marque également le 30eme anniversaire du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone (SAO).
Le thème retenu est « Prendre soin de toute forme de vie sous le soleil ».
Il interpelle tous les Etats Parties au Protocole de Montréal, et de façon générale, les populations, à s’engager davantage, et à collaborer entre elles, afin de s’assurer de la réalisation effective du calendrier et des objectifs du Protocole.
Depuis plus d’un quart de siècle, la problématique de l’appauvrissement de la couche d’ozone est une préoccupation majeure pour les scientifiques et la communauté internationale.
En effet, si cette couche qui protège la vie terrestre des rayons ultraviolets nocifs émis par le soleil venait à disparaitre, ces rayons ultraviolets stériliseraient la surface de la terre et anéantiraient toute vie présente et future.
Face à cette catastrophe planétaire dont les causes sont heureusement connues, la communauté internationale, sous les auspices du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a adopté en 1987 le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, afin d’apporter une solution adaptée et efficace.
Cet Accord a été ratifié par l’ensemble des 197 Etats, dont la Côte d’Ivoire.
Les résultats de la mise en œuvre de ce protocole sont assez satisfaisants. Ainsi:
Plus de 99% des 100 substances (identifiées) appauvrissant la couche d’ozone ont déjà été éliminées ;
Le trou dans la couche d’ozone a diminué d’une superficie équivalente à celle de l’Etat de l’Inde.
Jusqu’à 20 millions de cas de cancer de la peau et de la cataracte peuvent être évités chaque année.
Il importe d’indiquer par la même occasion, que la lutte contre l’appauvrissement de la couche d’ozone a un impact réel sur les changements climatiques.
En effet, certaines substances appauvrissant la couche d’ozone sont de puissants gaz à effet de serre, et leur élimination a contribué à atténuer, de façon significative, les effets des changements climatiques.
Ivoiriennes, Ivoiriens,
La lutte pour le maintien de toute forme de vie sous le soleil, malgré ces acquis enregistrés, est encore loin d’être achevée.
En effet, le problème de l’élimination des hydrofluorocarbones (HFC) qui ont fait l’objet d’un amendement au Protocole de Montréal à Kigali, demeure.
Cet Amendement règlemente la production et la consommation de ces substances, permet de continuer de protéger la couche d’ozone et d’éviter un réchauffement global d’environ 0,5 degré Celsius d’ici la fin du siècle.
Chers compatriotes,
Notre pays, après la ratification du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, le 30 novembre 1992, a pris toutes les dispositions pour sa mise en œuvre.
En effet, plusieurs activités en vue de l’élimination de ces substances qui appauvrissent la couche d’ozone (SAO) consommées dans notre pays ont été exécutées avec succès.
C’est notamment le cas :
- Des chlorofluorocarbones(CFC) communément appelés fréons (en Côte d’Ivoire), utilisés dans la production du froid ;
- De la fabrication de la mousse et des aérosols qui ont été éliminés depuis le 1er janvier 2010 ;
- Des halons pour l’extinction des incendies en 2005 ;
- Et surtout du bromure de méthyle utilisé pour le traitement du cacao stocké avant exportation, en 2015.
Ces résultats ont pu être atteints grâce à l’appui financier et technologique du Fonds Multilatéral de Montréal, pour l’information et la sensibilisation du public, la formation de tous les acteurs impliqués dans la politique d’élimination des substances appauvrissant la couche d’ozone ; à savoir les importateurs, les consommateurs, les techniciens du froid, les agents des douanes, les Contrôleurs du ministère du Commerce.
C’est le lieu de rappeler, que notre pays, par les résultats probants obtenus dans ses efforts de préservation de la couche d’ozone, a été distingué en 2012 et 2013 par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).
Ces encouragements constituent un véritable challenge pour le Gouvernement, qui demeure déterminé à poursuivre ses efforts. Aussi pouvons-nous rappeler à cet effet plusieurs initiatives, dont :
- L’organisation de la 20eme réunion conjointe des Coordonnateurs Nationaux du programme ozone d’Afrique du 20 au 24 mars 2017 à Abidjan, au cours de laquelle un Appel appelé « Appel d’Abidjan » a été lancé, invitant tous les pays Africains à ratifier l’Amendement de Kigali au plus tard le 31 décembre 2017 ;
- La création d’un centre d’excellence en formation du froid, au centre technique et professionnel de Koumassi cette année;
- L’élaboration d’un texte pour la règlementation, la distribution et la commercialisation des Substances qui appauvrissent la Couche d’Ozone (SAO) et leurs alternatives.
Chers concitoyens,
C’est avec vous que le Gouvernement poursuivra ses efforts et renforcera chaque jour ses actions dans le domaine de l’environnement. Il s’agit là d’une ferme volonté du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, de tenir nos engagements pour tout ce qui concerne particulièrement les questions liées aux changements climatiques et et à la protection de la couche d’ozone.
La Côte d’Ivoire fait partie des pays africains leaders en matière de gouvernance environnementale.
Les ivoiriens et les peuples du monde, doivent continuer de jouir des bienfaits de la couche d’ozone.
Aussi, convient-il de maintenir notre détermination en matière d’efforts internationaux dans la lutte pour la protection de la couche d’ozone.
Je vous remercie.
Notre pays, à l’instar de la Communauté Internationale, célèbre ce 16 septembre 2017 la Journée Internationale de la Protection de la Couche d’Ozone (JIPCO), proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies dans sa résolution 49/114, le 19 décembre 1994.
