Badobré Adeline, la folle qui fait le buzz en ce moment à Gagnoa, a porté des coups violents et a proféré des injures contre le directeur régional de la femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité, Mathurin Djégnon. C’était dans la soirée du vendredi 15 septembre dernier au centre ville dans les environs de la base des sapeurs pompiers civils et de la préfecture de région. Que s’est-il passé pour qu’un tel spectacle se produise ? Face aux nombreuses plaintes qu’il reçoit à propos de cette folle qui maltraite son bébé, Mathurin Djégnon et ses collaborateurs ont fini par mettre en place un stratagème pour appréhender la malade afin de sauver sa vie et celle de son enfant. Leur initiative a payé parce qu’ils ont réussi à localiser la folle avant de l’interpeller pour la conduire dans leurs locaux situés à proximité des lycées modernes 1 et 2 de Gagnoa.
Contre toute attente, Badobré Adeline répond calmement aux questions posées par Mathurin Djégnon et son équipe. Après avoir reçu à manger et à boire avec sa progéniture, la folle accepte la proposition de laisser son enfant qu’elle a d’ailleurs surnommé « Fleur à rose » à la direction pour qu’il reçoive une assistance. Mathurin Djégnon ne s’arrête pas à cela. Ses collaborateurs et lui mettent le cap sur le commissariat du 1er arrondissement de Gagnoa où l’affaire est portée à la connaissance des forces de l’ordre. Ils reviennent quelques minutes plus tard au centre social avec la police. La folle réitère sa volonté de confier son bébé à l’assistance sociale. Conscient de la peine que ressent une mère quand elle doit se séparer de son bébé, l’équipe de la direction régionale et du centre social cache l’enfant dans un bureau sous la surveillance d’une femme habituée à ce genre de cas. Cette étape ayant connu un succès, l’équation prochaine sera de trouver un cadre dans lequel la mère du bébé peut recevoir des soins de santé. Tous pensent à une structure religieuse de la communauté catholique sise à Garahio.
Mais avant, Badobré Adeline est conduite dans une clinique. Arrivée sur les lieux, elle ne laisse pas le temps à Mathurin Djégnon de descendre de sa voiture quand elle se met à crier : « Remettez-moi mon enfant si vous tenez à votre vie. J’ai souffert pour l’avoir ». Elle rue, se démène, assène des coups à ses accompagnateurs principalement Mathurin Djégnon.
Les habitants des environs de la clinique arrivent en grande masse pour assister à la scène. Le directeur régional et son collaborateur Franck Kouassé prennent alors la décision de lui remettre son enfant sur conseil de l’oncle de la folle présent sur les lieux. Jacqueline Badobré en possession de son enfant se vautre dans la poussière où elle trouve des pierres pour lapider Mathurin Djégnon sans oublier les passants qui quittent les lieux précipitamment.
Doumbia Namory
Correspondant permanent dans la région du Goh
Contre toute attente, Badobré Adeline répond calmement aux questions posées par Mathurin Djégnon et son équipe. Après avoir reçu à manger et à boire avec sa progéniture, la folle accepte la proposition de laisser son enfant qu’elle a d’ailleurs surnommé « Fleur à rose » à la direction pour qu’il reçoive une assistance. Mathurin Djégnon ne s’arrête pas à cela. Ses collaborateurs et lui mettent le cap sur le commissariat du 1er arrondissement de Gagnoa où l’affaire est portée à la connaissance des forces de l’ordre. Ils reviennent quelques minutes plus tard au centre social avec la police. La folle réitère sa volonté de confier son bébé à l’assistance sociale. Conscient de la peine que ressent une mère quand elle doit se séparer de son bébé, l’équipe de la direction régionale et du centre social cache l’enfant dans un bureau sous la surveillance d’une femme habituée à ce genre de cas. Cette étape ayant connu un succès, l’équation prochaine sera de trouver un cadre dans lequel la mère du bébé peut recevoir des soins de santé. Tous pensent à une structure religieuse de la communauté catholique sise à Garahio.
Mais avant, Badobré Adeline est conduite dans une clinique. Arrivée sur les lieux, elle ne laisse pas le temps à Mathurin Djégnon de descendre de sa voiture quand elle se met à crier : « Remettez-moi mon enfant si vous tenez à votre vie. J’ai souffert pour l’avoir ». Elle rue, se démène, assène des coups à ses accompagnateurs principalement Mathurin Djégnon.
Les habitants des environs de la clinique arrivent en grande masse pour assister à la scène. Le directeur régional et son collaborateur Franck Kouassé prennent alors la décision de lui remettre son enfant sur conseil de l’oncle de la folle présent sur les lieux. Jacqueline Badobré en possession de son enfant se vautre dans la poussière où elle trouve des pierres pour lapider Mathurin Djégnon sans oublier les passants qui quittent les lieux précipitamment.
Doumbia Namory
Correspondant permanent dans la région du Goh