Cette année, la célébration de ladite journée marque également le 30eme anniversaire du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone (SAO).
Le thème retenu est « Prendre soin de toute forme de vie sous le soleil ».
Il interpelle tous les Etats Parties au Protocole de Montréal, et de façon générale, les populations, à s’engager davantage, et à collaborer entre elles, afin de s’assurer de la réalisation effective du calendrier et des objectifs du Protocole.
Depuis plus d’un quart de siècle, la problématique de l’appauvrissement de la couche d’ozone est une préoccupation majeure pour les scientifiques et la communauté internationale.
En effet, si cette couche qui protège la vie terrestre des rayons ultraviolets nocifs émis par le soleil venait à disparaitre, ces rayons ultraviolets stériliseraient la surface de la terre et anéantiraient toute vie présente et future.
Face à cette catastrophe planétaire dont les causes sont heureusement connues, la communauté internationale, sous les auspices du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a adopté en 1987 le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, afin d’apporter une solution adaptée et efficace.
Cet Accord a été ratifié par l’ensemble des 197 Etats, dont la Côte d’Ivoire.
Les résultats de la mise en œuvre de ce protocole sont assez satisfaisants. Ainsi:
Plus de 99% des 100 substances (identifiées) appauvrissant la couche d’ozone ont déjà été éliminées ;
Le trou dans la couche d’ozone a diminué d’une superficie équivalente à celle de l’Etat de l’Inde.
Jusqu’à 20 millions de cas de cancer de la peau et de la cataracte peuvent être évités chaque année.
Il importe d’indiquer par la même occasion, que la lutte contre l’appauvrissement de la couche d’ozone a un impact réel sur les changements climatiques.
En effet, certaines substances appauvrissant la couche d’ozone sont de puissants gaz à effet de serre, et leur élimination a contribué à atténuer, de façon significative, les effets des changements climatiques.
Ivoiriennes, Ivoiriens,
La lutte pour le maintien de toute forme de vie sous le soleil, malgré ces acquis enregistrés, est encore loin d’être achevée.
En effet, le problème de l’élimination des hydrofluorocarbones (HFC) qui ont fait l’objet d’un amendement au Protocole de Montréal à Kigali, demeure.
Cet Amendement règlemente la production et la consommation de ces substances, permet de continuer de protéger la couche d’ozone et d’éviter un réchauffement global d’environ 0,5 degré Celsius d’ici la fin du siècle.
Chers compatriotes,
Notre pays, après la ratification du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, le 30 novembre 1992, a pris toutes les dispositions pour sa mise en œuvre.
En effet, plusieurs activités en vue de l’élimination de ces substances qui appauvrissent la couche d’ozone (SAO) consommées dans notre pays ont été exécutées avec succès.
C’est notamment le cas :
- Des chlorofluorocarbones(CFC) communément appelés fréons (en Côte d’Ivoire), utilisés dans la production du froid ;
- De la fabrication de la mousse et des aérosols qui ont été éliminés depuis le 1er janvier 2010 ;
- Des halons pour l’extinction des incendies en 2005 ;
- Et surtout du bromure de méthyle utilisé pour le traitement du cacao stocké avant exportation, en 2015.
Ces résultats ont pu être atteints grâce à l’appui financier et technologique du Fonds Multilatéral de Montréal, pour l’information et la sensibilisation du public, la formation de tous les acteurs impliqués dans la politique d’élimination des substances appauvrissant la couche d’ozone ; à savoir les importateurs, les consommateurs, les techniciens du froid, les agents des douanes, les Contrôleurs du ministère du Commerce.
C’est le lieu de rappeler, que notre pays, par les résultats probants obtenus dans ses efforts de préservation de la couche d’ozone, a été distingué en 2012 et 2013 par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).
Ces encouragements constituent un véritable challenge pour le Gouvernement, qui demeure déterminé à poursuivre ses efforts. Aussi pouvons-nous rappeler à cet effet plusieurs initiatives, dont :
- L’organisation de la 20eme réunion conjointe des Coordonnateurs Nationaux du programme ozone d’Afrique du 20 au 24 mars 2017 à Abidjan, au cours de laquelle un Appel appelé « Appel d’Abidjan » a été lancé, invitant tous les pays Africains à ratifier l’Amendement de Kigali au plus tard le 31 décembre 2017 ;
- La création d’un centre d’excellence en formation du froid, au centre technique et professionnel de Koumassi cette année;
- L’élaboration d’un texte pour la règlementation, la distribution et la commercialisation des Substances qui appauvrissent la Couche d’Ozone (SAO) et leurs alternatives.
Chers concitoyens,
C’est avec vous que le Gouvernement poursuivra ses efforts et renforcera chaque jour ses actions dans le domaine de l’environnement. Il s’agit là d’une ferme volonté du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, de tenir nos engagements pour tout ce qui concerne particulièrement les questions liées aux changements climatiques et et à la protection de la couche d’ozone.
La Côte d’Ivoire fait partie des pays africains leaders en matière de gouvernance environnementale.
Les ivoiriens et les peuples du monde, doivent continuer de jouir des bienfaits de la couche d’ozone.
Aussi, convient-il de maintenir notre détermination en matière d’efforts internationaux dans la lutte pour la protection de la couche d’ozone.
Je vous remercie.